Me suis toujours demandée combien de pages ferait mon roman Word en format imprimé. J'ai une obsession des 300 pages. C'est con, mais dans ma tête, il faut que mes romans dépassent ou flirtent autour de la fameuse barre symbolique des 300 pages.
C'est psychologique je crois. 
Mais bon après, en général je ponds entre 65 000 et 85 000 mots par texte. Je vais pas me forcer à écrire plus pour atteindre une certaine convention. J'écris en fonction de l'histoire et de sa trame. Même si je ne suis pas très à l'aise dans le format court (30 000/40 000 mots).

Ahava-brumes a écrit:

Me suis toujours demandée combien de pages ferait mon roman Word en format imprimé. J'ai une obsession des 300 pages. C'est con, mais dans ma tête, il faut que mes romans dépassent ou flirtent autour de la fameuse barre symbolique des 300 pages.
C'est psychologique je crois. 
Mais bon après, en général je ponds entre 65 000 et 85 000 mots par texte. Je vais pas me forcer à écrire plus pour atteindre une certaine convention. J'écris en fonction de l'histoire et de sa trame. Même si je ne suis pas très à l'aise dans le format court (30 000/40 000 mots).

Ahava-brumes a totalement raison, sa dépend de du rythme et l'intrigue de ton histoire. Par exemple pour mon premier roman, jai fait 200 page avec 82 mille et des poussières mots mais je sais pour le deuxième, il sera beaucoup plus long que le premier car il aura plus de chose à dire.

Livia K. a écrit:

Dans la maison où je travaille, on n'accepte pas les manuscrits en-dessous de 200 000 signes. Et entre 200 et 300 000, il faut vraiment que le roman soit bon.
Pourquoi ? Tout simplement parce que sinon, l'opération financière n'est pas assez intéressante. Voilà hein, on va pas se le cacher.
Donc chez nous, on ne lirait même pas ton manuscrit :/ mais enfin, ce n'est pas une généralité !

Je trouve ça un petit peu dommage de s'arrêter sur quelque chose d'aussi réducteur que la longueur d'un texte.

D'un point de vue financier, je ne comprends pas pourquoi l'opération ne serait pas assez intéressante. Un livre plus court ne coûte-t-il pas moins cher à fabriquer (compensant ainsi le prix de vente certainement plus faible) ?<-- question d'une novice qui ne connaît strictement rien au monde de l'édition ^^°

Tenshi a écrit:

Livia K. a écrit:

Dans la maison où je travaille, on n'accepte pas les manuscrits en-dessous de 200 000 signes. Et entre 200 et 300 000, il faut vraiment que le roman soit bon.
Pourquoi ? Tout simplement parce que sinon, l'opération financière n'est pas assez intéressante. Voilà hein, on va pas se le cacher.
Donc chez nous, on ne lirait même pas ton manuscrit :/ mais enfin, ce n'est pas une généralité !

Je trouve ça un petit peu dommage de s'arrêter sur quelque chose d'aussi réducteur que la longueur d'un texte.

D'un point de vue financier, je ne comprends pas pourquoi l'opération ne serait pas assez intéressante. Un livre plus court ne coûte-t-il pas moins cher à fabriquer (compensant ainsi le prix de vente certainement plus faible) ?<-- question d'une novice qui ne connaît strictement rien au monde de l'édition ^^°

Je confirme la problématique du financier par rapport au nombre de pages.
J'en suis l'exemple même : si mon livre n'avait pas été coupé en 2, il aurait du être vendu aux alentours de 25€.
Pour un premier roman... C'est compliqué, du coup il a été coupé en 2 parties à 13€.

J'avais 256250 caractères (espaces compris), 47 331 mots et au format A4 j'étais sur du 148 pages.
Au format papier, il a été publié à 193 pages, à 13€

CQFD

Tenshi : il y a des coûts incompressibles et le lecteur n'est pas forcément prêt à payer ce qui lui paraît trop cher pour trop peu de pages. D'un point de vue pratique, si le livre est trop court, ce n'est parfois pas possible de noter quelque chose sur la tranche.

Les maisons indiquent souvent 300'000 signes comme seuil mimimal. (350'000 chez Mnemos).

Après, si c'est un livre clairement jeunesse, les seuils diminuent.

Comme dit Florence, il y a des coûts incompressibles, bien sûr niveau fabrication on se dit que ça coûte moins cher, mais les salaires de l'éditeur, le correcteur, l'assistant..., le loyer des locaux, leurs frais annexes, etc, coûtent toujours pareil, que ce soit pour un bouquin de 90 pages à 7€ ou pour un bouquin de 250 pages à 18€ (je donne les prix au hasard).

En passant, Flammarion m'a dit : "Nous recevons les manuscrits uniquement par voie postale et vous rappelons aussi que nous n’acceptons généralement pas ceux faisant moins d’une centaine de pages."