Bonjour,

J'ai déjà été publié une fois, chez edilivre.

Je n'en suis pas spécialement contente. J'ai quelques regrets même.
Alors je me posais la question suivante : prochain projet, quelle publication ?
Financièrement, je n'ai pas de gros moyens. Mais malgré tout je me pose la question de l’auto-publication qui me parait, d'un sens, être une bonne alternative. Qu'en est-il de la publication en "grande" maison d'édition ? Folio, Flammarion et autre ? J'ai entendu dire qu'ils se préoccupaient moins des "nouveaux" auteurs, ce qui, pour mon premier ouvrage m'avait poussé à me tourner vers edilivre.

Avez-vous des conseils ?

En tout cas, merci pour ce forum très agréable.

Aujourd'hui, sans gros moyens à investir, il faut se tourner vers l'autoédition type Amazon, Kobo etc.
C'est absolument gratuit, et rapporte même un peu d'argent. En cas de succès, c'est même la possibilité de trouver un éditeur papier.

Déplacé au bon endroit.


Et pour répondre à ta question, il n'y a pas que les grandes maisons d'édition et l'autopublication : il existe tellement de maisons d'édition à compte d'éditeur que plusieurs topics y sont consacrés sur le forum. Tu peux donc tenter une maison plus petite, notamment celles qui acceptent les envois par mail, ça ne te coûtera rien.

Ce qui me dérange dans ton post de départ c'est "financièrement, je n'ai pas de gros moyens".

Edilivre n'est pas une maison d'édition, c'est un prestataire de service. (Les auteurs sont ses clients, pas les lecteurs.)

Quand on se fait éditer à compte d'éditeur, on ne paie RIEN. Ni le référencement, ni la couverture, ni la correction. Don on n'a besoin d'aucun moyen (sauf le traitement de texte pour écrire et l'accès internet pour l'envoi, si on se contente des maisons qui acceptent les manuscrits par ce biais).

Et comme le dit Birdy, il y a énormément de petites et moyennes maisons qui font du bon boulot.

Bonne chance pour tes recherches.

Je ne suis pas trop ton raisonnement... En effet comme le dit Florence, Edilivre n'est pas un editeur à proprement parler. Les "grosses" maisons d'editions sont peut etre moins à l'ecoute d'un premier auteur que dans une structure plus petite, mais ils sont surtout difficile d'accès et représente un peu le graal pour beaucoup d'auteurs, et je vois mal quelqu'un refuser d'être edité chez eux et préférer se tourner vers un prestataire de services sous ce prétexte (vu qu'ils ne s'occupent pas non plus vraiment des auteurs puisque ce n'est pas un éditeur)
Je te dirais en effet plutôt de viser des grosses mais aussi moyennes et petites maisons d'éditions à compte d'editeur, et si cela ne donne rien, songer plutôt à t'auto editer via Amazon par exemple.

Ça ne coûte rien à condition de ne cibler que les éditeurs qui acceptent les envois par mail, parce que, sinon, quand on cumule les frais d'impression (en recto simple et double interligne, excusez du peu), de reliure et d'expédition multipliés par le nombre d'éditeurs visés, on a vite fait de payer *très* cher.

Si ce n'est pas indiscret qu'es ce qu'il ne te plaît pas chez Edilivre? Pourquoi tu n'en es pas contente?

Skydarkrose a écrit:

Si ce n'est pas indiscret qu'es ce qu'il ne te plaît pas chez Edilivre? Pourquoi tu n'en es pas contente?

Probablement parce qu'ils se contentent de mettre le livre dans un grand catalogue sans aucune promo. Mais quand notre bouquin n'est pas assez bankable et qu'on ne souhaite pas donner d'argent à Amazon (qui ont pour but, rappelons-le, de faire disparaître tous les espaces culturels, comme les librairies, et comme ils ont fait avec Virgin), ça reste une solution honorable pour avoir notre bouquin entre les mains.

Noctis a écrit:

(qui ont pour but, rappelons-le, de faire disparaître tous les espaces culturels, comme les librairies, et comme ils ont fait avec Virgin)

Soit dit en passant, bon débarras. L'objectif de Virgin était aussi de faire disparaître les petits libraires indépendants. Résultat, les indépendants sont toujours là et Virgin a disparu, tel l'arroseur arrosé. Et puis, on dira ce qu'on voudra d'Amazon, eux au moins ne font pas dans la vente d'armes.