Bonjour/ Bonsoir, cela fait près d'un an que deux maisons d'édition veulent bien m'éditer et depuis je cherche à réunir la somme demandé qui est de 3200 € correction comprise avec 25% sur chaque livre vendu et 2800€ pour la deuxième sans la correction et le même pourcentage.
Aujourd'hui je me suis mise à chercher une maison d'édition moins cher, mais en attendant je suis tombée sur un forum qui dit que les maison d'éditions qui demande de l'argent sont des arnaqueurs. Pour le coup je me sens perdue et je demande de l'aide.
Merci beaucoup de vos futures réponses.

Alors, ce ne sont pas des arnaqueurs, puisque tu signes un contrat qui t'explique clairement ce que tu t'engages à payer. Nul ne t'oblige à signer.

Par contre, il est vrai qu'ils te font croire qu'ils sont le meilleur éditeur pour toi, alors qu'en effet, il n'y a normalement rien à débourser pour être édité. Ce dont tu parles, c'est du compte d'auteur.

Avant d'éventuellement te lancer là-dedans, il faut tenter de placer ton manuscrit chez des éditeurs à compte d'éditeur (tu trouveras des listes à foison dans la rubrique "Maisons d'édition"). Ceux-là ne te feront rien payer. Mais par contre, la sélection est rude, alors qu'un éditeur à compte d'auteur accepte tout le monde.

L'intermédiaire, c'est le prestataire de services, genre Edilivre. Tu peux ne rien débourser, pour un service minimum : sans correction ni couverture.

L'alternative à tout cela étant l'autoédition : toi-même édites ton propre livre.

Je te suggère de lire tranquillement les posts nombreux sur les maisons d'édition et l'autopublication, cela t'éclairera sûrement.

Mais par principe : se méfier des maisons qui disent pouvoir te publier sans avoir rien lu de toi (Persée, Mélibée, Baudelaire, 7écrit, etc. ). Il y a beaucoup de façons d'être publié sans dépenser autant (et de loin).

Merci beaucoup je vais faire ça alors ^^

Ma réponse en un seul mot : Fuis !
Voilà, ce type de maisons travaille grâce à la naïve crédulité de ceux qui les paient.

Coline a écrit:

Alors, ce ne sont pas des arnaqueurs, puisque tu signes un contrat qui t'explique clairement ce que tu t'engages à payer. Nul ne t'oblige à signer.

Oui c'est une arnaque quoi. Quand on est obligé de signer, ça s'appelle du racket ou de l'extorsion. Quand on essaie juste d'abuser de ton manque de connaissances dans un domaine pour te prélever une somme colossale avec ton consentement mal éclairé, ça s'appelle juste une arnaque

L'arnaque c'est quand on te fait payer quelque chose que tu n'obtiens finalement pas. Là tu as ton livre entre les mains, ce pour quoi tu as payé.  Et tu es parfaitement libre de faire viser le contrat par qui de droit, si tu es ignorant du domaine. C'est d'ailleurs vrai et conseillé pour tous les contrats que tu signes.

Il y aurait arnaque si les maisons en question assuraient proposer un compte d'éditeur, ou promettaient un  nombre mirobolant de ventes, ce dont, j'imagine, elles se gardent bien.

Attention à ne pas diffamer, quelles que soient ses inimitiés.

Je n'ai (volontairement) nommé personne, je ne diffame pas. Quand on vend une prestation très au-dessus des prix du marché en comptant sur la naïveté des clients potentiels, comme quand on profite de la faiblesse des personnes âgées pour leur vendre des prestations dont elles n'ont pas besoin (dernier exemple récent en tête : les installateurs de détecteurs de fumée qui vissaient un machin de 15 euros au plafond et facturaient 300 euros), on n'est peut-être pas un escroc stricto sensu, mais on n'est pas non plus accablé par le poids de ses valeurs morales.

Se rappeler aussi que certaines de ces maisons d'"édition" sont clairement hors-la-loi. Par exemple, certaines cachent volontairement le fait qu'elles ne proposent pas un contrat d'édition stricto sensu mais une prestation de service, ce qui est totalement illégal. Ce qui les fait basculer de fait dans le giron des arnaqueurs, au sens strict cette fois.

A contrario, si quelqu'un facture plusieurs milliers d'euros pour imprimer un bouquin *mais* met en avant sa différence d'avec une maison d'édition réelle ou avec un simple service d'impression *et* assure un SAV de dingue derrière (impression de haute qualité, relecture sérieuse de l'ouvrage, composition digne de figurer au catalogue de la Pléiade, reversement de 100% d'éventuels droits d'auteur, obligation de promotion de l'ouvrage aux frais de l'éditeur, etc.), ce n'est évidemment plus la même chose, car les choses sont claires et le prestataire offre une véritable plus-value.

Je ne vise donc personne en particulier. Si une de ces maisons d'"édition" se sent offensée par mes propos, c'est qu'elle reconnait elle-même avoir des pratiques douteuses, voire carrément hors-la-loi. Et c'est son problème.

fabiend a écrit:

Je n'ai (volontairement) nommé personne, je ne diffame pas. Quand on vend une prestation très au-dessus des prix du marché en comptant sur la naïveté des clients potentiels, comme quand on profite de la faiblesse des personnes âgées pour leur vendre des prestations dont elles n'ont pas besoin (dernier exemple récent en tête : les installateurs de détecteurs de fumée qui vissaient un machin de 15 euros au plafond et facturaient 300 euros), on n'est peut-être pas un escroc stricto sensu, mais on n'est pas non plus accablé par le poids de ses valeurs morales.

Se rappeler aussi que certaines de ces maisons d'"édition" sont clairement hors-la-loi. Par exemple, certaines cachent volontairement le fait qu'elles ne proposent pas un contrat d'édition stricto sensu mais une prestation de service, ce qui est totalement illégal. Ce qui les fait basculer de fait dans le giron des arnaqueurs, au sens strict cette fois.

A contrario, si quelqu'un facture plusieurs milliers d'euros pour imprimer un bouquin *mais* met en avant sa différence d'avec une maison d'édition réelle ou avec un simple service d'impression *et* assure un SAV de dingue derrière (impression de haute qualité, relecture sérieuse de l'ouvrage, composition digne de figurer au catalogue de la Pléiade, reversement de 100% d'éventuels droits d'auteur, obligation de promotion de l'ouvrage aux frais de l'éditeur, etc.), ce n'est évidemment plus la même chose, car les choses sont claires et le prestataire offre une véritable plus-value.

Je ne vise donc personne en particulier. Si une de ces maisons d'"édition" se sent offensée par mes propos, c'est qu'elle reconnait elle-même avoir des pratiques douteuses, voire carrément hors-la-loi. Et c'est son problème.

Pas mieux !

Peut-être que ce que j'ai écrit à ce sujet pourra t'aider :
http://www.florence-cochet.com/#!-editer-son-manuscrit/c3gc