Bonjour à tous,
Mon premier roman, SAFEPOLE, vient d'être publié. En voici une courte présentation. Si vous avez des questions ou remarques, n'hésitez pas à me contacter ou à laisser un commentaire
► Couverture :
► Fiche technique :
Titre : SAFEPOLE
Auteur : Léonard Foggia
Type: roman
Genre : anticipation
Public : tous publics
Éditeur : EDITIONS CHUM
Nombre de pages : 272
Dimensions : 21cm*13cm*3cm
Disponibilité : sur Chapitre.com, Leclerc.com, Decitre.fr, Cultura.com, Amazon.com, Fnac.com, Lalibrairie.com, Priceminister.com (...) et en librairie, sur commande le plus souvent. Envoi privé sur Amazon.com via compte vendeur Australie-voyager.
Livre-Voyageur : NON
► Quatrième de couverture :
► Extrait :
Une redoutable tempête de neige sévit depuis des semaines dans le nord des États-Unis. Elle frappe de plein fouet une population impuissante, privée d’électricité. Les installations vieillissantes des producteurs d’énergie ne peuvent répondre correctement aux pics de consommation des zones urbaines dont les habitants, qui vivent majoritairement sous le seuil de pauvreté, sont totalement dépendants. Les morts se comptent par milliers. Le fatalisme et la dépression se répandent aussi vite que la peste au Moyen Âge.
Située en plein cœur du massif des Appalaches, Liberty ne subit pas cette vague de froid. Cité précurseur, elle fut conçue pour offrir à ses habitants un cadre de vie agréable en toute saison. Le dôme de protection hermétique qui la recouvre lui permet de résister à l’augmentation constante des catastrophes naturelles et aux variations extrêmes des températures constatées en Amérique du Nord depuis le début du siècle ; conséquences du réchauffement climatique et du dérèglement du phénomène météorologique El Niño.
Liberty est considérée comme le fleuron américain des Safepoles, ces cités ultramodernes qui accueillent les élites. Elle abrite le centre médical international BIOTOP où des recherches majeures sont menées en vue de comprendre des pathologies aussi rares que profitables à l’espèce humaine, si elles pouvaient être maîtrisées.
Son programme le plus ambitieux, qu’il mène en collaboration avec des centaines de structures médicales disséminées aux quatre coins du globe, s’appuie sur l’étude d’enfants aux prédispositions mentales singulières, pratiquement indécelables puisqu’elles sont confondues avec des troubles bénins de la personnalité que l’on traite à coup d’antidépresseurs et d’antiépileptiques.
Le quotient intellectuel des sujets dépasse rarement la moyenne, mais tous parviennent, d’une manière ou d’une autre, à maîtriser leur inconscient. C'est-à-dire qu’ils accèdent et interagissent avec tout ce qui échappe traditionnellement à notre conscience. Selon un consortium de scientifiques décriés, ils exploiteraient la majeure partie de leur potentiel cérébral, inutilisé aux trois quarts chez les individus lambda.
Repérer l’un de ces jeunes relève bien souvent du hasard, d’un concours de circonstances. Mais, une fois les symptômes formellement identifiés, il convient d’envisager son transfert à BIOTOP, pour examens approfondis.
Emma et Cassandre appartiennent à cette classe d’humains extraordinaires. Considérés par certains chercheurs comme ses représentants les plus prometteurs, ils sont confinés au laboratoire pour être étudiés sous tous les angles. Placés en quarantaine, ils vivent loin de leurs proches et s’épanouissent à l’abri d’un monde qui les rejette et fait mine de ne pas reconnaître leurs incroyables aptitudes.
Ce matin d’hiver, vêtus de combinaisons synthétiques moulantes truffées de microcapteurs qui évaluent en temps réel leurs paramètres vitaux, ils dessinent au réveil des scènes lugubres sur les murs tactiles de la chambre qu’ils partagent.
Adolescente de 14 ans à la longue crinière rousse et aux grands yeux verts, Emma termine les contours d’une pierre tombale blanche secouée par une tempête de feu. Plus jeune de quatre ans, Cassandre est un frêle garçon aux cheveux noirs en bataille. Il colorie deux hommes à terre, couverts de sang, dont l’un porte un badge floqué de ses initiales.
Leur complicité est évidente. Elle est même remarquable puisqu’ils sont aux antipodes l’un de l’autre en matière d’ADN, de statut social et de parcours. D’un point de vue génétique et administratif, rien ne les prédestinait à se côtoyer puis, un jour, à s’aimer.
Rien, à l’exception de leur don de prémonition.