Il y a des auteurs qui saupoudrent leurs romans de marques et ce, allègrement (Delphine de Vigan dans
No et moi nous avait servi tout ça : Converse, Benetton, Eastpak, H&M, Pimkie, Kleenex). Donc a priori, c'est permis.
Mais peut-être faut-il, comme à la télé, en citer plus que 3 à partir du moment où tu en as lâchée une seule pour éviter les redevances? Je ne sais pas
Quoi qu'il en soit, les marques peuvent être utiles, notamment pour nommer un vin ou un whisky, parce que ça donne plus d'épaisseur à la scène et donne mieux vie aux détails pour les connaisseurs, par exemple.
Cela dit, De Vigan m'avait littéralement agacée avec sa pléthore de marques... A toi de les utiliser à bon escient, sans exagération et de veiller à ce que ça ait du sens. Si par exemple tu décris un univers où la consommation prend une place considérable, un peu comme dans le film
Idiocracy, ça me semble totalement pertinent.
De même, tu peux nommer un chanteur existant, ou parler de Facebook si tu l'entends. C'est d'autant plus judicieux si tu fais évoluer tes personnages dans un monde réaliste.
Inversement, si tu joues sur de l'humour ou de la SF-Fantasy, il peut être sympathique d'inventer des noms de marques pour davantage d'originalité et de couleurs.
A toi de voir dans quel genre s'inscrit ton texte et d'opérer le meilleur choix en fonction de l'impression que tu souhaites donner au lecteur : lui offrir un nouvel univers à explorer ou l'embarquer dans son quotidien pour qu'il retrouve ses propres repères dans ta fiction... ? Les deux sont propices à donner de l'épaisseur à ta nouvelle/ton roman, pour autant que ton choix soit mûrement réfléchi.
Pour la question du carnet : Oui, pour autant que tu ne dépasses pas une certaine longueur et que tu cites bien l'auteur...