Un article qui a 15 ans déjà, mais qui me semble toujours valable sur la façon dont fonctionnent les services de manuscrits.

De quoi répondre à quelques interrogations souvent soulevées dans cette section, éclairer d'un jour nouveau ou conforter, au choix.

Merci Coline, c'était une lecture intéressante, et même amusante ; c'est sympa de voir l'envers du décor avec les extraits d'analyses critiques (ça me donnerait carrément envie de lire un article de "morceaux choisis")

Je trouve la fin très décourageante.

Passionnante lecture, merci Coline . Et c'est effectivement très actuel. Finalement, je trouve ça assez rassurant que tous les manuscrits soient lus, même si ce n'est que la première page. Comme quoi, ça prouve bien qu'il faut travailler le début de son roman !

Je trouve ça assez dur aussi. Employer le mot "déchet" dans le contexte des manuscrits, je trouve ça très excessif. Et pas très respectueux. 

Les chiffres ont peut-être augmenté depuis 15 ans, tout de même (ou diminué, dans le cas de certaines ventes ou statistiques). Mais dans l'idée, oui, c'est très actuel.

J'ai du mal à voir en quoi c'est dur ou décourageant, c'est pas loin d'être les mêmes débats et les mêmes phrases qu'on lit sur JE...

Ce n'est pas parce que ça se dit aussi ici que ce ne doit pas être décourageant.

Pour moi, c'est dur dans le sens où ce sont des témoignages anonymes. On a réellement une description de l'intérieur, autrement dit une parole qui est réellement assurée et importante.

Et quand je lis que, pour être publié, il faut être une jeune femme de vingt ans au physique avantageux, eh bien je trouve ça assez décourageant, oui, si ce n'est affolant.

Jezebeth a écrit:

Et quand je lis que, pour être publié, il faut être une jeune femme de vingt ans au physique avantageux, eh bien je trouve ça assez décourageant, oui, si ce n'est affolant.

Ça reste le lot de certaines maisons, cela dit, ce n'est pas une généralisation.

Et ce n'est pas non plus un scoop. On sait bien que certaines maisons cherchent le coup marketing avant la qualité littéraire. D'où l'intérêt d'étudier la ligne éditoriale, le nom des auteurs publiés et l'ouverture faite aux primo-romanciers avant d'envoyer son manuscrit.

Le coup marketing, outrepassons, mais le physique des auteurs ? Où va-t-on ?
Que ce ne soit pas une généralité, j'en conviens, et fort heureusement d'ailleurs. C'est le simple fait que cela existe qui me répugne. Je ne sais pas, je dois être niais et naïf. xD

Je confirme pour le physique. A talent égal, la jeune blonde pas trop vilaine trouvera bien plus aisément la maison d'édition.

Citation :

Je confirme pour le physique. A talent égal, la jeune blonde pas trop vilaine trouvera bien plus aisément la maison d'édition.

Tu as des sources ? Parce que sans être naïve, et même si certaines maisons ne se désintéressent pas du physique, ça m'a quand même l'air d'être un jugement à l'emporte-pièce.

Je ne comprends pas comment on peut savoir si l'écrivain est une jeune femme blonde à gros nénés rien qu'en lisant un manuscrit???? Il faut déjà être sur la table du comité de lecture, et être arrivé là, déjà, c'est plutôt encourageant.

Et la fille de 20 ans physiquement intelligente, elle pourra écrire un grand chef d'oeuvre, un best-seller; on la prendra pas plus au sérieux et on attribuera ses succès à ses seins.
Alors que le même roman écrit par un jeune mec de 20 ans, on titrera au nouveau Radiguet...

Faut-il envoyer la photo d'une belle blonde avec son manuscrit?

La preuve : http://www.lafilmotheque.fr/site/wp-content/uploads/AVT_Marguerite-Duras_9551.jpeg

Bon ok je sors :-)