Bonjour bonjour,
Désolé pour ce titre anglais, mais j'adore cette réplique de Once Upon A Time ^^

L'univers que je développe est plein de magie et de sorcellerie.

Les sorciers tiennent leur pouvoir d'un "pacte" avec un dieu, qui leur offre en retour d'un quelconque service, un pouvoir autoritaire sur des démons mineurs et certaines capacités de bases, et avec le temps ils découvrent de nouveaux maléfices etc...

Les mages tiennent leur pouvoir d'un autre dieu, qui est d'avantage lié à la nature, il est en quelque sorte l'incarnation du voile qui sépare le monde des vivants de celui des morts, il peut donc modifier son environnement, manipuler les éléments etc... Chaque mages est plus ou moins doué pour telle ou telle discipline magique, comme nous le sommes avec nos différentes compétences (maths, sport, lettres, etc), mais avec un rituel qui embrasse la totalité de la nature de ce dieu, les mages gagnent en puissance, leur magie change pour ressembler d'avantage à la force brute du dieu plutôt que celle apprivoisé par les mortelles. Le seul prix peut-être payé par les mages (rituel ou non) c'est la fatigue occasionnée, mais à côté l'utilisation de la magie rallonge leur espérance de vie. Et les mages faisant appel au rituel sont très mal vue par leurs confrères.

J'ai tenté de vous résumé tous ça le plus clairement et simplement possible. Sachez en tout cas qu'il y a des petits suppléments, que je dévoilerai si besoin est. Je n'arriverai pas à tous dire là maintenant tout de suite.

Et donc je vous parle de tout ceci car, partout, que ce soit dans les romans, les séries, les films, les jeux ou dans le folklore, toujours la magie s'accompagne d'un lourd tribu à payer. Et je dois avouer que j'ai un peu de mal avec ça...
Seul les sorciers ont réellement un prix à payer pour accéder à leur pouvoir. Le mage non, sauf pour le rituel, que personne ou presque ne fait à cause des sacrifices demandés. Mais suite à ce rituel, le mage est comme l'égal d'un dieu, seul change sa zone d'influence et sa force de frappe si vous voyez ce que j’essaie de dire.

Est ce que ce n'est pas un peu too much? Sachant que (SPOIL) le protagoniste a procéder au rituel avant le début de la narration, mais bien sur il ne joue pas au dieu.

Néanmoins il faut rappeler que les mages tout-puissant ou presque sont assez fréquent dans la littérature fantastique et fantasy: Bayaz le Premier des mages dans La Première Loi (qui explique que le pouvoir s'arrête là où la connaissance s'arrête), les sorciers de Harry Potter (il y a quand même peu de limite à leur magie, même s'il y en a), Merlin bien sur, Zed dans L'épée de vérité (assez omnipotent je trouve), Diana Bishop dans la trilogie All Souls de D. Harkness, etc etc etc.

Donc voilà j'aimerais bien savoir ce que vous pensez de tous ça, chaque univers étant unique, faut il vraiment un prix et une limite à la magie?

Bah, en fait, si tu ne veux pas mettre de limite ou un prix à la magie, je pense tout de même qu,il faut que tu prennes en compte que la magie tient sa source quelque part (un quelque part que tu auras décidé toi-même). Moi, dans mon roman, certains personnages ont des pouvoirs. Ils peuvent les utiliser pour se battre ou pour effectuer une tâche. Or, si au lieu de donner un coup de poing, ils usent de leur pouvoirs, ils dépensent de leur énergie. Bien sûr, tu peux, dans ton univers, faire en sorte que tes personnages ne s'épuisent pas, mais ce serait un peu comme les faire sans faiblesses ou ultra puissant qui peut tout faire. Et là, ça ne devient pas très intéressant.

Oui oui bien sur les mages de mon univers s'épuise en jetant des sorts. Sinon c'est trop facile ^^

Mais après je me poser surtout la question parce que je lis pas mal de truc où la magie est mal vue, dangereuse, indomptable. C'est vachement intéressant un point de vue comme ça, mais ça ne conviens pas à l'Univers que je dessine. Donc je voulais être sur de pas faire un projet too much vis à vis de la magie.

Citation :

Mais après je me poser surtout la question parce que je lis pas mal de truc où la magie est mal vue, dangereuse, indomptable. C'est vachement intéressant un point de vue comme ça, mais ça ne conviens pas à l'Univers que je dessine. Donc je voulais être sur de pas faire un projet too much vis à vis de la magie.

Ah bon ? Pourtant, je connais des livres dans lesquels la magie ou la sorcellerie (la définition de ces thèmes peut changer d'un roman à l'autre) peut être très bien vue. Après, il peut y avoir des méchants, mais ça, c'est dans la vie de tous les jours, dans le monde réel.

Oui oui y en a aussi, je dis pas le contraire J'en connais aussi où la magie est bien vue etc
Mais l'approcher comme une malédiction ou comme un outil dangereux je trouvais ça bien trouvé ^^
Il y a même des sagas où il y a ambivalence, dans les romans de Trudy Canavan la magie est très apprécié chez les nobles, les pauvres la craigne, et les mages qui s'en serve l'apprécie bien sur mais ils en ont peur quand même.

Tout dépend aussi de ce que tu entends par "sacrifice" et 'limite". Si pour apprendre à gérer sa magie, une personne doit faire une croix sur au choix : une vie de famille, sa sexualité, la vie parmi les Hommes, des liens avec des personnes "non-magiques", l'amitié, une partie de sa vie consacrée uniquement à l'étude sans pouvoir sortir (donc de l'enfance-adolescence-début de l'âge adulte) les muffins chocolat-poire,... Pour moi, c'est un sacrifice même si ce n'est pas le sacrifice d'une partie de son corps ou de l'énergie immédiate par exemple. Cela t'oblige à une certaine discipline de corps et/ou d'esprit. Qui est utilisée déjà dans certaines religions et/ou philosophies. A voir si ça colle avec ton univers.

Pour ma part, une magie qu'on arriverait même tout gosse à maîtriser d'office, sans erreur ni fausse note et qui serait illimitée, oui ce serait gros. Tout savoir demande de l'entraînement, de la maîtrise, des essais plus ou moins fructueux. Ce peut-être sacrificiel ou pas. On apprend à marcher en tombant, cela ne veut pas dire qu'on a sacrifié le fait de savoir ramper pour cela (heureusement, on peut avoir plus de 4 savoirs à la fois, on est pas des Pokemon !).

En espérant t'avoir éclairé un peu, je te laisse sur un autre adage "à grand pouvoir, grandes responsabilités".

Je parlais de sacrifice ou de prix dans le sens du pacte avec le diable.
Sinon, oui les mages doivent renoncer à leur vie, ils perdent l'influence de leur nom de famille par exemple et l'ordre des mages a était créé pour surveiller et permettre la coéxistance des peuples/races. Mais ils peuvent se marier et avoir des enfants, mais sans les privilèges du sang noble.

Pour le rituel, là il y a un sacrifice, au sens stricte, il faut le sacrifice de 12 personne et d'autres éléments.

Il n'y a que les érudits (mortels qui apprennent la magie et se servent d'artefact pour augmenter le potentiel magique de base commun à tous) qui passent leur vie à l'étude et finissent souvent sans descendances.

Et pour ton adage final, je l'ai déjà envisagé mais pas au sens où on l'entends... ^^

Et pour les limites de la magie, je parle de tout ce qui est sorts impossibles (non interdit, mais irréalisable). Pour le moment je ne vois pas de limite magique de ce style dans mon univers. Mais bien sur il y a des sorts plus complexes et dangereux que d'autres, donc très peu les emplois et parfois des sorts sont oubliés.

Je te rassure mon protagoniste ne maitrisera pas la magie de suite, de toutes façons mon récit commencera quand il sera déjà expérimenter.

Toutes les magies ne nécessitent pas de sacrifices. Parfois, elles demandent juste beaucoup de travail (comme l'Art dans l'Assassin Royal) et fatiguent généralement physiquement.

Le sacrifice n'a pas à être nécessairement physique ou matériel. Tu peux sacrifier tes sentiments : en lançant tel sort, tu prends le risque de "perdre" toute l'affection que tu portes à quelqu'un par exemple. Ca peut être terrible et du coup, utiliser la magie représente un vrai risque à n'utiliser qu'en extrême recours. (pareil pour une magie qui diminue ton espérance de vie à chaque fois que tu l'utilises)