Nombre de messages : 41 Âge : 32 Date d'inscription : 17/01/2015 | Idril Palanén / Petit chose Mar 19 Mai 2015 - 11:33 | |
| Hello la compagnie ! Voila je suis actuellement en train de terminer la correction du premier tome de Floriansa qui possède au final un prologue, 14 chapitres d'une douzaine de pages chacun et un épilogue. Le tout dépassant légèrement les 200 pages words. Quand j'ai vu le résultat, dans un premier temps je dois dire que j'étais assez contente de moi (ce qui est assez rare) mais quand je me suis posée cinq minutes pour y réfléchir, j'ai repensé à ce qu'avait dit un auteur que j'ai vu lors d'une conférence. Son premier roman était du genre policier certes, ce qui je suppose rend la chose différente pour un roman fantasy, mais il disait que lorsqu'un éditeur l'a appelé pour lui dire "ok, votre projet nous intéresse" il lui avait aussi reproché que le tout était bien trop long pour un premier roman et il avait dû réécrire et enlever certains passages pour que ça puisse rentrer dans la ligne de compte. Du coup en sachant que même si le premier tome de Floriansa fait un peu plus de 200 pages words, je sais aussi qu'il en fera plus en fonction du format choisi par la maison d'édition que je sélectionnerais (si jamais quelqu'un répond favorablement bien sûr ). Je me demandais donc si vous avez une idée du nombre de pages idéale pour un premier roman ? Pensez-vous que plus de 200 pages, c'est largement suffisant ou si je dois restreindre le nombre de pages ? |
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Nombre de messages : 4406 Âge : 32 Localisation : Un peu nulle part Pensée du jour : "Tout se perd, ton doc est corrompu, tout se perd, tu pleures sa mère" - Red-Scarf Date d'inscription : 09/06/2012 | Birdy / Édite Piaf Mar 19 Mai 2015 - 11:54 | |
| Bonjour Idril. En général, on parle plutôt en nombre de signes (espaces comprises) ou en nombre de mots, car le nombre de pages peut varier selon plein de critères (marges, interligne, police, taille du texte, etc.). Tu peux trouver le nombre de mots/de signes dans les statistiques de ton document word. A priori, 200 pages, ça doit faire dans les 50 000 mots, ce qui ne devrait pas être trop long . |
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Nombre de messages : 14911 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Mar 19 Mai 2015 - 11:58 | |
| Sur mon JdB (page 15), tu trouveras le détail des calculs effectués pour mon roman en cours (moi aussi, c'est le premier) J'ai 11 fichiers de 18-20 pages + 2 pour le prologue et l'épilogue. Soit un volume voisin de tes 200 pages C'est un livre assez gros. Je n'ai as encore commencé à chercher éditeur, mais je tiens la porte ouverte pour un éventuel découpage en 2 tomes.
C'est assez imprécis, les "pages". Ca dépend de la police utilisée et autres points de mise en page Les éditeurs te demanderont plutôt un nombre de caractères ou de mots tu auras ça dans en allant dans l'onglet "fichier" de la barre d'outils puis "propriétés"
Si ton "200" n'est qu'un premier tome = attention à ne pas effrayer l'éditeur. Les gros volumes et les sagas sont pour eux des paris plus difficiles |
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Nombre de messages : 756 Âge : 42 Localisation : Rennes Pensée du jour : Le doute m'habite... Date d'inscription : 13/08/2014 | yaksha / Blanchisseur de campagnes Mar 19 Mai 2015 - 12:06 | |
| Si tu est en times new roman police 12, 200pages, ça n'est pas tant que ça. Pour mon premier tome, j'ai fait 84k mots soit 491000 signes. Cela correspond à 263 pages. Et je n'ai pas eu de retours des éditeurs me disant que c’était trop long. 50 000 mots, pour un roman, c'est un petit roman ( ce qui est , comme le dit Séléné, plutôt bien pour les éditeurs) |
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Nombre de messages : 14911 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Mar 19 Mai 2015 - 12:14 | |
| De mon côté j'ai (sans compter Prologue et Epilogue) Nb mots = 143.054 Nb caractères = 810.712 Mais comme le texte est saucissonné, je n'ai pas un "nombre de pages word" sous les yeux...
Le rapport du nombre de mots au nombre de pages word dépend (outre la police) aussi beaucoup des retour à la ligne. Entre autres, du nombre de dialogues... |
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Nombre de messages : 41 Âge : 32 Date d'inscription : 17/01/2015 | Idril Palanén / Petit chose Mar 19 Mai 2015 - 14:20 | |
| Alors il est vrai que jusqu'à maintenant quand je regarde sur les sites d'éditeurs je vois toujours un ombre limité de caractères mais pas de nombre limité de pages. Quand je vois que le premier tome de Tara Duncan en livre poche fait plus de 500 pages, je me dis que j'ai encore de la marge. Surtout que je prévois de faire onze tomes en tout donc si je veux faire en sorte que les tomes soient de plus en plus gros, je pense que je vais en rester à mon chiffre actuelle. Pour les maisons d'éditions j'avais surtout pensé à Mnémos et à Bragelonne pour commencer parce que je sais qu'ils n'ont pas peur de débuter des grandes séries avec des nouveaux auteurs et si les deux refuses je comptais faire à appelle à des maisons d'éditions plus petites et pourquoi pas essayer avec une grande maison d'édition du genre Albin Michel. Sur Albin Michel, ils demandent un nombre de pages idéales entre 100 et 400 ce qui convient à mon roman. Sur Bragelonne, il n'y a rien d'indiqué à ce sujet et sur le site Mnémos, ils demandent juste que notre manuscrit contient plus de 350 000 caractères minimum mais il n'y a pas de maximum... Je suppose donc que les caractéristiques de mon roman leur conviendra... Bref, encore merci à vous pour vos réponses ! |
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Nombre de messages : 14911 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Mar 19 Mai 2015 - 14:44 | |
| Le nombre de caractères d'un livre n'est pas le même que celui d'une page word. Et même d'un livre à l'autre, le nombre de caractère change...
Prends des volumes dans ton étagère, en les choisissant d'éditeurs et collection différents Pour chacun d'entre eux, compte le nombre de lignes par page et le nombre de caractères par ligne Ca te donnera une petite idée
Et surtout = pense à regarder dans les propriétés de fichier de ton texte, pour disposer de son nombre de mots et de son nombre de caractères
Bonne chance / bon courage |
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Nombre de messages : 41 Âge : 32 Date d'inscription : 17/01/2015 | Idril Palanén / Petit chose Mar 19 Mai 2015 - 14:52 | |
| Merci Séléné pour ces infos et j'ai une dernière question. Sur la plupart des maisons d'éditions, ils demandent un interligne normal mais est-ce qu'un saut à la ligne entre les paragraphes et les dialogues gênes les éditeurs ou faut-il vraiment tout serrer même entre entre les différents points de vue sur un même chapitre au risque que les phrases ne leurs paraissent pas fluides du coup ? Je demande ça parce que mes chapitres changes parfois de points de vues des personnages et je peux donc passer d'une scène à l'autre comme on passe parfois du coq à l'âne et j'ai peur que si ne laisse pas d'espace pour marquer la différence, ça me retombe dessus du coup ? |
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Nombre de messages : 542 Âge : 48 Localisation : Morbihan Date d'inscription : 16/01/2014 | Kamandi / Gloire de son pair Mar 19 Mai 2015 - 15:00 | |
| 1er roman également... 88 630 mots environ, soit 300 pages approximativement au format "livre".
Selon moi, un 1er roman idéal doit faire entre 300 et 400 pages. Au delà, ça commence à faire beaucoup. |
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Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Mar 19 Mai 2015 - 15:14 | |
| Réponse personnelle: autant de pages que tu veux. Ou alors autant de pages que nécessaire si tu tiens à développer ton histoire.
Evidemment quand on commence à écrire un roman, des tas de questions nouvelles se posent surtout si l'on a écrit des textes courts avant. Conseil: te laisse pas bouffer ou trop bouffer par ce genre de questions. Il y a des modes quasi-cycliques: des fois les éditeurs préfèrent les romans longs d'au moins 200 ou 300 pages et des fois il reviennent à des sortes de "standards" plus modestes, des romans courts. A mon avis , imprévisible ce genre de truc. Comme m'a dit un éditeur une fois à qui je posais cette question: mieux vaut court et bon et que long et ennuyeux. |
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Nombre de messages : 7925 Âge : 86 Date d'inscription : 21/11/2014 | Pangolin / Très premier degré Mar 19 Mai 2015 - 15:22 | |
| - Shub a écrit:
- Comme m'a dit un éditeur une fois à qui je posais cette question: mieux vaut court et bon et que long et ennuyeux.
On peut donc faire long et bon ? Quelqu'un m'en parlait récemment. Marrant, c'était pas à propos de livres... Enfin bon. Trois cent pages, c'est beaucoup ? Pourtant quand je lis le journal ou autres, les livres qui sortent on l'air plutôt de tourner au-dessus, un peu comme les films maintenant au cinéma, j'ai l'impression que ceux de moins de deux heures se font rares... |
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Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Mar 19 Mai 2015 - 15:30 | |
| Pas forcément. J'ai un vague souvenir que "les gens heureux boivent du café" de Martin-Lugand est assez court. "L'histoire du fakir enfermé dans l'armoire Ikea" que je n'ai pas encore lu mais que je vais lire n'est pas très long. Bon quand même 260 pages environ en format poche ce qui doit faire dans les 120 pages format Word. En remontant dans le passé (pas si lontain) on peut citer Beckett, Sartre, Duras et surtout Thomas Bernhard (une de mes icones) qui ont écrit des romans courts, voire très courts. Je tiens "Le neveu de Wittgenstein" de Bernhard (court, même très court) pour un des meilleurs romans que j'ai lu et relu des dizaines de fois. |
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| Invité / Invité Mar 19 Mai 2015 - 15:43 | |
| Je pense que tout dépend du registre dans lequel se situe le roman. Il me semble que pour tout ce qui est fantasy (corrigez-moi si je me trompe, je n'y connais rien) la mode est au gros pavé. Pour une littérature plus généraliste, la taille influe peu, il y a de tout (on peut rajouter Camus et bien d'autres à ta liste Shub). |
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Nombre de messages : 1512 Âge : 36 Date d'inscription : 02/03/2013 | Gwenouille / Roland curieux Mar 19 Mai 2015 - 15:56 | |
| Polar et Fantasy, ce n'est pas le même public et il se peut qu'on lui ait demandé ça car un roman plus long coute plus cher à éditer. Or, si c'est son premier roman, ils ne peuvent pas garantir un nombre minimal de ventes puisqu'ils ne savent pas comment réagira le public à son œuvre. Je dirais qu'en Fantasy on te pardonnera plus facilement un roman long car c'est plus dans les mœurs, mais aussi qu'au final, cela dépend des maisons d'édition. Certaines sont réticentes, d'autres le sont moins. Puis en général, une maison d'édition ne refusera jamais un roman génial sous prétexte qu'il est long. Tout au plus, elle demandera à l'auteur de raccourcir son texte ou lui proposera de l'éditer en 2 tomes. |
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Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Mar 19 Mai 2015 - 17:10 | |
| - Totalement hors sujet :
Mon point de vue sur une partie de l'histoire de la littérature est le suivant: pardonnez-moi si je me trompe et corrigez-moi. Depuis la fin de la Guerre jusqu'en gros aux années 80, on achetait des livres car l'auteur était un auteur-phare. Le meilleur exemple pour moi est Duras. Il y a eu Kundera aussi mais depuis qui sont les auteurs-phare ? Où sont donc passés les auteurs-phares, en France tout du moins ? Le premier qui dit Houellebecq a droit a au moins un sourire condescendant de ma part. Du coup on achetait des livres pas pour leur taille (critère qui semble déterminant ici ou ailleurs) mais pour leur auteur et les gens se foutaient bien de la taille. Houellebecq est un "nihiliste postmoderne" et il a amorcé (ou traduit) ce mouvement auquel on assiste actuellement dans l'actualité et dans les mœurs et opinions parfois. Il a engendré certains humoristes (so-called) comme Dieudonné par exemple. En poussant plus loin, certains évènements tragiques de l'actualité me semblent impulsés ou trouvent leur source dans ce "nihilisme postmoderne": c'est un point de vue qui me semble avoir échappé totalement ou partiellement aux analystes politiques quand ils parlent par exemple de l'essor de l'islamisme radical en invoquant qu'il s'agit d'une certaine lecture de leur Livre, une lecture dans un sens seulement, celui d'un fanatisme radical. Oui, mais pourquoi cela arrive-t-il maintenant alors que cette religion existe depuis des siècles ? Pardon de dériver du sujet initial mais je crois que tout est lié. Et souvent il manque des analyses de fond ou qui essaient d'aller un peu plus en profondeur sur des questions apparemment simples pouvant éventuellement trouver un point de départ avec la littérature. On ne peut pas dissocier l'évolution ou certaines tendances actuelles de l'histoire avec ou de la littérature au travers de ses aspirations , de ce que les gens recherchent en achetant tel ou tel type de livre ou d'auteur. Et dans quoi et en qui ils se reconnaissent ou croient parfois se reconnaître. Bien sûr faire de simples ou simplistes relations de cause à effet serait totalement erroné. P.S. Pardon de cet écart par rapport au sujet initial.
Revenons au sujet. |
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