Nombre de messages : 25 Âge : 51 Date d'inscription : 09/02/2014 | darwenn / Petit chose Lun 4 Mai 2015 - 9:23 | |
| Bonjour à tous. J'espère ne pas m'être trompé de rubrique sur votre forum.
Mon roman est terminé, il a été mainte fois relu, corrigé etc.. Et je me pose cette question :
Je vais prochainement l'envoyer à 10 éditeurs que je vais sélectionner et cibler. Si aucun ne me donne d'avis favorable, ce ne sera pas la joie mais... si ( et seulement si comme disait un certain mathématicien ) plusieurs éditeurs acceptez mon manuscrit, je serai plutôt embarrassé : Lequel choisir ? Selon quel type de contrat ? Ou selon quels critères par rapport à un autre. Car je vais cibler des éditeurs modestes, mais un ou deux gros. Je sais qu'en ciblant un gros éditeur j'ai peu de chance d'être lu ( je ne me suis pas encore fait un nom...) et pire encore ; je risque de ne recevoir une éventuelle réponse qu'au bout de nombreux mois. Et ce qui m'inquiète c'est par exemple si un petit éditeur accepte de publier mon livre ( ce qui sera déjà une grande joie ) et que j'accepte le premier venu, j'ai peur d'être déçu si quelques semaines plus tard un gros éditeur me répond que finalement il accepte de le publier. Il sera trop tard mais je serai sans doute déçu.
Que me conseillez vous ? |
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Nombre de messages : 248 Âge : 75 Localisation : Saint Maur (Indre) Date d'inscription : 16/12/2013 | gilles / Autostoppeur galactique Lun 4 Mai 2015 - 9:31 | |
| Une idée Darwenn, attends donc la première réponse positive pour te poser cette horrible question. Tu risques de faire une belle économie de neurones. |
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Nombre de messages : 3363 Âge : 33 Date d'inscription : 31/10/2008 | Hobbes / Attention : chat méchant Lun 4 Mai 2015 - 9:34 | |
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| Invité / Invité Lun 4 Mai 2015 - 9:38 | |
| Tu envoies d'abord aux gros et tu attends leur réponse. Si par gros tu entends Gallimard ou Grasset, tu auras une réponse en moins de deux mois. |
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Nombre de messages : 25 Âge : 51 Date d'inscription : 09/02/2014 | darwenn / Petit chose Lun 4 Mai 2015 - 10:10 | |
| Merci pour ces conseils |
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Nombre de messages : 331 Âge : 43 Date d'inscription : 19/05/2014 | paty / Tapage au bout de la nuit Lun 4 Mai 2015 - 13:25 | |
| Déjà pose-toi la question de ce que tu veux. La visibilité, les DA élevés ou juste être édité ? C'est peut être bête mais ça va déterminer ton choix final. Les trois à la fois, oublie ! Tu n'auras pas de gros DA avec les grosses ME. Et tu auras plus de DA en petite ME mais moins de visibilité. Si c'est le cas trois, bah peu importe, va à celle qui te parle le plus. |
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| Invité / Invité Lun 4 Mai 2015 - 13:52 | |
| Et puis, rien de mieux que d'avoir une réponse positive pour relancer les éditeurs. Certains sont alors très réactifs, d'autres non... tant pis pour eux ! |
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Nombre de messages : 542 Âge : 48 Localisation : Morbihan Date d'inscription : 16/01/2014 | Kamandi / Gloire de son pair Lun 4 Mai 2015 - 14:53 | |
| Je suis dans une situation similaire (en attente de réponses de ME) et surtout, j'ai remarqué que le cas s'était déjà produit avec certains auteurs présents sur le forum (tant mieux pour eux !).
Je me pose un peu la même question, pas tant en ce qui concerne "un gros éditeur" mais plutôt entre des "petits". D'après mes recherches il existe un certain nombres de ME assez voire très récentes n'ayant que 1 ou 2 ans d'existence. Ma crainte est qu'un éditeur débutant veuille m'éditer, avec tous les risques que cela comporte (un budget serré, peu de visibilité, des moyens très modestes, une politique éditoriale privilégiant le numérique car moins risqué, etc etc) alors qu'un autre pas forcément plus "gros" mais déjà plus ancien,plus installé me contacte 6 mois plus tard. |
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Nombre de messages : 331 Âge : 43 Date d'inscription : 19/05/2014 | paty / Tapage au bout de la nuit Lun 4 Mai 2015 - 15:03 | |
| Il faut bien commencer quelque part. Tout le monde ne décroche pas la grosse ME d'entrée. On publie chez les petits puis on grandit et interesse les grands. Le tout est de bien se renseigner sur les petites ME. La jeunesse n'est pas tant le problème. Il faut savoir juste à quoi on s'attend quand on signe. Ne pas exiger une promo de ouf à une petite ME.
Dans tous les cas, commencez effectivement par le plus gros. Si vous n'êtes pas patients alors allez chez les plus petits mais en sachant ce qui vous attend.
Maintenant il y a de bonnes petites ME qui ont fait émerger des auteurs. Je pense par exemple à Sophie Jomain chez Rebelle qui a signé à la suite pour j'ai lu. |
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| Invité / Invité Lun 4 Mai 2015 - 15:07 | |
| - Kamandi a écrit:
- D'après mes recherches il existe un certain nombres de ME assez voire très récentes n'ayant que 1 ou 2 ans d'existence. Ma crainte est qu'un éditeur débutant veuille m'éditer, avec tous les risques que cela comporte (un budget serré, peu de visibilité, des moyens très modestes, une politique éditoriale privilégiant le numérique car moins risqué, etc etc) alors qu'un autre pas forcément plus "gros" mais déjà plus ancien,plus installé me contacte 6 mois plus tard.
C'est pourquoi il vaut mieux envoyer d'abord aux éditeurs les plus attractifs (avec de bons diffuseur et distributeur, et un peu expérimentés), avant de viser les plus petits, les plus débutants. Pour autant, si une réponse positive devait arriver, ça reste une bonne raison de relancer les autres. De plus, il y a de petits éditeurs qui acceptent de patienter, sachant bien qu'ils ne pourront offrir ce qu'il y a de mieux. Personnellement pourtant, je trouve que faire patienter trop longtemps un éditeur qui a dit oui n'est pas très respectueux. Si on n'est pas sûr d'être convaincu par un éditeur, ça ne sert à rien d'envoyer son manuscrit. Enfin, il y a un moment où il faut arrêter d'espérer. Si on veut éviter les regrets, on peut prévenir les éditeurs encore en course que l'on a signé ailleurs et qu'ils n'ont plus besoin d'étudier le manuscrit. |
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Nombre de messages : 3794 Âge : 48 Localisation : Suisse Date d'inscription : 19/10/2014 | Florence_C / Sang-Chaud Panza Lun 4 Mai 2015 - 20:36 | |
| Mon recueil de nouvelles a été accepté par deux petits éditeurs qui me tentaient tous les deux.
J'ai choisi celui avec lequel j'avais déjà travaillé... Mais en terme de contrat, ils se valaient. Maintenant, j'attends... |
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Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Mar 5 Mai 2015 - 0:17 | |
| Suffit de bien se renseigner avant: délai pour répondre, visibilité, importance et dans lesquels t'as le plus et le moins envie d'être publié. Si tu ne fais qu'envoyer des bouteilles à la mer, c'est sûr qu'il faut pas t'attendre à des miracles. Ça fait partie du boulot. |
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| Invité / Invité Mar 5 Mai 2015 - 8:39 | |
| Je me suis posée le même genre de questions il y a quelques temps. Je n'ai d'abord envoyé mon roman qu'à des ME acceptant les envois par mail. Mon roman a été accepté (après corrections selons leurs indications) par une maison d'édition "moyenne" je dirais. Et j'ai reçu un avis super positif (mais ça ne collait pas avec la collection) d'une maison d'édition jeunesse. Du coup je me suis dit "S'il a été apprécié par 2 ME si ça se trouve il aurait pu etre accepté par une ME plus importante ou une ME que j'adore" j'avais peur d'avoir des regrets puisqu'en fait je n'avais pas tenté chez beaucoup et pas fait d'envois papier. Mais au final je suis redescendue un peu sur terre, déjà et ensuite j'ai réalisé que la ME qui m'avait acceptée me convenait tout à fait : Pas énorme certes et n'existe que depuis 5 ans mais bien distribuée, très bon contact avec l’éditeur et mon roman s'inscrit bien dans leur ligne éditoriale. Je me suis dit qu'en fait c'etait peut être mieux pour un premier roman une ME comme cela, à taille plus humaine, parce qu'un premier roman chez Gallimard/Grasset et autres doit être noyé dans le flot des autres romans. De plus cela ne doit pas permettre une relation privilégiée/personnalisé avec l’éditeur. Alors disons qu'être accepté par une grosse ME ça doit etre fort sympa pour l'ego, et peut etre pour recevoir un à valoir, ce qui n'est pas négligeable, mais ce n'est pas forcément non plus la panacée. Donc : vise d'abord des grosses ME si tu veux et/ou des maisons d'editions que tu aimes/qui te parlent surtout pour être sur de ne pas avoir de regrets, et si plus tard tu reçois un oui d'une plus petite maison d'edition : renseigne toi bien sur elle, voit les pour et les contre, comment se passent les contact, si elle est bien distribuée etc et si tu ne le "sens" pas tu pourras toujours la faire patienter un petit peu en prévenant les autres ME comme le dit Coline par un "J'ai été accepté par bidule, mais j'aimerais avoir votre réponse avant d'accepter car j'ai vraiment une préférence pour vous " un truc comme ça Quoiqu'il en soit c'est déjà tellement rare/précieux d'être accepté par UNE maison d’édition qu'il ne faut peut etre pas se prendre la tête avec ce genre de questionnements avant le moindre retour Bonne chance à ton roman en tout cas. |
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Nombre de messages : 223 Âge : 39 Date d'inscription : 13/12/2014 | Ombelle / Autostoppeur galactique Mar 5 Mai 2015 - 9:55 | |
| Le nerf de la guerre, pour une ME qu'elle soit petite ou grande, c'est la distribution. Avant d'envoyer un manuscrit à une ME, regarde par qui elle est distribuée. Si c'est de l'auto-distribution ou un petit distributeur, quelles que soient les qualités de l'éditeur par ailleurs, il en vendra très peu et le montant de l'à-valoir (s'il y en a un) sera en fonction. Liste des "bons" distributeurs : http://stoni1983.over-blog.com/article-une-liste-de-bons-distributeurs-116542856.html Sinon, le conseil commencer par les plus gros pour aller vers les plus petits me semble judicieux. |
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Nombre de messages : 271 Âge : 32 Pensée du jour : "Au revoir !" dit l'aveugle. (Prévert) Date d'inscription : 29/06/2013 | Gaitay / Autostoppeur galactique Mar 5 Mai 2015 - 12:15 | |
| Bonjour, J'ajoute mon grain de sel pour répondre sur le point "importance du diffuseur/distributeur d'une maison d'édition". Point tout à fait capital, c'est vrai. Seulement, Stoni confond distribution (gestion logistique) et diffusion (équipe de représentants sur le terrain, c'est-à-dire le nerf de la guerre). Et je ne suis pas d'accord avec les généralisations qu'il peut faire sur son blog : certains grandes boîtes de diffusion/distribution font un boulot remarquable sur certains titres et font couler d'autres maisons (petites ou moyennes), noyées dans un flot de publications plus vendeuse. Un bon diffuseur, ça n'existe pas ; même les plus gros comme Interforum ou Harmonia Mundi ont des détracteurs... Et, en contrepoint, certains diffuseurs de plus petite taille parviennent à placer plus de livres, du fait d'un catalogue plus resserré et plus spécialisé (je pense à Daudin, par exemple). Il faut donc nuancer ce point de vue et ne pas généraliser du style : petit diffuseur ou auto-diffusion = méventes. J'ai travaillé dans une maison d'édition qui s'auto-diffusait, et le pôle commercial parvenait à avoir des offices vraiment conséquents (à hauteur de 60 à 70% du tirage initial !) avec un taux de retour très faible (15% environ)... L'auto-diffusion, lorsqu'elle est bien gérée, a de réels atouts. Ce n'est pas qu'un choix d'amateurs, loin de là. Pour le reste, et pour me rapprocher de la question initiale, je plussoie Gilles : si le cas de figure se présente, ça sera un problème de riche... En attendant, mieux vaut ne pas trop y penser ^^ (si et seulement si, comme tu l'as bien dit, darwenn ). |
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