Nombre de messages : 475 Âge : 38 Date d'inscription : 08/05/2014 | amysdream / Pour qui sonne Lestat Lun 19 Oct 2015 - 15:49 | |
| Salutation à tous ! Cela fais un moment que cette idée m'a traversée l'esprit et j'ai décidé de la mettre en place. Le but de ce topic est d'avoir une correction rapide sur un point précis de grammaire et d'orthographe. Vous hésitez entre deux formulations ? Sur la grammaire d'une phrase, un accord de verbe ou autre ? Vous êtes en bon endroit pour poser votre question. Attention ! Ce topic n'est pas là pour corriger un texte entier mais pour répondre à des questions ponctuelles et vous aider dans la correction de vos écrits en cas de doute. Il n'y a qu'une seule règle - et cela pour éviter d'avoir dix questions d'affilées - c'est attendre une réponse au message précédent avant de poser sa propre question. J'espère que j'ai été assez claire sur le fonctionnement Je commence donc par ceci : - Amysdream a écrit:
- Vous avez protégé ma famille mieux que je ne le pensais
A l'origine, j'avais conjugué le verbe penser comme ceci "que je ne le pensasse". Mon correcteur (mon parrain NDRL) l'a mis à l'imparfait et je ne comprends pas pourquoi ? Est-ce que je dois le laisser tel quel ou bien passer cela à l'imparfait du subjonctif ? Merci ! |
|
|
Nombre de messages : 3221 Âge : 49 Localisation : Devant le PC Pensée du jour : 50 nuances d'earl grey Date d'inscription : 05/12/2012 | Mikaroman / Jeune et fringant retraité Lun 19 Oct 2015 - 16:17 | |
| Dans la mesure où ta phrase semble être extraite d'un dialogue (ou du moins d'un propos adressé à un tiers) la concordance passé composé - imparfait de l'indicatif me semble naturelle.
Dans ce genre de contexte, la règle aurait tendance à s'effacer devant l'habitude et le naturel du discours.
(Règle d'accord qui, je l'avoue, reste obstinément cachée dans les méandres de ma mémoire, c'est dire si elle doit être imbuvable)
Au passage, bonne idée de topic. Ceux qui ne fréquentent pas facilement la Chatbox apprécieront, je pense. |
|
|
Nombre de messages : 475 Âge : 38 Date d'inscription : 08/05/2014 | amysdream / Pour qui sonne Lestat Lun 19 Oct 2015 - 16:22 | |
| - Mikaroman a écrit:
- Dans la mesure où ta phrase semble être extraite d'un dialogue (ou du moins d'un propos adressé à un tiers) la concordance passé composé - imparfait de l'indicatif me semble naturelle.
Dans ce genre de contexte, la règle aurait tendance à s'effacer devant l'habitude et le naturel du discours.
(Règle d'accord qui, je l'avoue, reste obstinément cachée dans les méandres de ma mémoire, c'est dire si elle doit être imbuvable) C'est ce que je me suis dit mais dans le doute... - Mikaroman a écrit:
- Au passage, bonne idée de topic. Ceux qui ne fréquentent pas facilement la Chatbox apprécieront, je pense.
Merki ^^ Au suivant ! |
|
|
Nombre de messages : 905 Âge : 35 Pensée du jour : Pantagruélisme : vous entendez que c'est certaine gaieté d'esprit confite en mépris des choses fortuites Date d'inscription : 01/08/2015 | Nedjma / Bile au trésor Lun 19 Oct 2015 - 17:56 | |
| Ici c'est l'imparfait de l'indicatif.
L'emploi du subjonctif se justifie (d'après mes souvenirs de grammaire) par la présence dans la phrase d’une idée virtualisante. Par exemple, lorsque l'on exprime un doute, un désir, une possibilité... Ex: J'aurais apprécié que vous aidiez ma famille (subjonctif car l'aide apportée est présentée comme virtuelle, une possibilité qui en l'occurrence ne s'est pas réalisée). Idem pour : J'ai beaucoup apprécié que vous m'aidiez (car le locuteur envisage la possibilité que l'on aurait pu ne pas l'aider).
L'indicatif s'emploie pour une idée actualisée, inscrite dans le réel (pour simplifier). Dans ta phrase, "Vous avez protégé ma famille mieux que je ne le pensais", on emploie l'indicatif car le locuteur pensait réellement qu'il n'aurait pas beaucoup d'aide. Pas de doute sur le fait qu'il le pensait.
Je ne sais pas si je suis claire!
En tous cas, bonne idée de topic. |
|
|
Nombre de messages : 475 Âge : 38 Date d'inscription : 08/05/2014 | amysdream / Pour qui sonne Lestat Mar 20 Oct 2015 - 16:15 | |
| Yop ! Me voici de retour pour une nouvelle question (décidément.... ) Est-ce que l'un d'entre vous aurait une règle simple pour savoir si un participe passé s'accorde ou non avec le pronom "en" ? Normalement et dans la majeur partie des cas, il n'y a pas d'accord mais comme la grammaire française est pernicieuse.... il existe des exceptions... Et à quel moment parle-t-on d'un jeune homme ou d'un jeune garçon. Est-ce qu'il y a une quelconque différence ? Merci pour votre retour ^^ Nedjma : Je plussoie, ce n'était pas très clair mais ma foi j'ai quand même compris ce qui est le principal Merci pour ta réponse
Dernière édition par amysdream le Mar 20 Oct 2015 - 17:29, édité 1 fois |
|
|
Nombre de messages : 2537 Âge : 36 Pensée du jour : Accueille Date d'inscription : 12/01/2014 | Rulae / Le bruit et la pudeur Mar 20 Oct 2015 - 17:27 | |
| - Citation :
- Est-ce que l'un d'entre vous aurait une règle simple pour savoir si un participe passé s'accorde ou non avec le pronom "en" ?
Si "en" tient le rôle de pronom dans la phrase (et pas d'adverbe), alors il n'y a pas de raison que le participe passé ne s'accorde pas. Mais dans tous les cas, "en" est neutre en genre. Faudrait un exemple pour pouvoir réfléchir efficacement. Voici ceux qui me viennent : "Une histoire d'amour comme vous n' en avez jamais vu" => "vu" s'accorde avec le pronom "en" (et non pas avec "histoire d'amour", qui est justement remplacée par "en") ce qui explique qu'il soit au masculin (neutre) singulier. Si on reformule la phrase, ça donne : "Vous n'avez jamais vu d'histoire d'amour comme celle-là (complément remplacé par "en")." Autre exemple, différent : "C'est un véritable ami, je ne pourrai jamais oublier les services que j' en ai reçus" => là, "reçus" s'accorde parce que "en" remplace "véritable ami" et pas "services" (lesquels sont reçus par le sujet). Si on reformule : "Je ne pourrai jamais oublier les services que j'ai reçus de ce véritable ami (complément remplacé par "en")." Je sais pas si c'est très clair ? |
|
|
Nombre de messages : 475 Âge : 38 Date d'inscription : 08/05/2014 | amysdream / Pour qui sonne Lestat Mar 20 Oct 2015 - 17:30 | |
| Tes exemples sont un peu plus clairs que le bescherelle. Mais j'ai encore un peu de mal à me situer .... |
|
|
Nombre de messages : 2537 Âge : 36 Pensée du jour : Accueille Date d'inscription : 12/01/2014 | Rulae / Le bruit et la pudeur Mar 20 Oct 2015 - 17:55 | |
| Je pense que le mieux, pour y voir clair dans la fonction de chaque groupe de mots dans la phrase, c'est que tu reformules à chaque fois. La grammaire, c'est comme un puzzle, il faut déterminer quelle pièce est quoi et où elle va.
Le but est de savoir ce que remplace le pronom "en" et de déterminer ainsi avec quoi s'accorde le participe passé. Du coup, prends ta phrase, enlève le "en" et remplace-leur par ce qu'il est censé représenter. S'il représente le COD, alors le participe passé s'accorde avec lui.
Exemple : "(Une histoire d'amour comme) vous n'en avez jamais vu." => Enlève le "en" => Vous (sujet) n'avez jamais vu... quoi ? D'histoire d'amour comme celle-là (COD) => "en" remplace donc bien le COD et c'est avec lui que s'accorde le participe passé.
"(C'est un véritable ami), je ne pourrai jamais oublier les services que j'en ai reçus." => Je (sujet) ne pourrai jamais oublier (quoi ?) les services (COD) que j'ai reçus... de qui ? De ce véritable ami (complément) => "en" ne remplace pas le COD ici. Donc, le participe passé ne s'accorde pas avec lui. |
|
|
| Invité / Invité Mar 20 Oct 2015 - 18:16 | |
| Pour le dire plus simplement :
Le participe ne s'accorde pas, quand le pronom 'en' est employé sans le pronom relatif 'que'
Le participe s'accorde, quand le pronom 'en' est employé avec le pronom relatif 'que' |
|
|
Nombre de messages : 2537 Âge : 36 Pensée du jour : Accueille Date d'inscription : 12/01/2014 | Rulae / Le bruit et la pudeur Mar 20 Oct 2015 - 18:25 | |
| Je me méfie quand même de ce genre de règle, qui est valable jusqu'à ce qu'une exception surgisse.
|
|
|
| Invité / Invité Mar 20 Oct 2015 - 19:47 | |
| Evidemment, si on cherche une exception, on en trouvera toujours. C'est typiquement le genre de sujet qui divise les grammairiens, et on pourrait alors discuter durant des heures afin de savoir si on accorde ou non le PP.
Avoir quelques règles simples en tête permet d'éviter la plupart des fautes. |
|
|
Nombre de messages : 2537 Âge : 36 Pensée du jour : Accueille Date d'inscription : 12/01/2014 | Rulae / Le bruit et la pudeur Mar 20 Oct 2015 - 21:34 | |
| Ce que je voulais dire c'est que, plutôt que de s'en remettre à une règle "un peu à l'aveuglette" (même si ça marche la plupart du temps), je préférais essayer de comprendre la phrase (grammaticalement parlant). Ca permet de moins s'en remettre au hasard, de maîtriser. Mais après, j'aime la grammaire (parfois un peu trop) et je comprends que ce ne soit pas la tasse de thé de tout le monde |
|
|
| Invité / Invité Mar 20 Oct 2015 - 21:44 | |
| Ah oui, en effet, tu as raison, si on a le goût de décortiquer autant ne pas s'en priver. J'aime bien comprendre la grammaire aussi, c'est d'ailleurs essentiel pour pouvoir l'expliquer. J'étais plus dans la perspective "aide rapide" du topic, avec l'idée de fixer quelques règles simples qui fonctionnent le plus souvent. |
|
|
Nombre de messages : 475 Âge : 38 Date d'inscription : 08/05/2014 | amysdream / Pour qui sonne Lestat Mer 21 Oct 2015 - 19:17 | |
| - Rulae a écrit:
- Je pense que le mieux, pour y voir clair dans la fonction de chaque groupe de mots dans la phrase, c'est que tu reformules à chaque fois. La grammaire, c'est comme un puzzle, il faut déterminer quelle pièce est quoi et où elle va.
Le but est de savoir ce que remplace le pronom "en" et de déterminer ainsi avec quoi s'accorde le participe passé. Du coup, prends ta phrase, enlève le "en" et remplace-leur par ce qu'il est censé représenter. S'il représente le COD, alors le participe passé s'accorde avec lui.
Exemple : "(Une histoire d'amour comme) vous n'en avez jamais vu." => Enlève le "en" => Vous (sujet) n'avez jamais vu... quoi ? D'histoire d'amour comme celle-là (COD) => "en" remplace donc bien le COD et c'est avec lui que s'accorde le participe passé.
"(C'est un véritable ami), je ne pourrai jamais oublier les services que j'en ai reçus." => Je (sujet) ne pourrai jamais oublier (quoi ?) les services (COD) que j'ai reçus... de qui ? De ce véritable ami (complément) => "en" ne remplace pas le COD ici. Donc, le participe passé ne s'accorde pas avec lui. Je vais garder cet exemple qui me semble particulièrement pertinent et qui m'a permis de mieux comprendre ! Merci Rulae ^^ |
|
|
Nombre de messages : 475 Âge : 38 Date d'inscription : 08/05/2014 | amysdream / Pour qui sonne Lestat Lun 26 Oct 2015 - 20:21 | |
| voici la phrase que j'ai écrite "Tout n’était que ruines et désolations." Est-ce vous laisseriez ruine et désolation au pluriel ? Merci =D |
|
|