|
|
| Saisons poétiques en train (voyages au fil de la vie, poèmes et réflexions) | |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Dim 21 Déc 2014 - 18:47 | |
| FICHE TECHNIQUE Titre : Saisons poétiques en trainAuteur : Claude Colson Genre : poésie (80 poèmes, 20 textes courts en prose) Parution : décembre 2014, puis réédité novembre 2018 Éditeur : Associations bernardiennes (B) Nombre de pages : 156 Dimensions : 12,5 X 20,1 Disponibilité :éditeur, moi-même, amazon... Prix éditeur : 12,50 euros (port 1,50) ISBN : 978-2-930738-75-8 Livre-Voyageur : NON PRESENTATIONTortillard ou train de luxe, ce véhicule est un lieu où se déroulent des vies, nos vies... Bien au-delà de nos destinations, il nous emporte au coeur de notre imaginaire. Ces poèmes et réflexions de voyage feront route avec vous au travers des saisons. Vous trouverez dans chaque intermède poétique de l'humour, des leçons de vie et autres surprises. Laissez-vous en–train-er par l'auteur, osez ce pas et vous vivrez ces voyages emportés par une écriture sensuelle, fluide et sincère, ainsi que par la force des mots. Savourez lentement ces poésies riches des émotions que vous aussi avez éprouvées. Un livre où la nature est particulièrement présente, dans toute sa beauté. Claude COLSON, alias Jean Claude Collau, est né en 1949 dans le Hainaut-Cambrésis ( France, département du Nord). Ses thèmes favoris : en poésie, la nature, l’humain, l’amour dans sa forme exacerbée qu’est la passion, avec un souci de recherche de beauté, comme adéquation entre le fond et la forme. Inspiration plus diverse dans ses romans courts, sentimentaux, historique, para-policiers… Il a publié chez Associations bernardiennes "La fin, les moyens", "La petite boutique des sentiments" et "Aimez-vous la danse ?" EXTRAIT (début) : Premier poème (voyages d’automne) ET OMNIA VANITAS 7 h 10, c’est la nuit du matin D’un novembre sans fin. Dans la ville endormie, le froid, comme moyen. Il marche. Il doit prendre le train Et pourrait dire « son » train. Il n’entend que ses pas Ou l’auto qui va là. Il vit. Peu de chose à admirer, L’ombre dense tout a phagocyté. Le sac pèse à l’épaule, Il en change ; c’est drôle Comme il l’a fait d’instinct, Un geste parmi d’autres, le train-train. Il pense. Dessus la rue, les guirlandes éteintes d’un Noël prochain. Et la vie le traverse et s’en va, Un peu plus chaque instant, au funeste compas De ses jambes qui martèlent le bitume, Gigantesque cadran, carrefour béant de toutes nos solitudes. Tous droits réservés
Dernière édition par monilet le Sam 17 Nov 2018 - 8:57, édité 8 fois |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Ven 26 Déc 2014 - 12:28 | |
| Finalement la promesse de parution en 2014 et avant noël a été tenue : j'ai reçu un colis de 20 exemplaires le... 23 décembre AM. Ric-rac pour les cadeaux de Noël, mais là ! |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Sam 27 Déc 2014 - 10:45 | |
| Autres extraits : (Voyages de printemps) 19 HEURES Juste avant le soir, au printemps, Train alenti, Regard alentour, Presque alangui. Et la lumière pare maisons, toits, buissons, feuillées De vives, osées, couleurs d'été. Soudain tout change... Deux allées sombres, Voie encaissée, Et le voyage vert foncé Poursuit son cours dans l'ombre. Un rai têtu s'infiltre dans la voiture, Danse, alternant, et borde tout objet D'un lourd éclat doré. Il est presque tard. La lumière orangée a mis son peignoir. (dans Voyages d'été UN VOYAGE Treize heures. On roule depuis une heure et demie. Le TGV traverse au grand ralenti une gare importante. J’ignore totalement où je suis, je n’ai pas eu la curiosité de m’intéresser par avance au parcours. Vaguement curieux, pour tuer le temps, je guette les panneaux indicateurs. Ah ! Enfin en voilà un : P...Un choc ! Le passé resurgit. Gare de P… Quatre ans et demi déjà. Je n’y étais pas revenu depuis. On ne remonte pas le temps si ce n’est en rêve, et encore ! Le train a maintenant oublié P… Moi, j’ai été un instant rattrapé par le passé. Brièvement. Le trajet est très long, impression de monotonie. Petit assoupissement postprandial. Quatorze heures. Le train fonce toujours. Je suis assis à l’inverse du sens de la marche. Par la large baie je regarde et découvre sous un autre aspect ces morceaux de France qui défilent. Dans les roux de l’automne, ce sont campagnes, vallons et bois plaisants, sous un ciel à son bas encore couleur d’été. Plus haut s’accumulent des ouates en dégradé, du gris cendre au marron foncé. Je n’avais d’abord pas aperçu ces menaces farouches, si hautes qu’elles se font oublier. Elles resteront menaces car – déjà plus loin – le convoi a retrouvé un soleil plus pâle par endroits. La lumière faiblit. Le TGV est entré en saison. Une heure plus tard. C’est effectivement, à présent, la grisaille et la pluie. Elle vient frapper la vitre comme du grésil et cela m’a tiré ma lecture. C’est sans doute local car revoici un ciel tout bleu et ensoleillé. Pourtant, dessous, la nature est restée en automne. La tuile du midi, sans son éclat, est dépourvue de la gaieté qui, dans mon esprit, lui est consubstantielle. Trop tôt parlé car, deux minutes après, elle a retrouvé ses feux, sous un soleil d’orage indécis. Les façades blanches de maisons serrées là-bas sur la hauteur ont comme un air breton.
Quatre heures que je suis dans ce train lancé à vive allure : la France est vaste. Les gens, pourtant très proches, ne se parlent pas ou, s’ils se connaissent, très peu. Les heures s’entassent, nombre de passagers s’assoupissent. Je « fatigue» moi aussi et laisse errer mes yeux : des collines roussissant, quelques ifs ou cyprès – je ne sais – puis, plus loin, soudain sur un éperon une croix austère contre le ciel sombre engendre le frisson. Bientôt les douces arcades d’un pont enjambent une rivière. Presque à l’horizon quelques maisons forment le collier d’un clocher : le spectacle est infini.
Seize heures : soleil aveuglant. En une demi-journée j’aurai traversé les régions, les climats et presque les saisons. ! Merveille de la technique et également… cadeau de mon agenda. Tous droits réservés, Hugues Facorat Édition |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Mer 14 Jan 2015 - 21:51 | |
| Premier début d'appréciation d'un acheteur en cours de lecture (anonyme car reçu en mp) :
"Je me délecte dans les poésies, je savoure ton livre. Il est très bien écrit mais je ne m'y mets que le soir un peu. Cela me détend. j'aime beaucoup. Je mettrai un commentaire sur..." |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Jeu 22 Jan 2015 - 13:19 | |
| De la même personne, toujours en cours de lecture, reçu à l'instant : "je peux dire qu'ayant déjà lu les poésies du train d'automne, d'hiver et du printemps, un vrai régal. Donc cet apm j'attaque l'été ma saison préférée ! "
édit ., le lendemain : l'avis final n'est toujours pas là, mais ceci "J'ai continué le livre je me régale, je le savoure et j'ai l'impression d'être dans ces trains !" |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Mar 3 Fév 2015 - 17:10 | |
| L'avis complet( le premier reçu pour le livre) de cet acheteur :
Vagabondages comme je les aime. 5 étoiles/5 Par Martine le 3 février 2015 Format: Broché J'ai fini ton livre : "Saisons poétiques en train" et je peux te dire que j'ai voyagé, dans le froid, la chaleur, l'humidité, la grisaille, le silence, le bruit... Je me suis sentie insérée dans ces trains et j'aime les trains c'est fou, donc pour te dire que celle que j'ai le plus aimée est : "Bref retour au pays natal" ah oui je l'adore même ! Je me suis encore régalée à te suivre dans tes vagabondages. Merci ton écriture est splendide !
|
| | Nombre de messages : 3829 Âge : 112 Localisation : Haute-Garonne Pensée du jour : "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert Date d'inscription : 29/08/2011 | Molly / Sang-Chaud Panza Mar 3 Fév 2015 - 17:48 | |
| Super ! |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Mar 3 Fév 2015 - 17:57 | |
| Merci, Molly. Ledit poème en prime :
BREF RETOUR AU PAYS NATAL
Bref retour au pays natal Matin-mars toujours enhiverné . Petit froid commence à peine à céder Sur les terres encore engourdies. Le T.G.V. me ramène vers toi, mon pays. Et mon cœur déjà se prépare à la fête, Alors qu'une légère griserie m'envahit la tête.
Verts et bruns les champs défilent ; Labourés ou ensemencés ils filent En retrait. Plus loin, les bois, ligne sombre et sévère Me saluent, serrés en haie d'honneur : C'est l'enfant du pays qui rejoint le bonheur.
Un moment, sur la route qui longe mon parcours Des voitures veulent rivaliser avec le train fonceur. Bien vite elles disparaissent, insectes balourds, Car, souverain, il vole Quand moi, l'accompagnant, je deviens Éole.
Voici déjà que les collines s'abaissent, que la vue s'élargit bien au-delà des bois, Car mon chez-moi, sachez le, est pays plat. Pointent aussi les tuiles rouges des maisonnées, Alternant avec l'éclat mauve et mat de l'ardoise domptée. Quatre immenses éoliennes déchirent là-bas le ciel ; Elles jaillissent, blanches, de sa couleur de toit, Saluant de leurs bras ma joie jouvencelle, écho de mon émoi.
Je pense soudain aux kilomètres, gloutonnement dévorés, En effroi, s'amenuisant peau de chagrin Car bientôt sera déjà le bout du chemin, La ville où j'ai étudié, sa gare, son quai Et, goguenard, à son début, non point laquais, L'ami fidèle de ces quarante et trois années.
Impassible, énigmatique en apparence, comme à l'accoutumée, M'observant en silence, avant moi, Car il m'aura vu avant que je le voie. Et ce seront ensuite rires et déconnades, Histoires ressassées, verres levés, "marrades".
En un mot, au pays, la liesse d'un jeune âge De ceux qui viennent de retrouver l'ancrage. |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Mer 4 Fév 2015 - 21:12 | |
| Nouveau retour de lectrice ce soir : C. S. "J'ai lu, j'ai relu. Je vous ai accompagnée pendant vos trajets. Votre regard a réveillé des souvenirs aussi. Votre livre est a porté de ma main, à l'ouvrir au hasard. Des moments de bonheur. Merci de votre sensibilité, de votre bienveillance. Votre choix des mots, et... je vous l'avoue, mais chut, vous m'avez permis de découvrir des mots qui m'étaient inconnus." Complété par "Les poètes sont rares, ils n'ont pas disparus. Votre voyage quotidien nous amène à regarder le monde tel qu'il est avec une bienveillance et d'une beauté que nous avons oubliés de voire. Un livre à prendre du bout des doits, à savourer les mots précis et précieux. A garder près de nous, l'ouvrir et peu importe la page, à se laisser emporter par les rails. Merci Monsieur Claude Colson" |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Jeu 13 Sep 2018 - 7:31 | |
| Je viens de quitter les éditions Hugues Facorat pour ce recueil. Il sera prochainement réédité aux éditions Bernardiennes. |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Mar 13 Nov 2018 - 16:55 | |
| Après une expérience malheureuse aux éditions Hugues Facorat, mes "Saisons poétiques en train" viennent de reparaître aux éditions Bernardiennes (B). J'ai mis à jour le post 1. |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Jeu 15 Nov 2018 - 9:52 | |
| Dernier commentaire reçu, à l'occasion de la réédition (sur FB) : Marie-Christine Ferrere J'en recommande la lecture, en train ou ailleurs. Ces poèmes rythment bien le quotidien de nos voyages ferroviaires, de nos voyages intérieurs par la même occasion, au gré des saisons, des humeurs, des rencontres éphémères, à la fois seuls et ensemble (je parodie !) dans ces traversées de paysages ruraux, urbains, péri-urbains... banals ou ponctués parfois d'imprévus. Novembre 2018 |
| | Nombre de messages : 14909 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Mer 21 Nov 2018 - 15:48 | |
| Hé hé ! Bon re-démarrage, du coup !! Déjà un bon commentaire c'est cool |
| |
|
|