(Bon il semble que ne repasse par ici qu'une fois tous les quatre ans, pour faire ma pub qui plus est, c'est pas terrible mais j'assume ; d'ailleurs êtes-vous là les JE de mon époque de quand on était un peu moins vieux qu'aujourd'hui ? faites-moi signe si c'est le cas   )

Donc :

JE, JE, je vous informe avec grand plaisir de la parution de Transoxiane, série numérique (pour l'heure en quatre épisodes) chez Studio Walrus qui dit lui-même que c'est de l'urban fantasy, donc admettons.


L'épisode un est disponible depuis quelques semaines chez toutes les bonnes crémeries numériques pour la modique somme de (!) 1.49€. Le pitch de l'éditeur est le suivant :

Citation :

Misère Balkaï n’est pas une chamane de contes de fées ou de légendes africaines : c’est une traceuse, capable de retrouver ceux qui ont disparu en parcourant les paysages tourmentés de la Transoxiane, notre monde intérieur. Ces transes mystiques lui permettent de subsister comme d’autres font de petits boulots. Un endroit abrité pour dormir, quelques grammes de junkfood, un peu d’herbe pour mieux faire glisser son esprit en Transoxiane, Misère n’a pas beaucoup de besoins,même si la vie ne lui a pas fait de cadeaux.

Quand Maude, une adolescente solitaire et amatrice de jeux en ligne, disparaît sur le chemin du collège, certains pensent à une fugue. Misère, elle, sait entendre les âmes : elle sent que la jeune fille est prisonnière quelque part, mais où ? Grâce à quelques affaires personnelles glanées chez la mère, la chamane piste la trace de Maude en utilisant la peau d’une vieille connaissance. Mais cette région de la Transoxiane réserve de dangereuses surprises : labyrinthes, faux-semblants et dents aiguisées, Misère Balkaï devra une fois de plus composer avec les ombres… au risque d’y laisser sa peau.

Dans une ambiance urbaine oppressante et étrangement familière, Guillaume Vissac réussit l’exploit de nous offrir une véritable fantasy urbaine et sombre à la française, où la ville devient le terreau des angoisses sourdes et des pensées les plus noires. On pense forcément à Neil Gaiman en entrant dans cet univers riche, déjà familier, que nous avons peut-être quelquefois visité en rêve avant que le jour ne vienne nous en tirer. Le langage brut de l’auteur, presque scandé, embarque le lecteur par sa propre rythmique, conférant à Transoxiane son statut d’œuvre à part.

Transoxiane est une série en plusieurs épisodes de Guillaume Vissac, jeune auteur déjà bien connu du public pour des fictions hybrides et hautement poétiques comme Accident de personne ou encore Coup de tête aux éditions Publie.net. Après avoir étudié les Lettres à Saint-Etienne, il vit désormais à Paris où il travaille le jour, écrit la nuit et lit debout dans les couloirs carrelés du monde souterrain le reste du temps. Son blog Fuir est une pulsion est un incontournable pour les amateurs de littérature numérique : il s’y livre à d’étranges rituels, comme par exemple traduire le Ulysse de James Joyce au jour le jour, phrase après phrase, en langue pirate.

http://www.walrus-books.com/transoxiane/

Je suis bien sûr mal placé pour parler du texte mais c'est vraiment un truc susceptible d'intéresser pas mal de monde ici (ce ne fut pas toujours le cas par le passé ?) et c'est un projet décalé auquel je tiens. C'est dit . Espère avoir pu tenir votre attention une ou deux minutes avec ça et que le truc vous aura donner envie d'aller cliquer

Cool ! Bonne chance dans tes projets, Menear !

Je fais signe !

May a écrit:

Je fais signe !

Yeah !

Neil Gaiman? Pas mieux. Si ce n'est qu'à moitié aussi bien que Gaiman ça vaut déjà largement son prix.

Ca a l'ai vraiment très bien. Dès que j'ai de nouveau une carte bleue je m'y penche.

Neil Gaiman c'est pas moi qui le dit c'est l'éditeur . Me serais pas permis évidemment !