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 [Univers] Cohérence du contexte ET exagération des pouvoirs

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Halariar
   
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Halariar  /  Homme invisible


Bonjour à tous !
J'ai achevé toute la trame d'un roman de science-fiction mais il me reste quelques petites points à résoudre, c'est pourquoi je sollicite votre aide.
Pour vous situer un peu, mon roman ressemble à X-Men ou Heroes.

1) Si je base mon récit SF sur notre monde, et surtout à notre époque, dois-je respecter chaque lieu, date d'événements, personnages réels... ?
Exemple concret : Si je situe l'action en 2015 et que je parle du président de la république française, est-ce que je peux inventer le personnage ou est-ce qu'il doit obligatoirement être notre bon vieux François Hollande ? (aucun appriori politique c'est juste une question hein)

2) Je m'attache à rendre l'histoire la plus réelle possible. En effet, seuls les pouvoirs relèvent de la science-fiction (et encore, ils ne sont pas exagérés et s'appuient sur des explications scientifiques). Est-ce bien ou faut-il vraiment s'éloigner de la réalité (en créant des dizaines de pouvoirs extravagants) ?
Je me posais cette question car je me suis dit que si le lecteur veut lire de la SF, c'est pour sortir complètement du monde normal.

Merci d'avance ! Very Happy
 
Irvyn
   
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Irvyn  /  No fun allowed


1) Non.
2) C'est envisageable mais pas obligatoire.

C'est concis hein? Bon ok, pour expliciter un peu le roman a toujours au moins une part de fiction, même pour le roman historique et l'autobiographie. C'est le cas aussi pour les films ou les séries etc, qu'il faut regarder en tant qu'oeuvre de fiction (de toute façon, les grands connaisseurs des périodes évoquées trouveront toujours à redire sur la véracité des faits, sans comprendre que le but recherché par une fiction n'est pas le même que pour un livre d'histoire). Dans Independance Day (pour rester dans la SF et comme je sais que tu es plus film), le président US présenté est un président fictif avec un nom choisi pour l'occasion. Je dirais même que pour le récent c'est mieux d'employer des personnages vraiment fictifs: au moins comme ça pas de polémique !

Après, pour le deuxième point, je pense que tu confonds réalité et possible non? Pour ça, y'a juste à se référer au nom du genre: science-fiction. De la fiction avec de la science dedans ! Un univers sf pourra autant être "possible", avec différents degrés de possibilité évidemment, comme foncièrement impossible. Un film comme "Moon" est bien plus proche de nous car il évoque l'exploitation de la Lune et le clonage humain, qu'un Interstellar dont le sujet est les trous noirs, trous de vers: ce qui reste quand même plus réaliste qu'une attaque alien ou un film de super-héros.
Y'a aucun soucis si tu veux mélanger éléments réels et fictifs: tu évoques une ville bien réelles et tu y mets un bâtiment totalement sorti de ton imagination. Beaucoup d'auteurs font ça et je dirais même que c'est plutôt normal !
Citation :
Je me posais cette question car je me suis dit que si le lecteur veut lire de la SF, c'est pour sortir complètement du monde normal.
Là encore c'est un choix. Mais un récit de SF qui est très proche du nôtre peut se montrer redoutable, nous dévoiler un futur possible cauchemardesque par exemple, ou nous faire réfléchir à ce qu'une extension de la science peut poser d'éthique (Bienvenue à Gattaca pour ne citer que lui).
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Arkash
   
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Arkash  /  Didon de la farce


Pour le premier point, je seconde entièrement Ryvem !

Pour le second, j'ajouterai simplement a ce qu'il a dit que perso je serai plus emballé par un récit ou les aspects les plus surnaturels ont un ancrage le plus concret possible. Je préfererais donc lire un récit où les pouvoirs ont une explication pseudo-rationnelle (aussi tirée par les cheveux soit elle) que du gros yolooooo total ! ^^
 
Halariar
   
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Halariar  /  Homme invisible


D'abord merci pour vos réponses si rapide !

Evidemment, j'avais pensé à tous les films américains où on ne compte plus tous les présidents qui ont été inventés, mais je ne savais pas si cela s'appliquait aussi aux romans (comme tu l'as dit je suis plus film que livre Wink )
C'est ce que je voulais savoir sur ce point.

Je me demandais justement quelle était la proportion des lecteurs de SF qui préfèrent rester proche du réel par rapport à ceux qui veulent de l'incroyable. Mais comme tu l'as dit Arkash, je crois que je vais rester sur des pouvoirs qui ne sont pas complètement fous (ce qui était ma première idée) ; c'est plus logique et plus plausible.
Mais effectivement comme dit Ryvem, c'est un choix. Je changerai peut-être d'avis au fil de l'écriture pour qu'il colle bien à l'histoire.

Un grand merci à vous deux !
 
Choupi
   
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Choupi  /  Autostoppeur galactique


Bonjour,

Je penses que tout le monde est d'accord sur le premier point.
Citation :
je crois que je vais rester sur des pouvoirs qui ne sont pas complètement fous (ce qui était ma première idée)
Pour le deuxième, j'aurai tendance à dire que tout dépend de ce que tu as envie d'écrire. Si tu avais prévu que dans ton histoire les pouvoirs sont explicables scientifiquement, il faut que tu restes là dessus au risque que ça modifie grandement ton histoire. Je pense que de nos jours, on est peut être moins friands des pouvoirs trop grands, trop forts, trop wouhaou ! Cela n’empêche qu'un livre peut être très bon de par son histoire et son écriture alors que le héros a un pouvoir abracadabrantesque !
Mais, là encore, tout dépend de ce que toi tu as envie d'écrire et de ce que tu as envie que ces pouvoirs soient. Je pense qu'il ne faut jamais se "forcer" à écrire ou inventer telle ou telle chose juste pour que ça plaise au lecteur.
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Halariar
   
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Halariar  /  Homme invisible


Oui, exactement, je n'ai pas du tout envie de changer mais cela me préoccupait tout de même donc j'ai préféré avoir l'avis d'autres personnes.
 
Raven
   
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Halariar a écrit:
2) Je m'attache à rendre l'histoire la plus réelle possible. En effet, seuls les pouvoirs relèvent de la science-fiction (et encore, ils ne sont pas exagérés et s'appuient sur des explications scientifiques). Est-ce bien ou faut-il vraiment s'éloigner de la réalité (en créant des dizaines de pouvoirs extravagants) ?

Ce qui est intéressant, avec les super-pouvoirs, c'est qu'ils ne sont jamais simples.

Par exemple, Flash est très rapide, mais son pouvoir doit surtout le protéger (et ses fringues, et ce qu'il tient) quand il se déplace, sinon, il est désintégré par friction avec l'air. Dans un comics, de mémoire, il utilise ce "pouvoir secondaire" pour détruire un truc (en retirant cette protection du machin mais pas de lui-même). Réfléchir aux implications des pouvoirs peut conduire à d'intéressants traitements. Et des situations dramatiques : parce que Wolverine s'autorégénère, il n'a jamais de courbatures, certes, mais n'arrivera jamais à se prendre la biture du siècle non plus. Dommage pour lui.
 
Halariar
   
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Halariar  /  Homme invisible


Oui, je suis tout à fait d'accord !
Et c'est d'ailleurs pour cela que j'ai vraiment détaillé tous les pouvoirs afin par exemple d'expliquer pourquoi un personnage capable de manier le feu, et donc en contact permanent avec les flammes et la haute température, ne se brûle pas. Et j'ai ainsi trouvé plein d'avantages/désavantages à chaque pouvoir.
 

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