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 écrire quand on est amoureux(se)

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Patricia Douce
   
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Patricia Douce  /  Pour qui sonne Lestat


Amoureuse ou pas, j'ai toujours quelque chose à écrire...Je ne peux m'en empêcher study :write:
http://patricia.douce.free.fr/
 
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Ce n'est pas une relation à distance, dans mon cas précis ; je suis au bord de la dépression depuis un an avec cette histoire et à côté tout me parait dérisoire. Je pense sans arrêt à ça, avant écrire était un échappatoire mais maintenant ça me bouffe même pendant que j'écris... Je me retrouve là devant mon clavier comme une c*****, je ne vis plus ce que j'écris, ça me semble creux et artificiel, du coup j'arrête.
 
DC
   
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DC  /  Gueule d'ange et diable au corps


Certes. J'avais mal compris.

 
Ahava-brumes
   
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Ahava-brumes  /  Sang-Chaud Panza


Si tu n'arrives pas à te concentrer sur un projet linéaire, tu peux simplement écrire des fragments pour exprimer ce qui te passe par la tête. Tu regroupe ces fragments dans un dossier spécial, un jour une idée viendra, un projet nouveau naitra et peut-être même que tu arrivera à insérer tes fragments dans ce nouveau projet (c'est ce qui m'est arrivé, j'écrivais en mode "random" puis finalement, certains passages me semblent utilisables pour un projet qui apparait limpide dans ma tête, relativement bien avancé d'ailleurs).
Peut-être que ces fragments ne seront jamais utilisables, mais au moins tu aiguiseras ton écriture, ton style, écrire pour la forme, c'est bien aussi.
Tu n'es peut-être pas prête pour mener un récit de bout en bout aujourd'hui, mais écrire pour entretenir la plume, c'est pas plus mal. Détends-toi, ce n'est pas grave.
Smile
 
Tine
   
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Tine  /  Tapage au bout de la nuit


Bonsoir,

j'ai lu rapidement.... pour être passée par là ce qui m'inquiète c'est le mot dépression !

Si tu sens que tu en commence une, pas juste une déprime, alors n'attends pas pour te faire soigner...
Tu n'écriras rien de bon car c'est une vraie maladie du cerveau !

Je me souviens de cette époque et que mes idées tournaient en boucle jusqu'à l'obsession. Je n'avais pas compris que j'allais si mal, c'est mon médecin qui a tout de suite su...
Et après, dès que la médecine a fait fait effet, j'ai compris ce que j'avais risqué...
J'ai arrêté le traitement dès que je suis allée mieux (3 mois) pour ne pas tomber dans l'addiction (au delà du 4ème mois).
L'inspiration est revenue dans la foulée...

Alors bon courage à toi et avant de penser à écrire pense d'abord à toi et à aller mieux... le reste suivra

:love:
 
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Invité  /  Invité


Merci pour vos conseils.
Je suis allée voir le médecin Tine et il m'a rassurée Smile C'est un état dépressif passager, rien de plus et rien à voir, visiblement, avec ce que tu as pu endurer...
J'allais justement vous demander votre avis sur quelque chose qui me travaille. ça fait un an que je n'écris plus rien ou des essais ridiculement avortés, parce que toutes mes tentatives me semblent artificielles et nulles en comparaison avec ce que je vis. C'est la première fois que l'écriture ne me semble pas supérieure à l'existence réelle et je le vis plutôt mal. Je me demandais si le fait d'écrire, ne serait-ce que pour moi, ce qui m'arrive, ne m'aiderait pas à la fois à prendre du recul sur mon histoire et à renouer avec l'écriture, car je n'arrive pas à me concentrer sur une autre chose, c'est impossible. Parfois les expériences personnelles donnent naissance à de très beaux romans. En même temps, est-ce que je ne risque pas de m'enfermer dans mon trip ? (je ne sais pas si je suis très claire...)
Peut-être certains d'entre vous ont déjà vécu ce genre de situation et pourraient m'éclairer.
 
Marc Valcoric
   
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Marc Valcoric  /  Autostoppeur galactique


J’ai toujours écrit, avec plus ou moins de résultat, d’inspiration et parfois juste des textes alimentaires. Mais j’ai eu des mises en parenthèses, où les mots ne viennent plus. Pour faire le lien avec ton histoire, j’ai un peu stagné au début de ma dernière relation, plus enclin à me centrer sur la dame. Elle était libraire (elle l’est toujours d’ailleurs, j’ai tendance à différencier celle d’avant et d’aujourd’hui, la mère de mes enfants, comme deux entités opposées), et mes mots l’ont charmé autant que le reste… Ce fut donc facile, soutenu, inspiré même, dans les premières années de notre vie commune.
Puis les enfants sont venus, une nouvelle vie, et un blanc total dans mon écriture, hormis pour le travail. Mon cœur empli et ma tête de même. Aucune place pour autre chose. Ils sont maintenant le centre de mon existence, et tout s'organise en fonction de l'école, du sport, du repas... (Je profite des devoirs pour écrire...)
Quand madame m’a quitté, ce mélange de trahison, tromperie, mensonge, un monde qui s’écroule, une dépression sous-jacente mais que j’ai anticipée, reconnaissant les symptômes, mes enfants à m’occuper, ma vie à réorganiser, et pourtant l’envie d’écrire est revenue. Par petites touches, sur la pointe de la plume. D’abord des lettres à mes amis lointains, puis des textes sur mon passé, notre passé commun, avec l’optique qu’un jour mes enfants lisent… Donc avec prudence, sans rancœur, sans jugement, témoignage des bons moments.
Il y a un an, j’ai quitté notre ancienne maison commune, et dernièrement, c’est revenu, d’un coup, retrouvant d’anciens textes, avec l’envie et l’inspiration pour reprendre mon travail.
Aujourd’hui, je suis apaisé et l’écriture me vient naturellement, une certaine rouille pour le bon style qui collerait à mon imaginaire, souvent déçu, mais c’est reparti.
Toi aussi, tu écris, et même très bien. Et tes mots savent refléter ton état d’esprit, créant même une intrigue, des zones d’ombre. Un passage à vide, peut-être, mais c’est juste un passage. Cela reviendra. Et pour cela, nous sommes tous différents. J’ai pris comme moteur mes enfants et mon histoire avortée, toi, c’est peut-être ce site, ce poste, tes interrogations, puis cela reviendra, même si cela doit passer par un écrit introspectif sur ton histoire.
Ecrire n’est jamais un état passager ! Mais l’inverse, pour celui qui écrit, oui.
http://retoursepia.wix.com/entre
 
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Merci pour ton témoignage, Marc. En effet, l'arrivée des enfants c'est une étape importante dans la vie qui doit bouleverser notre rapport à l'écriture, et j'imagine que les ruptures, les divorces, ne sont pas des étapes faciles... Je suis tout à fait d'accord avec le fait que l'écriture n'est pas un état passager; c'est la page blanche qui l'est. Je vais essayer de parler de cette histoire parce que c'est la seule issue possible pour le moment et la seule chose dont j'ai besoin tant en ce qui concerne ma vie personnelle que mon écriture (en fait, les deux sont liées). Je ne suis pas une fane du principe "se servir de sa vie pour écrire"; par principe, écrire c'est explorer d'autres horizons, cela nous en laisse la possibilité. Je trouve ça complètement nombriliste à mon âge mais je crois qu'il m'est nécessaire d'en passer par là.
 
Tine
   
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Tine  /  Tapage au bout de la nuit


Bien en un sens, je suis contente que ce ne soit qu'une "déprime" passagère....
Pour le reste, pour moi, il y a deux cas possibles puisque je ne connais ton histoire.
Soit tu as besoin d'écrire pour vivre, c'est ton taf ! Et dans ce cas là, il faut trouver vite une solution !
Soit tu aimerais que cela devienne une activité pro mais cela ne l'est pas encore et là, il y a moins d'urgence !

A te lire, je ressents que tu es absolument obnubilée par cette envie d'écrire. Mais peut-être essayes tu un peu trop de forcer la chose. Comme tu n'y arrive pas tu déprimes. Comme tu déprimes, tu n'y arrive pas...
Le serpent qui se mord la queue.

Si ta vie perso est vraiment super en ce moment, essaye d'en profiter... lâcher du lest coté écriture...

Réfléchir calmement, à comment venait l'inspiration avant, tes moments préférés pour écrire, les musiques que tu écoutais...
Garder toujours un calepin à proximité pour prendre des notes au cas où une idée vienne quand tu ne l'attends pas... mais surtout te détendre !!!
 
V. Desclos
   
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V. Desclos  /  « fkshdgk bla bla #zbūñ,, »


Alors, si je peux me permettre de donner un témoignage, j'ai développé un concept d'écriture marrant avec ma copine ce dernier mois.

J'ai appelé ça "Muse bipolaire". Elle me sert de Muse et je lui écris des poèmes sur deux bases d'écriture distinctes.

Quand elle est à mes côtés, je prends un carnet et je m'adonne à un poème en écriture automatique, en laissant l'impulsion déterminer ce qui sera couché sur le papier. Il y a eu récemment un résultat que je trouve plutôt pas mal. Cette facette-là, je l'ai appelée la "Muse amphibologique".

Quand elle n'est pas là, que je songe à elle et qu'elle m'inspire, je choisis une forme médiévale (ballade, rondeau, etc.), je pense au premier mot qui me passe la tête, je vais chercher un synonyme sur internet, je prends sur 1001rimes.com des mots rimant avec celui-là, et je comble le reste pour obtenir un poème mi-improvisé, mi-contrôlé, répondant en tout cas à une forme fixe. Cette seconde facette, je l'ai appelée la "Muse Despotique".

Voilà comment l'amour m'inspire : en utilisant les clichés romantiques les plus dégoulinants du monde, et en tentant de les transformer en quelque chose d'inédit.

Elle, elle est charmée par l'idée qu'elle m'inspire des tonnes de trucs, même si elle trouve les résultats esthétiques parfois hyper-loufoques (ce en quoi je ne peux guère la blâmer).

Enfin, ce que je vous raconte est peut-être un peu hors-sujet par rapport aux messages du dessus, mais vu que je suis tombé sur ce topic et que ça m'intéressait...
 
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Citation :
Soit tu as besoin d'écrire pour vivre, c'est ton taf ! Et dans ce cas là, il faut trouver vite une solution !
Soit tu aimerais que cela devienne une activité pro mais cela ne l'est pas encore et là, il y a moins d'urgence !


C'est la première solution hélas !

V. Declos, tu es heureux, ça me déprime !! Non, blague à part je trouve ton idée très bonne quand on a quelqu'un dans sa vie (chéri et moi, on n'est plus ensemble...)

Mais j'ai commence à écrire cette histoire et ça me fait un bien fou, ça marche ! Aujourd'hui, j'ai écrit quatre heures sans pause, ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps. Je posterai le début pour avoir des avis, parce que j'ai peur que mon écriture soit un peu trop nombriliste, que ça se sente.

(début ici : http://jeunesecrivains.superforum.fr/t41542-roman-sans-titre-histoire-d-amour#777834 )
 
Marc Valcoric
   
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Marc Valcoric  /  Autostoppeur galactique


Si j'ai bien compris, "tu as besoin d'écrire pour vivre, c'est ton taf !", vu ta réponse.
Ouille ! J'ai bien gagné ma vie en écrivant, mais conscient de la précarité du métier, j'ai toujours eu d'autres options, et j'ai toujours pu pallier à mon manque d'inspiration ou à ma volonté de ne pas être obligé d'écrire de "l'alimentaire" pour vivre. Pouvant faire autre chose et rebondir.
Je suis heureux que tu es pu reprendre tes mots aujourd'hui ! Et pour le nombrilisme, t'inquiète, on est pas dans le jugement, et de temps en temps, cela fait du bien.
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Moi je prenais ça au sens figuré mais c'est une belle chose que tu aies pu vivre un temps de ta plume. Le talent de plaire au plus grand monde n'est pas donné à tous...
J'ai toujours détesté les autofictions pour la simple raison qu'écrire sert justement à regarder autre chose que soi, mais ma foi ça fait du bien d'être sincère, parfois.
 
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DC  /  Gueule d'ange et diable au corps


On peut embrasser l'universel à partir du particulier. En circonscrivant son histoire à des lieux (les basses-alpes pour Giono, l'Algérie pour Camus...)... Ou bien en partant de soi même dans une autofiction je pense...
 
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C'est vrai.
 

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