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 [Éditeur] Les éditions Fantasmagorie

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Fantasmagorie
   
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Fantasmagorie  /  Petit chose


Bonjour tout le monde !

@Shub : j'ai réfléchi à ce souci, le problème c'est que même en créant une autre adresse avec un nom de domaine différent, je ne suis pas à l'abri des soucis d'envoi/réception... Puis, en général, partout où on trouve l'adresse mail il y a un lien pour rejoindre le blog ou le Facebook, donc si ça ne fonctionne pas d'un côté, il y a toujours moyen de me contacter... Aussi, j'ai déjà beaucoup de mails à traiter avec une boite, alors si je propose plusieurs messageries ça va être compliqué de tout trier (notamment pour les adresses de ceux qui envoient un manuscrit... il y en a tellement !)

@Séléné : Je n'avais pas pensé à Orphée et Eurydice, c'est vrai que ça peut s'en rapprocher un petit peu...
Pour le côté littérature fantastique japonaise, c'est principalement en ce qui concerne le côté visuel de la nouvelle avec pour référence les Kwaidan. Aussi, le thème de la femme fantôme qui charme l'homme est un grand classique de la littérature fantastique japonaise. Beaucoup de contes rapportés par Lafcadio Hearn utilisent cette image.

Aussi, Émilie (l'auteur) m'a dit :
Emilie Querbalec a écrit:
L'idée des marches dans le vide m'est venue d'une image très précise qui m'avait frappée lorsque j'étais petite, dans le manga de MIZUKI SHIGERU Ge ge ge no kitaro ( Ge Ge Ge le repoussant), où le jeune héros devait avancer sur des espèces de poteaux au-dessus d'un océan de ténèbres, les poteaux allant s'amenuisant.

Merci pour votre intérêt !
Bonne soirée !
https://fantasmagorieditions.wordpress.com/
 
Laura Atréïdes
   
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Laura Atréïdes  /  Tentatrice chauve


Bonsoir,

Je ne l'ai pas trouvé dans les post, mais peut-être l'avez vous dit, auquel cas je m'excuse de re poser la question, quels sont vos délais de réponses, approximativement ?

http://www.laura-ferret-rincon.com
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Fantasmagorie a écrit:
@Séléné : Je n'avais pas pensé à Orphée et Eurydice, c'est vrai que ça peut s'en rapprocher un petit peu...
Pour le côté littérature fantastique japonaise, c'est principalement en ce qui concerne le côté visuel de la nouvelle avec pour référence les Kwaidan. Aussi, le thème de la femme fantôme qui charme l'homme est un grand classique de la littérature fantastique japonaise. Beaucoup de contes rapportés par Lafcadio Hearn utilisent cette image.

Aussi, Émilie (l'auteur) m'a dit :
Emilie Querbalec a écrit:
L'idée des marches dans le vide m'est venue d'une image très précise qui m'avait frappée lorsque j'étais petite, dans le manga de MIZUKI SHIGERU Ge ge ge no kitaro ( Ge Ge Ge le repoussant), où le jeune héros devait avancer sur des espèces de poteaux au-dessus d'un océan de ténèbres, les poteaux allant s'amenuisant.

Merci pour votre intérêt !
Bonne soirée !
En effet...


Je me souviens d'un conte...

Un lettré ne sortait jamais de chez lui, sinon tous les soirs pour aller se promener sur une colline où poussaient deux arbres superbes. Un magnolia blanc et un magnolia rouge.
Il vivait seul quelques domestiques, recevant de loin en loin une visite ou une autre. Il préférait de loin l'étude aux conversations. Jamais il n'allait à la ville ni même ne descendait au village.
Un soir, peut-être parce que l'air était doux, il se laissa surprendre par la nuit et rencontra sur le chemin du retour deux jeunes filles très belles. L'une portait un kimono blanc, l'autre un kimono rouge. Toutes les deux étaient ravissantes, mais celle en blanc était plus distante, alors que celle en rouge était plus enjouée. Charmé, il resta très tard à discuter et le lendemain fut très heureux de les retrouver à nouveau sur le chemin. Bientôt, il épousa la jeune fille en rouge.
Mais sitôt mariée, elle se mit à dépérir, laissant son époux plus solitaire que jamais.
Et sur la colline, le magnolia rouge mourut. Il ne resta que le blanc.


Bonsoir, Fantasmagorie.

http://scriptorium2.canalblog.com
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Tu peux nous en dire plus sur ta maison d'édition ? Le problème est que sinon on en reste au côté anecdotique.
 
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Invité  /  Invité


Shub a écrit:
Tu peux nous en dire plus sur ta maison d'édition ? Le problème est que sinon on en reste au côté anecdotique.

Le premier post de Fantasmagorie est assez détaillé à ce propos et elle a répondu à beaucoup de questions sur ce fil...
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


OK. 10% de droit d'auteur cela paraît correct.
Ceci dit ta descriptio, ça paraît viser un public très ciblé au  niveau des genres: fantasy, steampunk, post-apo, space -opera et tout le toutim etc. Je crains le côté "commercial" du truc voire un peu fourre-tout. Mais après tout pourquoi pas ? On dirait que cette énumération de style c'est ce qui marche au niveau d'un public jeune et ado mais comme c'est un forum de jeunes et d'ado ici, ça doit tomber pile.Y'a de l'audience pour ça.
Sympa le coup de la prime pour les auteurs qui se déplacent au cours de salons. Non ça a l'air sympa. Quant au re-travail après acceptation, il faudrait préciser les modalités. Tu as en tête un style précis non ? Ce qui semble confirmer mes impressions d'un côté légèrement fourre-tout et commercial...
Je redoute le genre "vendable" encore que je comprenne la motivation derrière.
Bon tu as bien le droit: une maison d'édition c'est une entreprise non ?

Bonne continuation.
 
24bits
   
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Shub a écrit:
Je crains le côté "commercial" du truc voire un peu fourre-tout.
[...]
Je redoute le genre "vendable" encore que je comprenne la motivation derrière.
Bon tu as bien le droit: une maison d'édition c'est une entreprise non ?

Ahah tu manques pas d'air !

Les maisons qui sont sur une ligne plus littéraire vendent aussi des livres, jusqu'aux dernières nouvelles.
J'aime les gens qui parlent de ces impératifs comme d'un choix anodin, d'un petit caprice.
"regardez moi cet éditeur, qui essaye de gagner de l'argent en vendant des livres, comme c'est peu glorieux. M'enfin, c'est son choix"

Le plus exaspérant finalement, c'est plutôt tous ces auteurs incapable de penser leur "art" comme produit commercialisable et qui critiquent les éditeurs pour essayer de les vendre. C'est un comble.
 
Fantasmagorie
   
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Fantasmagorie  /  Petit chose


Bonsoir tout le monde !

Dans l'ordre :

@Laura : Actuellement le temps de réponse est de 3 - 4 mois... Je suis lancée dans les relectures de textes et la promotion des nouvelles déjà parues et à paraître, donc le temps de réponse s'allonge. La dernière fois, j'avais aussi précisé que j’abrégerai les retours négatifs. Ils seront hélas moins argumentés...

@Séléné : je ne connaissais pas ce conte, c'est une jolie histoire !

@Shub :
Citation :
Ceci dit ta descriptio, ça paraît viser un public très ciblé au  niveau des genres: fantasy, steampunk, post-apo, space -opera et tout le toutim etc. Je crains le côté "commercial" du truc voire un peu fourre-tout. Mais après tout pourquoi pas ? On dirait que cette énumération de style c'est ce qui marche au niveau d'un public jeune et ado mais comme c'est un forum de jeunes et d'ado ici, ça doit tomber pile.Y'a de l'audience pour ça.
Pour le "fourre-tout" dans le sens les genres sont mélangés, c'est tout à fait ça ! Parce que je ne vais pas mentir : je suis une grande lectrice, j'aime beaucoup de genres différents pourvu que les textes soient crédibles, vivants et que l'on parvienne à entrer dans l'histoire. Par contre, ce n'est pas "fourre-tout" dans le sens : je vais accepter le premier venu... J'ai déjà refusé un peu plus d'une soixantaine de textes et n'en ai accepté que 8, dont seulement 3 romans... Et sur chaque texte il y a du travail ! (malheureusement 2 des romans sont partis à la concurrence, dont un qui va avoir droit un super tirage et un à-valoir et c'est bien mérité !)

Citation :
Quant au re-travail après acceptation, il faudrait préciser les modalités. Tu as en tête un style précis non ? Ce qui semble confirmer mes impressions d'un côté légèrement fourre-tout et commercial...
Les relectures, c'est uniquement après acceptation du contrat ! Je me permets en premier lieu de préciser à l'auteur ce qui me chiffonne en précisant les incohérences ou là où se trouve le plus gros du travail. Cela dépend de chacun, il y a des textes où c'est le style qu'il faut revoir. D'autres ce ne sont que de menus détails. D'autres encore font un mélange : incohérences + style à retravailler + approfondissement de passages ou coupures. Ensuite, lorsque je relis pour corriger et améliorer le texte je donne un maximum d'indications à l'auteur pour lui expliquer ce qui me gêne et pourquoi je demande telle ou telle modification (à noter que les mêmes erreurs reviennent, donc plus on avance dans le texte plus la correction est facilitée, les automatismes se créent). Souvent, je mets des suggestions en marge, je précise bien à l'auteur que mes propositions ne font pas foi. S'il a une modification à proposer qui est plus proche de son style personnel, alors à lui de modifier comme il le souhaite ! Il m'est arrivée d'être en désaccord avec l'auteur, dans ce cas rien de plus simple : on discute et compare nos points de vues jusqu'à trouver un compromis. L'auteur et l'éditeur sont tous deux des êtres humains, la communication est donc primordiale !
Pour le "commercial"... Euh ? Je ne sais pas quoi répondre... Je sélectionne uniquement ce que j'aime, car je ne veux pas travailler pendant des heures et des heures sur un texte que je n'aime pas ! Cependant, si je vois que les modifications que j'aimerais apporter au texte risquent de modifier la trame ou autre, je préfère dire à l'auteur que j'ai longuement hésité, mais que finalement ce n'est pas possible... (je crois que c'est déjà arrivé à quelques JE).

Citation :
Je redoute le genre "vendable" encore que je comprenne la motivation derrière.
Bon tu as bien le droit: une maison d'édition c'est une entreprise non ?
Oui ! Je ne le cache pas ! Je suis auto-entrepreneur, donc une entreprise. D'autres le font sous le statut associatif, comme la revue Etherval chez laquelle j'ai fait mes premières armes. Cela dit, je compte bien faire du métier d'éditeur mon unique métier. Actuellement, c'est impossible, je conjugue l'édition à d'autres petits boulots (d'où mes retards dans les sélections de textes), mais il faut bien de l'argent pour vivre et aussi imprimer des romans ! Donc oui, je veux vendre ! N'est-ce pas aussi le but de l'auteur ?
Pour te faire une meilleure idée de ce que je publie, tu peux regarder aussi les nouvelles déjà parues. Ensuite à toi de classer ça dans la catégorie qui te semble la plus appropriée.
Après, je suis désolée pour toi si, comme tu semble le redouter, ton texte n'est pas "vendable". Si c'est vraiment le cas, il est clair qu'il y a peu de chances que je l'accepte... Mais à ce moment-là quelle maison d'édition à compte d'éditeur sérieuse l'accepterait ?

@ 24bits :
Citation :
Les maisons qui sont sur une ligne plus littéraire vendent aussi des livres, jusqu'aux dernières nouvelles.
J'aime les gens qui parlent de ces impératifs comme d'un choix anodin, d'un petit caprice.
"regardez moi cet éditeur, qui essaye de gagner de l'argent en vendant des livres, comme c'est peu glorieux. M'enfin, c'est son choix"

Le plus exaspérant finalement, c'est plutôt tous ces auteurs incapable de penser leur "art" comme produit commercialisable et qui critiquent les éditeurs pour essayer de les vendre. C'est un comble.
Je suis entièrement d'accord !

***

Je vous donne un peu plus d'indications concernant le type de textes que je refuse habituellement. Voici ce qui ressort le plus souvent de mes réponses négatives :
1 - Manque de sentiments
2 - Ambiance pas assez mise en valeur (surtout si vous écrivez des thrillers ! C'est la base !)
3 - Incohérences / scènes pas crédibles (parfois un paragraphe suffirait à rectifier le tir, à ce moment-là je poursuis la lecture, mais si ça demande de gros remaniements, je ne prends pas le risque de voir l'auteur me refuser les modifications et réponds par la négative).
4 - Personnages aux personnalités identiques ou peu différenciées
5 - Manque d'enjeux ou de tensions (souvent la conséquence des points 1 et 2)
6 - Style et descriptions trop confus, ce qui fait que l'action devient dure à suivre…

En ce qui concerne le style, j'avoue être extrêmement sélective là-dessus… (souvent au bout de 5p je sais déjà que ce sera négatif peu importe si le résumé avait l'air intéressant).
Alors, j'ai beaucoup de mal avec le style oral dans la narration. J'accepte quelques phrases familières ou vulgaires ci et là, mais si la narration est entièrement orale, il faut vraiment que l'histoire m'intrigue pour que je lise plus de 10p...
Comme dit en point 6, je refuse très souvent lorsque les descriptions sont confuses ou mélangées, (exemple : Une table ronde se dresse dans la vaste salle. Le regard bleu clair de Killian brille dans la lumière du jour. Un vase se trouve là, seul au milieu de la table... => il n'y a aucun lien logique, pas de mouvement ni de réaction juste des faits posés au hasard des idées... Mais que fait Killian au milieu de la description de la table ? Croyez-moi ça arrive très souvent ce style d'erreur ! et là je présente le problème en 3 lignes, mais quand c'est sur un roman entier on perd vite le fil de la lecture !).
Les fautes ne me dérangent pas, car je sais que je pourrais facilement corriger 90% d'entre elles, donc ce n'est pas vraiment pénalisant. Ah si, pour les nouvelles ça l'est ! Pourquoi ? Parce que je ne vais pas passer toute ma vie à retravailler un texte qui rapporte très peu (je m'efforce à faire des couvertures personnalisées et fait beaucoup de promotion, malheureusement payante, sur les nouvelles numériques, ce qui fait que je n'en retire aucun bénéfice même je dirais que c'est de la vente à perte). Donc, pas de temps à perdre à corriger les fautes, je ne sélectionne que les textes qui sont quasiment « prêts à l'emploi ». D'autant plus que je n'ai pas de thèmes ni de délais, donc on peut m'envoyer ce qu'on veut ! Bref, je considère la publication de nouvelles comme une chance pour l'auteur, moi ça me permet uniquement d'étoffer plus rapidement mon catalogue pour démarcher les diffuseurs.

Au niveau des genres : l'imaginaire + le thriller. Avec toutes les sous-catégories que cela implique ! Donc oui ! Ô malheur ! Une ligne éditoriale très diversifiée et ouverte ! (mais que dire des autres maisons d'éditions de SFFF ? Ou que dire de celles qui font encore mieux que moi puisqu'elles publie la « littérature générale » ?)
Pour l'allusion aux textes adolescents et jeunes adultes… Alors, j'ai 26 ans donc je suis juste à la sortie de cette tranche d'âge. Personnellement, les young-adult trouvés en librairie ne me plaisent pas (normal la plupart ont été traduits et le style anglo-saxon est très différent du français, ils ont souvent peu de descriptions, mais beaucoup de dialogues – dont une grande partie inutile – et on y trouve beaucoup de répétitions, j'ai une sainte horreur des répétitions !) Mais les adolescents lisent aussi des livres pour adultes et vice-versa, donc pas de soucis, j'accepte les textes à partir d'un public cible 14+… Cela dit, ici c'est la France, on s'adapte donc à la French touch alors exit les répétitions ou dialogues à n'en plus finir et bonjour les descriptions fluides ! (mais faut pas croire j'adore les Anglais !)


Sinon, je comprends les réticences de chacun. Vous avez d'ailleurs tout à fait raison d'en avoir, je suis une jeune éditrice, beaucoup d'entreprises ont coulé en quelques années, rien ne dit que je ne vais pas les suivre dans leur décadence. Vraiment, je comprends vos hésitations et vos questions ! Mis à part vous assurer que je fais de mon mieux pour que ça fonctionne et pour que la collaboration se déroule en de bons termes, je ne sais pas quoi dire de plus… Je pense qu'il va surtout me falloir un peu de temps afin de faire mes preuves…

Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit (2h30, j'abuse un peu !).

Merci pour votre intérêt ! ça me fait plaisir de voir que le fil est toujours aussi animé ! Désolée de ne pas venir plus souvent...
Bonne chance à tous ceux qui tentent leur chance chez Fantasmagorie ou chez un autre éditeur !
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fxt.art
   
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Fantasmagorie : voilà une réponse que j'adore! si certains éditeurs se donnaient la peine de faire de même... On avancerait un peu mieux dans la relation auteur/éditeur. Et que certains auteurs arrêtent de s'imaginer que le métier de l'édition c'est "finger in the nose", on arrêterait de se tirer dans les pattes entre partie...

J'ai une question subsidiaire je peux? (oui je sais j'abuse aussi lol), mais quand vous dites 'j'aspire à faire de l'édition mon métier à plein temps', ce serait aussi dans l'objectif de faire de l'édition papier ou vous resteriez dans le numérique? Un peu comme les Indés de l'imaginaire, genre Mnémos par exemple ?

En tout cas je salue la franchise, la pugnacité, et l'honnêteté de votre discours.
http://francoisxaviertorre.com
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Après, je suis désolée pour toi si, comme tu semble le redouter, ton texte n'est pas "vendable". Si c'est vraiment le cas, il est clair qu'il y a peu de chances que je l'accepte... Mais à ce moment-là quelle maison d'édition à compte d'éditeur sérieuse l'accepterait ?

HEU très franchement ça m'est un peu égal cette polémique autour de la "vendabiblité". J'ai eu suffisamment de bons échos d'amis,  parfois d'inconnus, de maisons d'édition (peu il est vrai mais en tout cas de ma maison numérique même si le numérique n'a pas encore de grand succès en France) pour me dire que mon roman présentait quelque intérêt: pour certains exclusivement bien sûr pas pour tout le monde. Qui peut prétendre intéresser tout le monde avec un livre ou un roman ?
Le critère commercial de "vendabilité" est dominant encore + maintenant où la crise touche aussi malheureusement les métiers du livre. Ceci dit à qui on s'adresse quand on écrit ? Qui veut-on toucher et pourquoi ? C'est quoi écrire ou vouloir écrire ?

J'écris parce que j'ai envie et eu envie d'écrire: pas pour faire du Musso ou Régine Desforges ou Tolkien. Pour le dernier j'y arriverais pas d'ailleurs. Par rapport au désir d'écrire et son éventuelle traduction en version papier en bonne et due forme malgré les inévitables corrections, je crois qu'il faut être sans concession. On écrit ce qu'on a vraiment envie d'écrire, des choses des fois que l'on porte parfois depuis l'adolescence et qu'on arrive seulement des décennies après à verbaliser et à formuler dans un style qui se veut littéraire.
De toute façon on vit dans une époque où la littérature et le livre en général est marqué et empreint de certaines tendances qui diffèrent profondément de ce qu'il y avait il y a 20 ou 30 ans. Il y a eu une évolution sinon une révolution dans les goûts des gens. Jusque dans les années 80-90, il y avait des auteurs-phares: on achetait le dernier Duras ou le dernier Kundera. Je me souviens d'une époque où tout le monde à la terrasse des cafés ou presque avait l'Amant de Marguerite Duras sur sa table.Cette époque est révolue à moins que l'on dise que Houellebecq est un auteur-phare, cet emblème d'un nihilisme postmoderne bien à la mode.

Je te fais un pari (ainsi qu'aux autres membres): pensez-vous que si Samuel Beckett cherchait un éditeur pour En attendant Godot aujourd'hui, il en trouverait ? Genet pour Querelle de Brest et d'autres livres ? Thomas Bernhardt ? Même certains livres de Duras à mon avis si elle cherchait aujourd'hui comme le ravissement de Lol V. Stein ou d'autres ne trouveraient pas preneur au niveau des éditeurs: j'en suis convaincu
Les modes changent, sans qu'on puisse déterminer avec exactitude si ce sont les choix d'éditeurs qui influencent les goûts du public ou bien le contraire.
Je reviens au sujet de départ: personnellement oui, je préfèrerais que mon roman soit "vendable" au sens de l'écriture du style et/ou de ce que ça raconte mais je n'ai pas la vocation d'écrire des best-sellers à la Marc Lévy ni de la fantasy (même héroïque haha ce terme m'a toujours fait marrer)  car ça me parait en dehors de mes capacités.
Et de mes goûts et orientations profondes. Mais je respecte les goûts des autres.
 
blandine15
   
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Je viens sur ce fil pour saluer cette maison d'édition, qui contrairement à beaucoup d'autres, prends le temps d'expliquer ses refus et détaille les points à corriger sur les manuscrits. Une transparence bienvenue et bienveillante.
Beaucoup devraient s'en inspirer, merci encore à vous pour le temps que vous avez accordé à mon manuscrit.
http://blandinepmartin.fr
 
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Shub, merci de ne pas, encore une fois, user des topics des autres pour en faire une tribune personnelle, où tu ressasses perpétuellement les mêmes thèmes (Je suis étonnée que tu ne nous aies pas parlé de Jack Kerouac, pour changer).

Ce topic concerne la maison d'édition Fantasmagorie, exclusivement.

Il n'est donc pas le lieu d'une étude de cas qui viserait à établir si oui ou non tu aurais trouvé un éditeur 50 ans plus tôt.

Spoiler:
 
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Fantasmagorie  /  Petit chose


Bonjour à tous !

Zut, je n'ai vu la réponse de Coline que maintenant que j'ai terminé de répondre à tout le monde. Bon, je permets de poster le message tel que je l'ai écrit. On ne sait jamais, ça peut en intéresser certains, même si ça reste mon avis personnel !


@fxt.art :
Citation :
J'ai une question subsidiaire je peux? (oui je sais j'abuse aussi lol), mais quand vous dites 'j'aspire à faire de l'édition mon métier à plein temps', ce serait aussi dans l'objectif de faire de l'édition papier ou vous resteriez dans le numérique? Un peu comme les Indés de l'imaginaire, genre Mnémos par exemple ?

L'édition papier de roman est prévue (je ne vois pas comment passer à côté). Cela dit mon orientation a évoluée. En effet, à la base je voulais démarrer avec de l'impression à la demande. Finalement, je propose un premier tirage minimum de 100 exemplaires. L'auteur aura droit à 10 exemplaires pour son usage personnel. Cependant, j'ai récemment découvert que le site de financement participatif ulule avait ouvert un espace dédié aux préventes. Ainsi, je passerai par eux pour proposer des préventes. L'argent récolté servira à l'impression de romans (si on n'atteint pas l'objectif escompté, on reste à un tirage de 100 exemplaires). J'ai beaucoup réfléchi à ce système, j'ai préparé une fiche avec les prix et contreparties proposées. Les préventes iront de 1 à 6 exemplaires vendus par prévente, avec des tarifs dégressifs : plus le lot est important, plus le prix au livre est bas. Il est entendu que l'auteur touche les mêmes droits (celui du prix de base du livre) peut importe le lot sélectionné.
D'après mes calculs, si je prends à ma charge les frais de port, avec seulement 100 lots comptabilisés par ulule, le tirage peut monter entre 300 et 1 000 exemplaires. Le but étant, non seulement, d'obtenir des fonds pour l'impression, mais aussi d'avoir une base de lectorat pour l'auteur et surtout de pouvoir avancer quelques chiffres lors du démarchage des diffuseurs, car j'ai déjà essayé sans rien avoir à leur proposer, ils m'ont en quelque sorte claqué la porte au nez…
Donc, ça c'est pour les romans.
Au niveau des nouvelles, actuellement, elles ne sont vendues qu'au format numérique, mais je réfléchis très sérieusement à les compiler dans un recueil papier, mais il n'y a pour le moment pas assez de matière pour le créer. Cependant j'en ai parlé aux auteurs que j'ai publié ou que je vais publier prochainement, ils ont émis quelques réserves au niveau des droits d'auteurs (je trouve ça inutile de proposer 1 % à chacun, donc j'ai cherché une autre solution que je pensais plus avantageuse pour les auteurs et aussi plus simple à calculer pour moi, mais leurs doutes a soulevé quelques failles dans mon projet), donc je réfléchis encore au type de contrat que je proposerais…
Bref, le papier j'y tiens !

Citation :
En tout cas je salue la franchise, la pugnacité, et l'honnêteté de votre discours.

Merci, mais je pense que la situation est tout de même déjà bien connue des auteurs…


@Shub :
Citation :
HEU très franchement ça m'est un peu égal cette polémique autour de la "vendabiblité". J'ai eu suffisamment de bons échos d'amis,  parfois d'inconnus, de maisons d'édition (peu il est vrai mais en tout cas de ma maison numérique même si le numérique n'a pas encore de grand succès en France) pour me dire que mon roman présentait quelque intérêt: pour certains exclusivement bien sûr pas pour tout le monde. Qui peut prétendre intéresser tout le monde avec un livre ou un roman ?
Le critère commercial de "vendabilité" est dominant encore + maintenant où la crise touche aussi malheureusement les métiers du livre. Ceci dit à qui on s'adresse quand on écrit ? Qui veut-on toucher et pourquoi ? C'est quoi écrire ou vouloir écrire ?

Alors pourquoi avoir relevé cet élément en le désignant de façon péjorative ? Sinon je suis d'accord, il est impossible de plaire à tout le monde. Cela dit, plaire assez pour être publié n'est pas une mince affaire non plus ! Donc félicitations pour ton contrat avec ton éditeur numérique !

Citation :
J'écris parce que j'ai envie et eu envie d'écrire: pas pour faire du Musso ou Régine Desforges ou Tolkien. Pour le dernier j'y arriverais pas d'ailleurs. Par rapport au désir d'écrire et son éventuelle traduction en version papier en bonne et due forme malgré les inévitables corrections, je crois qu'il faut être sans concession. On écrit ce qu'on a vraiment envie d'écrire, des choses des fois que l'on porte parfois depuis l'adolescence et qu'on arrive seulement des décennies après à verbaliser et à formuler dans un style qui se veut littéraire.

Je suis entièrement d'accord, c'est pourquoi les lignes éditoriales diffèrent d'une maison à l'autre. Moi, je publie principalement du divertissement parce que j'aime ça. Les biographies et essais ne m'ont jamais intéressés, donc je préfère la fiction divertissante, car quand je lis c'est pour m'évader…

Citation :
De toute façon on vit dans une époque où la littérature et le livre en général est marqué et empreint de certaines tendances qui diffèrent profondément de ce qu'il y avait il y a 20 ou 30 ans. Il y a eu une évolution sinon une révolution dans les goûts des gens.

Ah mais bien sûr et c'est normal ! Cela a été la même chose aux époques précédentes (exemples : classicisme, romantisme, réalisme… il y en a un grand nombre, je ne les connais pas tous d'ailleurs. Ils s'actualisent en fonction de la politique, l'orientation des gens et l'intérêt de chacun… d'ailleurs le dernier mouvement que j'ai découvert ces derniers mois est le LGBT, qui est très récent).

Citation :
Jusque dans les années 80-90, il y avait des auteurs-phares: on achetait le dernier Duras ou le dernier Kundera. Je me souviens d'une époque où tout le monde à la terrasse des cafés ou presque avait l'Amant de Marguerite Duras sur sa table.Cette époque est révolue à moins que l'on dise que Houellebecq est un auteur-phare, cet emblème d'un nihilisme postmoderne bien à la mode.

Alors, le problème actuel c'est qu'il y a tellement de choix qu'il est très difficile de faire sortir un auteur du lot. Actuellement en France il y a plus de 3 000 entreprise d'édition. Cela sans compter le nombre croissant d'auteurs auto-publié. Donc forcément, l'offre de livre est supérieure à la demande. D'autant plus que ce n'est pas tout le monde qui lit, d'ailleurs beaucoup d'auteurs avouent ne pas aimer lire, mais préférer écrire ! (à tort, car les meilleures lectures que j'ai faites comptent parmi ceux qui lisent beaucoup).
Aussi, il faut voir le livre dans sa globalité. Ces derniers temps il a beaucoup évolué, principalement à cause ou grâce au cinéma. Ça a commencé progressivement avec des romans de littérature générale retransmis sur grand écran. Ensuite, les scénaristes y ont vu un bon filon : si un texte à succès est adapté en film, ceux qui ont aimé le roman vont aller le voir au cinéma, peu importe les libertés prises. Puis la communication ramènera le reste des curieux. Je pense que le mouvement fantasy en littérature a vraiment débuté avec l'adaptation cinématographique du Seigneur des Anneaux. Actuellement, d'ailleurs, il y a de plus en plus de films adaptés de romans et surtout de plus en plus en SFFF… Donc effet de mode, oui, mais je pense que ça profite bien aux auteurs aussi !

Citation :
Je te fais un pari (ainsi qu'aux autres membres): pensez-vous que si Samuel Beckett cherchait un éditeur pour En attendant Godot aujourd'hui, il en trouverait ? Genet pour Querelle de Brest et d'autres livres ? Thomas Bernhardt ? Même certains livres de Duras à mon avis si elle cherchait aujourd'hui comme le ravissement de Lol V. Stein ou d'autres ne trouveraient pas preneur au niveau des éditeurs: j'en suis convaincu

Ah je serais plus nuancée que toi… Je pense que oui, ils auraient des difficultés à l'heure actuelle à trouver un éditeur qui leur corresponde. Par contre, l'éditeur qui pariera sur eux aura touché le gros lot, car ceux-la mériteront sans doute un prix littéraire prestigieux (je dis bien prestigieux)… Je pense que c'est ce qui est arrivé à J. K. Rowling. Elle a été le précurseur de la littérature fantasy jeunesse actuelle qui est née quelques années après grâce à l'adaptation du Seigneur des anneaux… A l'époque, c'était un pari risqué de miser sur une inconnue qui lançait un roman assez unique en son genre d'autant plus qu'il s'agissait d'une saga ! Depuis, les sagas pour ados sont légions ! Maintenant, soit les jeunes lisent  énormément, soit ils ne lisent pas du tout !
Bref, j'aurais tendance à avoir un discours plus nuancé que toi du coup, mais dur de savoir vraiment...

Citation :
Je reviens au sujet de départ: personnellement oui, je préfèrerais que mon roman soit "vendable" au sens de l'écriture du style et/ou de ce que ça raconte mais je n'ai pas la vocation d'écrire des best-sellers à la Marc Lévy ni de la fantasy (même héroïque haha ce terme m'a toujours fait marrer)  car ça me parait en dehors de mes capacités. Et de mes goûts et orientations profondes. Mais je respecte les goûts des autres.

Tu as raison ! C'est ridicule de penser que l'on a écrit le best-seller de l'année ! Ce qui fait le best-seller n'est pas le style ou l'histoire, c'est la communication autour. Celle faite par la maison d'édition (plus la maison est grande plus elle a de moyens donc plus la communication est efficace). Mais aussi la communication entre lecteurs, les blogueurs littéraires en sont une belle représentation et depuis peu la communication mise en place par l'auteur lui-même. En effet, si l'auteur n'est pas à l'aise en public, s'il est froid ou autre, la communication ne fonctionne pas. C'est assez récent d'ailleurs, car de plus en plus de photos d'auteurs sont demandées sur les romans. Aussi, avec le développement des réseaux sociaux, les lecteurs apprécient beaucoup de pouvoir avoir des nouvelles de l'auteur ou de se tenir informé des avancées dans ses projets… C'est une des raisons pour laquelle j'ai insisté pour mettre, à la fin des nouvelles que je publie, des rubriques « remerciements » et « biographie » dans lesquelles on trouve le site internet de l'auteur (s'il en a) et ses autres publications (s'il en a).
Cela dit, si le best-seller est de mauvaise facture, c'est un mauvais coup pour l'auteur et par conséquent pour la maison d'édition. Car ils seront reliés à ce best-seller moyen ou mauvais pour beaucoup de lecteurs (c'est ce qui fait que Marc Levy et Musso ont une réputation si mitigée. Personnellement, j'ai lu un Musso, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais je comprends que certains aiment, car ça se laisse lire, le style est fluide, sans accroc, cela dit, je n'en lirai plus de lui. Dans le même genre, je préfère Gilles Legardinier).

@Blandine :
Citation :

Je viens sur ce fil pour saluer cette maison d'édition, qui contrairement à beaucoup d'autres, prends le temps d'expliquer ses refus et détaille les points à corriger sur les manuscrits. Une transparence bienvenue et bienveillante.
Beaucoup devraient s'en inspirer, merci encore à vous pour le temps que vous avez accordé à mon manuscrit.
Merci, cela me fait plaisir de voir que mes retours ne sont pas trop mal pris. Je sais que c'est dur de se voir refuser la publication, surtout après des mois d'attente et d'espoir… J'essaie donc d'être la plus claire possible, surtout lorsqu'il y a des qualités indéniables.

Merci à tous pour votre attention !
Bonne journée !

EDIT :
Je viens vous informer de la mise en route d'un super concours en partenariat avec la blogueuse de l'Imaginarium.
Parmi les lots se trouvent des exemplaires des nouvelles numériques publiées chez Fantasmagorie, mais vous trouverez également d'autres superbes lots proposés par d'autres maisons d'éditions ou partenaires.

Pour plus d'informations ou pour connaître les modalités de participation, veuillez suivre ce lien :
http://www.limaginarium.fr/liens/index.html

Passez une excellente soirée ! Et bonne chance à tous !


Dernière édition par Fantasmagorie le Dim 30 Aoû 2015 - 20:35, édité 2 fois
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Bonsoir à toutes et à tous !

Cela fait un petit moment que je ne suis pas venue par ici. Il faut dire que les choses commencent à s'accélérer. Les corrections des premiers romans sélectionnés avancent plutôt bien et j'ai dû fermer la réception de romans par manque de temps pour les analyser, mais elle rouvrira dans quelques mois. Vous pouvez cependant toujours envoyer vos nouvelles et novellas.

Au-delà de cela, je suis venue ici pour une raison assez particulière... En fait, peut-être que vous en avez déjà entendu parler, mais je tenais à relayer une information de Facebook, il s'agit d'un évènement littéraire internet qui s'appelle : "Le 1er septembre j'achète un livre/ebook de SFFFH francophone" et qui est organisé par L'invasion des Grenouilles. Je pense que l'essentiel est dans l'intitulé de cet évènement. Puisque je publie de la SFFF francophone, j'ai pensé qu'il était intéressant de relayer l'information par ici.
J'ai hélas été contactée un peu trop tardivement par l'équipe, du coup je n'ai pas eu l'occasion de préparer une offre spéciale pour cette journée, mais n'hésitez pas à venir soutenir cette initiative en aimant la page ou en achetant des textes francophones !

Voici le lien de l'évènement : https://www.facebook.com/events/1426402611018669/
Peut-être que vous trouverez les textes ou éditeurs de quelques JE...

*****

Et, si vous avez trop de choix au point de ne plus savoir qu'acheter lors de cet évènement, je ne peux que vous recommander les dernières parutions de Fantasmagorie (il fallait bien !) :

Avec Les Cordes écarlates d'Andréa Deslacs, dont voici le résumé :
Lors du concert donné à l’occasion de l’anniversaire princier, l’incroyable se produit : Artzel, jeune musicien prodige, réussit à envoûter le public avec l’Hymne Écarlate. La première note émise par le singulier violon blanc aux cordes écarlates conquiert aussi bien le cœur du mélomane que celui du quidam le plus ignorant en musique.
Seuls Artzel et son maître savent que cet hymne est spécial, car depuis qu’ils l’ont entendu, cette mélodie ne cesse de les hanter. L’ennui, c’est que la partition est incomplète. Bientôt, le désir d’en connaître les notes suivantes tourne à l’obsession. Mais quand la folie guette, nul ne sait sur quel pied danser…

et sa note d’éditeur :
Andréa Deslacs signe ici une nouvelle dark fantastique au rythme envolé. La musique est le point central de cette histoire surprenante à bien des égards. L’entrée dans le fantastique se fait de façon progressive, mais apparaît parfois là où on s’y attend le moins…

[Éditeur] Les éditions Fantasmagorie - Page 5 Les-cordes-c3a9carlates-couverture
Illustration © Digital 21 / shutterstock.com

Puis, je vous présente la dernière publication : Naufrage Terrestre d'Aurélie Genêt.
En voici un résumé :
Jadis, les Erkaloniens furent de puissants conquérants. Suite à un tragique accident, quelques uns d’entre eux s’échouèrent sur Terre. Abandonnés par leur peuple, les survivants perdirent progressivement ce qui faisait leur grandeur et se retrouvèrent contraints de vivre cachés parmi les humains.
Mais un soir, la survenance d’un évènement tragique les motive enfin à retrouver leur gloire d’antan et à passer à l’attaque !

une note de l’éditeur :
Naufrage terrestre est une nouvelle de science-fiction qui foisonne d’idées originales. Dans son texte, Aurélie Genêt n’hésite pas à mettre en évidence les sentiments des différents personnages pour que le lecteur puisse mieux s’identifier à chacun d’eux. Et c’est la chute, à la fois drôle et déroutante, qui surprend et nous force à se demander : est-ce possible ?

[Éditeur] Les éditions Fantasmagorie - Page 5 Naufrage-terrestre-aurc3a9lie-genc3aat-fantasmagorie
Illustration : © Kanea ; Linda Bucklin et You can more / shutterstock.com

Ou encore, si vous n'avez pas encore téléchargé les nouvelles plus anciennes (comment ça ? C'est possible ?), à savoir : L'Essence de jusériame d'Akram et Sur les marches d'Oort d’Émilie Querbalec, n'hésitez pas à les découvrir ou à jeter un œil à leurs premières pages. Les 4 textes sont des nouvelles numériques, à 0.99 euros et sont disponibles sur la plupart des librairies numériques aux formats epub, mobi et pdf.
Pour en savoir plus sur ces publications ou la maison d'édition, le lien est toujours le même : https://fantasmagorieditions.wordpress.com/2014/11/27/presentation-de-fantasmagorie/
Comme d'habitude, n'hésitez pas à poser vos questions, sur ce topic, par mail ou MP j'y répondrai dès que possible.

Merci à tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à Fantasmagorie. Lecteurs et auteurs de textes francophones, vous êtes le vivier des maisons d'édition comme la mienne et vous nous aidez à survivre face à l'invasion anglo-saxonne, alors encore merci !

Voilà, tout est dit. Je vous souhaite de passer une excellente soirée !
A bientôt !
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