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 [Éditeur] BigMonday

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Aventador
   
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Aventador  /  Iphigénie in a bottle


Merci Bigmonday pour avoir répondu à mes premières questions.

Reste qu'il me semble que toutes celles d'Aaron n'ont pas obtenues de réponses (à moins que ce ne soit en mp).

Et je rejoins ce qui a été dit plus haut, à savoir qu'une petite structure et toute nouvelle maison d'édition a légitimement tout à prouver pour que l'auteur, méfiant de nature (et il a raison de l'être, la faute aux brebis galeuses de votre profession, d'où cet "interrogatoire" peut-être un brin agressif et maladroit, mais puisant sans doute ses racines dans quelque amertume éditoriale passée), ait toutes les cartes en main pour lui faire confiance.
Car pour un auteur, il n'y a rien de plus rageant que de voir son projet littéraire stoppé net dans les starting-blocks du processus éditorial, à l'orée même de sa publication, parce que la maison d'édition met finalement la clé sous la porte. Ca m'est arrivé par deux fois, l'un des deux éditeurs étant désormais tristement célèbre pour sa malhonnêteté notoire, et l'autre, très transparent, très franc, mais dont les ambitions se sont vues rattrapées par la réalité structurelle et conjoncturelle. Deux immenses déceptions donc, pour ne pas dire claques.
Et je pense ne pas être le seul JE dans ce cas. D'où cet accueil un peu froid, limite austère quand les infos des nouveaux éditeurs se livrent au compte-goutte.

Au-delà de ça, l'aspect économique est important pour savoir si votre ambition (l'édition papier est plus coûteuse que le numérique, et sa gestion plus difficile) est réaliste, viable à moyen ou long terme.

Par ailleurs, qu'allez-vous mettre en oeuvre pour promouvoir les bouquins de votre catalogue afin de vous démarquer de la masse de publication? Parce que pour que votre entreprise (sur)vive, il lui faudra vendre et donc rapporter des profits pour pouvoir continuer d'exister. Et là, je ne parle même pas de droits d'auteur, mais simplement de frais de fonctionnement (notamment d'impression, correction, maquette...)

Vous dîtes privilégier l'échange et l'aspect littéraires, et c'est vrai que le côté artistique est un facteur très important dans ce domaine, seulement on ne peut ignorer l'aspect économique, car sans moyens, rien ne peut se faire, même avec la meilleure volonté du monde.

Voilà, j'ai été un peu long, et je m'en excuse, mais il me semblait nécessaire d'expliciter quelque peu les raisons de la défiance de certains JE (dont je fais partie, vous l'aurez compris).

PS @Aaron : Je ne pense pas qu'une jeune maison d'édition prenne le risque financier de rémunérer ses auteurs sous forme d'à-valoirs. Miser sur une oeuvre littéraire, un auteur, c'est déjà un risque économique conséquent en soi (si c'est une maison d'éditeur à compte d'éditeur, évidemment).
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Aaron Spencer
   
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Aaron Spencer  /  Autostoppeur galactique


@Aventador : l'à-valoir reste un fait essentiel dans ce qui est de la preuve que l'éditeur a confiance en ton roman. Puis c'est aussi un gage de sérieux de la part de l'éditeur, histoire qu'il ne s'amuse pas à procrastiner sur candy crush pendant que tu attends le BAT.
 
Jasy-Santo
   
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Jasy-Santo  /  Tapage au bout de la nuit


Aaron a écrit:



@Aventador : l'à-valoir reste un fait essentiel dans ce qui est de la preuve que l'éditeur a confiance en ton roman. Puis c'est aussi un gage de sérieux de la part de l'éditeur, histoire qu'il ne s'amuse pas à procrastiner sur candy crush pendant que tu attends le BAT.

Le truc, c'est que pour une petite ME, et encore plus pour une ME qui débute, c'est qu'au niveau cash, ils sont plutôt short. Donc, à moins de tomber sur quelqu'un qui se lance avec beaucoup de moyens, ne compte pas trop sur une avance ou un à-valoir (surtout, je le répète pour un auteur qui débute).
L'à-valoir n'est pas une preuve de confiance pour l'auteur. Il est avant tout un argument pour l'éditeur qui désire "acheter" un auteur déjà publié ailleurs. Quand tous les éditeurs font la même proposition pour obtenir un manuscrit, alors c'est là que le jeu des à-valoir commence. L'écrivain finira par aller au plus offrant.

Pour un écrivain débutant, et une petite ME, ce serait surtout un suicide collectif: la ME n'a pas assez d'argent pour avancer les droits potentiels ET produire le livre dans les meilleures conditions, et
l'auteur lui ne verrait au final son livre jamais publié.
Pour ce qui est de 'histoire qu'il ne s'amuse pas à procrastiner sur candy crush', je pense que tu as une conception tout à fait bizarre des ME. Déjà, par la suite du contrat, c'est toute une série d'investissements en temps et en argent que la ME a effectué sur l'auteur. ça en a pas l'air comme ça mais la ME a des gens ou des prestations à payer: ses employés (si elle en a), la lecture, la relecture, la création de la maquette, l'obtention des devis des imprimeurs, le design de la couverture, les multiples réunions interminables où sont discutés les stratégies et les choix éditoriaux autour du roman. Bref, l'éditeur (surtout une petite ME), n'est pas un portefeuille sans fond qui doit satisfaire le besoin de confiance enfantin de l'écrivain, c'est un individu qui doit faire vivre son entreprise.

Aussi, je suis assez surpris de l'attitude de certains ici, qui pensent que l'auteur choisit son éditeur, que l'éditeur va vous faire une proposition qui vous plait ou pas (et le cas de pas vous allez voir ailleurs). La réalité, c'est qu'à moins de vraiment tomber au bon moment sur la bonne ME, vous aurez déjà de la chance qu'une ME décente à compte d'auteur vous fasse une proposition! Une ME peut très bien se passer de vous, car il y en a un millier derrière avec un talent égal et des idées tout aussi originales qui seront content de prendre votre place si vous rechignez sur le tirage, la promotion  ou les à-valoir.

Attention je ne dis pas qu'on doit s'ouvrir les veines tout de suite, je dis seulement que parfois il faut faire face à la réalité. Les ME ne sont pas là pour vous arnaquer, si elles choisissent de vous publier c'est qu'elles ont à coeur de porter votre projet jusqu'au bout et dans votre meilleur intérêt: sinon elles n'investiraient pas un seul kopek dans un manuscrit qu'elle veut seulement mettre dans un coin pour prendre la poussière.
 
Nagio
   
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Petit rappel : l'a-valoir est un obligation légale (ou, à défaut, l'éditeur doit indiquer le volume du premier tirage), sauf dans le cas de l'impression à la demande. Donc l'argument "je suis une petite maison d'édition je ne donne pas d'a-valoir" ne tient pas la route. Par contre, rien n'indique un minima à respecter pour l'a-valoir ou le premier tirage... (le blog sus-cité estime qu'il ne faut pas signer pour un premier tirage inférieur à 1000 exemplaires).

 
Jasy-Santo
   
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Jasy-Santo  /  Tapage au bout de la nuit


Donc ce n'est pas vraiment une obligation légale de dire ici combien se montera l'a-valoir: le volume du premier tirage sera stipulé soit dans le contrat soit de facon informelle entre l'éditeur et l'auteur a un moment ou un autre.


Dernière édition par Jasy-Santo le Jeu 20 Nov 2014 - 10:07, édité 1 fois
 
Aventador
   
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Nagio a écrit:
Petit rappel : l'a-valoir est un obligation légale (ou, à défaut, l'éditeur doit indiquer le volume du premier tirage), sauf dans le cas de l'impression à la demande. Donc l'argument "je suis une petite maison d'édition je ne donne pas d'a-valoir" ne tient pas la route. Par contre, rien n'indique un minima à respecter pour l'a-valoir ou le premier tirage... (le blog sus-cité estime qu'il ne faut pas signer pour un premier tirage inférieur à 1000 exemplaires).


Dans les faits, Nagio, si tu trouves une maison d'édition qui accepte de verser un a-valoir à un auteur qui n'a jamais rien publié de sa vie et qui est un illustre inconnu, tu me feras signe parce qu'en général et à ma connaissance (perfectible, j'en conviens), l'a-valoir n'intervient que pour l'édition d'une seconde oeuvre d'un auteur qui s'est plutôt bien vendu avec son premier livre. C'est pour le retenir, en évaluant les futures ventes sur ce qui s'est fait sur le premier bouquin. S'il s'est vendu, l'auteur n'est plus un illustre inconnu et le risque est moindre.

Mais à part dans les très grandes maisons d'édition qui ont la trésorerie pour, c'est une pratique très peu répandue et économiquement impossible à mettre en oeuvre dans une entreprise qui débute.
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monilet
   
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Je sais que City a versé un a-valoir assez conséquent à un auteur qui avait publié un premier livre chez Kiro, peu vendu donc ; en fait pour le republier.
https://claudecolson.wordpress.com/
 
paty
   
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Je suis d'accord avec Aventador. Les à-valoir sont de plus en plus rares et vraiment spécifiques à de grosses ME. La plupart des petites ME fonctionnent à l'impression à la demande car l'impression traditionnelle est trop onéreuse. Ils ne peuvent rien estimer du tout sur un nouvel auteur, même si eux y croient. Donc dire un nombre de tirages ou une somme en compensation relève de l'impossible malheureusement. Si le livre n'atteint pas un nombre de ventes en numérique fixé sur le contrat, il n'aura pas sa version papier. ça c'est la réalité des petites ME.

@ jasy Excuse-moi mais tes propos me choquent.
Jasy a écrit:
Aussi, je suis assez surpris de l'attitude de certains ici, qui pensent que l'auteur choisit son éditeur, que l'éditeur va vous faire une proposition qui vous plait ou pas (et le cas de pas vous allez voir ailleurs). La réalité, c'est qu'à moins de vraiment tomber au bon moment sur la bonne ME, vous aurez déjà de la chance qu'une ME décente à compte d'auteur vous fasse une proposition! Une ME peut très bien se passer de vous, car il y en a un millier derrière avec un talent égal et des idées tout aussi originales qui seront content de prendre votre place si vous rechignez sur le tirage, la promotion  ou les à-valoir.

Attention je ne dis pas qu'on doit s'ouvrir les veines tout de suite, je dis seulement que parfois il faut faire face à la réalité. Les ME ne sont pas là pour vous arnaquer, si elles choisissent de vous publier c'est qu'elles ont à coeur de porter votre projet jusqu'au bout et dans votre meilleur intérêt: sinon elles n'investiraient pas un seul kopek dans un manuscrit qu'elle veut seulement mettre dans un coin pour prendre la poussière.

Alors je vais te dire une chose : oui l'auteur choisit sa ME. Encore heureux !

Si l'éditeur choisit les manuscrits qui en valent la peine, l'auteur est en droit de revendiquer ce qu'il veut pour le bien de son livre. Nouvel auteur ou pas. Ce n'est pas parce qu'on commence dans le milieu qu'il faut accepter de se faire avoir et ne pas être méfiant. Si tu as envie de postuler pour une ME qui te propose un couv merdique avec un DA à 5 % sans cotisations ou avec un contrat à vie sur l'oeuvre c'est ton droit. Moi je ne le ferai pas. Je négocie ou sinon tchao oui. Si ça a marché pour un éditeur, ça peut marcher pour un second. Si tu crois un minimum en toi et ton travail, tu peux obtenir ce que tu veux. Tu n'es pas obligé non plus de te vendre au rabais sur un compte d'auteur où il te faut payer . Car le compte d'auteur ne reconnait pas la qualité de ton livre, il se fait juste de l'argent dessus.
Et lorsque tu dis : " les ME ne sont pas là pour vous arnaquer, si elles choisissent de vous publier c'est qu'elles ont à coeur de porter votre projet jusqu'au bout et dans votre meilleur intérêt", on voit que tu n'as jamais rencontré le cas alléchant qui au final te déçoit car en deça de tes croyances affirmées au début. Il suffit de voir les retours d'expériences ici pour voir que toutes les ME ne sont pas clean. Donc il est normal que la méfiance soit de rigueur.

Je trouve aussi logique que l'on s'informe avant de soumettre. La création de ME est devenue le bon plan pour beaucoup et bien souvent publier des livres c'est cool, mais l'infographie n'est pas bonne pour les couv, il manque de la clarté sur la distribution, ou il n'y a pas de corrections ou le contrat apporte de sacrées surprises. Bref l'envers du décor n'est pas la hauteur d'une vraie ME. On ne s'improvise pas éditeur.
Donc oui, si l'auteur doit faire ses preuves, une nouvelle ME aussi. Et je le répète, plus la ME est claire d'entrée, plus elle gagne en crédibilité, moins il y a de surprises au moment du contrat.

@BigMonday. Oui merci pour ta réponse.
L'idée n'est pas de paraître chiant mais d'être précis. Si vous voulez qu'on postule ou qu'on partage à nos collègues auteurs la création de votre ME, il faut du détail, des "billes" pour savoir vers quel type de ME vous appartenait...
donc je récapitule.
- corrections oui
- DA : Les droits versés à l'auteur dans le cas d'une diffuson numérique sont autour de 30% et pour une publication papier elle débute à 12% (la moyenne est en générale à 10% voir même parfois à 8%!) avec une augmentation progressive à 14% à partir de 5000 exemplaires vendus, et 16% à partir de 10000 ex.  => DA tout à fait raisonnable au passage.
- Ligne éditoriale : tout sauf jeunesse et érotique.

On avance.
Le diffuseur/distributeur ? Est-ce juste une diffusion via smashwords ou immatériel ou vous avez du type Hachette carrément ?
Vous allez imprimer à la demande en fonction du nombre de ventes en numérique ? ou on reste sur de l'impression traditionnelle ?
http://jeunesecrivains.superforum.fr/t36114-creations-infographi
 
Nagio
   
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Nagio  /  Pippin le Bref


Aventador a écrit:
Dans les faits, Nagio, si tu trouves une maison d'édition qui accepte de verser un a-valoir à un auteur qui n'a jamais rien publié de sa vie et qui est un illustre inconnu, tu me feras signe.
C'est une pratique courante chez toutes les grandes maisons d'édition.
 
nestie
   
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paty a écrit:

@ jasy Excuse-moi mais tes propos me choquent.
Jasy a écrit:
Aussi, je suis assez surpris de l'attitude de certains ici, qui pensent que l'auteur choisit son éditeur, que l'éditeur va vous faire une proposition qui vous plait ou pas (et le cas de pas vous allez voir ailleurs). La réalité, c'est qu'à moins de vraiment tomber au bon moment sur la bonne ME, vous aurez déjà de la chance qu'une ME décente à compte d'auteur vous fasse une proposition! Une ME peut très bien se passer de vous, car il y en a un millier derrière avec un talent égal et des idées tout aussi originales qui seront content de prendre votre place si vous rechignez sur le tirage, la promotion  ou les à-valoir.

Attention je ne dis pas qu'on doit s'ouvrir les veines tout de suite, je dis seulement que parfois il faut faire face à la réalité. Les ME ne sont pas là pour vous arnaquer, si elles choisissent de vous publier c'est qu'elles ont à coeur de porter votre projet jusqu'au bout et dans votre meilleur intérêt: sinon elles n'investiraient pas un seul kopek dans un manuscrit qu'elle veut seulement mettre dans un coin pour prendre la poussière.

Alors je vais te dire une chose : oui l'auteur choisit sa ME. Encore heureux !

Si l'éditeur choisit les manuscrits qui en valent la peine, l'auteur est en droit de revendiquer ce qu'il veut pour le bien de son livre. Nouvel auteur ou pas. Ce n'est pas parce qu'on commence dans le milieu qu'il faut accepter de se faire avoir et ne pas être méfiant. Si tu as envie de postuler pour une ME qui te propose un couv merdique avec un DA à 5 % sans cotisations ou avec un contrat à vie sur l'oeuvre c'est ton droit. Moi je ne le ferai pas. Je négocie ou sinon tchao oui. Si ça a marché pour un éditeur, ça peut marcher pour un second. Si tu crois un minimum en toi et ton travail, tu peux obtenir ce que tu veux. Tu n'es pas obligé non plus de te vendre au rabais sur un compte d'auteur où il te faut payer . Car le compte d'auteur ne reconnait pas la qualité de ton livre, il se fait juste de l'argent dessus.
Et lorsque tu dis : " les ME ne sont pas là pour vous arnaquer, si elles choisissent de vous publier c'est qu'elles ont à coeur de porter votre projet jusqu'au bout et dans votre meilleur intérêt", on voit que tu n'as jamais rencontré le cas alléchant qui au final te déçoit car en deça de tes croyances affirmées au début. Il suffit de voir les retours d'expériences ici pour voir que toutes les ME ne sont pas clean. Donc il est normal que la méfiance soit de rigueur.


+1, si tu crois si peu en ton projet que tu en arrives à penser que signer un contrat peu scrupuleux qui ne te plait pas, c'est une chance, pourquoi même te lancer dans le monde de l'édition ?
On n'a rien sans rien, et "se vendre au rabais", comme l'a dit paty, ça ne mène définitivement jamais bien loin.

J'attends aussi la réponse de BigMonday pour le diffuseur.
 
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Citation :
Pour ce qui est de 'histoire qu'il ne s'amuse pas à procrastiner sur candy crush', je pense que tu as une conception tout à fait bizarre des ME.

Citation :
Une ME peut très bien se passer de vous, car il y en a un millier derrière avec un talent égal et des idées tout aussi originales qui seront content de prendre votre place si vous rechignez sur le tirage, la promotion  ou les à-valoir.


Je suis d'accord avec ça.

Bien sûr qu'il y a des ME pourris, mais c'est la même chose pour les écrivains. Beaucoup de daubes. Alors, je sais plus qui, qui accuse BigMonday d'être un éditeur pourri, là ça va un peu loin.

Certains ont très peu de considération pour le mec qui travaille de l'autre côté de la rue. Plus généralement, vous avez du mal à sortir de votre coquille d'artiste.
 
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Nagio a écrit:
Aventador a écrit:
Dans les faits, Nagio, si tu trouves une maison d'édition qui accepte de verser un a-valoir à un auteur qui n'a jamais rien publié de sa vie et qui est un illustre inconnu, tu me feras signe.
C'est une pratique courante chez toutes les grandes maisons d'édition.

Pas chez Gallimard par exemple, en tout cas par pour un premier roman.
 
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@Paty

Bien sûr que je ne parle que des ME sérieuses et décentes (je croyais l'avoir stipulé), et je ne compte pas les à compte d'auteur car ce ne sont pas des ME pour moi. D'ailleurs une recherche rapide sur internet, un passage sur leur FB ou sur leur site peut facilement déterminer si c'est une ME sérieuse ou pas. Je suis allé sur le site et sur le FB de Big Monday et ils me paraissent sérieux et sympathiques. En janvier, nous verrons s'ils publient une cinquantaine de titres ou juste cinq ou six, et là nous serons fixés.

Ce qu'il faut bien comprendre: (et j'ai travaillé dans des ME, et même chez des agents littéraire - autre sujet d'ailleurs)
Je schématise, mais pour une ME, l'écrivain n'est qu'un fournisseur de contenu: c'est la ME qui ajoute de la valeur (commerciale) au livre. Le manuscrit n'a pas de valeur en soi. C'est le processus d'édition qui en ajoute (correction, mise en page, couverture, impression, promotion). Comparons avec un fabricant de yaourt: il a besoin de lait comme matière première, qui seule n'a que très peu de valeur et qui est facilement trouvable, à bon prix. Le fabricant de yaourt est bien celui qui ajoute de la valeur en transformant le lait en yaourt, n'est-ce pas? Bon. Bien sûr, le fermier peut discuter, négocier si ça lui chante, mais il n'est pas du tout en position de force: le yaourtier peut trouver du lait de qualité similaire chez le voisin, non?
Repassons à nos histoires d'édition. Un éditeur sérieux offrira un contrat à un auteur dans lequel il croit. Le contrat qu'il offre est un contrat type. Il offre quasiment le même à tous les auteurs débutants. D'ailleurs ce contrat ressemble peu ou prou au contrat pratiqué chez la ME d'à côté. L'auteur bien sûr si ça lui chante de passer sa vie à négocier un ou deux points de DA, peut être, pour le faire taire la ME va lui accorder. Mais ce qui est du reste: promo, couverture, choix éditoriaux, distribution, là, il prendra peut être sur lui parce qu'il a déjà investi du temps sur vous mais vous serez tout de suite repéré comme étant un auteur chiant qui se mêle de ce qui ne le regarde pas (c'est-à-dire la partie EDITION, qui n'est pas votre métier): on vous paie pour fournir un contenu, au delà vous dépassez vos compétences.
D'ailleurs, j'aimerais ajouter que les écrivains parlent entre eux, certes. Mais croyez moi les ME aussi, et même beaucoup!
Bref, souvenez-vous que vous n'êtes pas en position de force avec votre matière première qui peut se trouver chez le voisin.

Repérez l'arnaque est d'ailleurs facile au stade du contrat. Comme je l'ai dit, tous les contrats auteur débutant se ressemblent. Si vous recevez un contrat qui ne rentre pas dans les standards du marché du livre, alors partez. Le reste au final, vous gagnez peut être 2% de plus mais c'est tout. Donc avant de harceler les éditeurs avec des questions un peu rapides, envoyez votre manuscrit. Si une ME vous répond avec un contrat, estimez vous heureux ça n'arrive pas tous les jours. Je vous encourage à signer, à bien sûr demander des éclaircissements sur ce que vous ne comprenez pas, mais pour le reste vous obtiendrez peu ou prou ce que les copains obtiennent. Si vous avez deux réponses ou plus (félicitation, vous êtes un génie), alors là, allez y, jouez la concurrence (tout en étant honnête avec tout le monde et rapide - les ME se lassent vite).

La recession des droits à l'auteur (tu évoques les contrats à vie) est, il me semble, obligatoire en cas de livre épuisé. Donc ne crains pas les droits à vie, ça sert à rien. Du moment que l'éditeur ne vend plus et arrête l'impression (et ça n'arrive que quand la ME a vraiment exploité le livre de façon optimale), les droits sur ton oeuvre te reviennent. Tu pourras donc l'offrir à une autre ME (qui ne signera pas un livre qui ne se vend plus). D'ailleurs une idée fausse que j'ai cru voir ici ou là, c'est que vous cédez vos droits d'auteur à l'éditeur. C'est faux: l'éditeur n'achète que le droit d'éditer votre livre. La propriété intellectuelle d'un auteur sur une oeuvre nait avec cette dernière et reste inaliénable à vie +70ans.

Bref.

Quand tu dis que l'édition est le bon plan, c'est soit que tu ne connais pas vraiment le marché du livre, ou que tu es parano! Publier des livres est d'abord très coûteux (le même travail que ce soit pour un futur best seller ou pour un navet), mais en plus en terme de marges, ça rapporte très peu. Je peux te garantir que personne ne se lance dans l'édition pour devenir riche ou même pour arnaquer les gens! en tout cas pas dans mon expérience. Un mec qui crée sa ME, c'est avant tout un amoureux de la littérature, et ensuite un amoureux des auteurs: ce qu'il vous propose sera toujours au mieux de ses capacités, mais aussi au mieux pour votre titre. Son but c'est de survivre pour continuer à publier ses "perles". Donc il pensera toujours et partout au succès de votre titre. Quand vous aurez compris cela, vous rentrerez dans une relation bien plus saine et beaucoup moins agressive avec les ME!

Mon seul conseil d'expérience au niveau des contrats (que j'ai déjà dit):
certaines ME, et souvent les grosses, vont vous offrir un gros chiffre de DA (donc vos yeux pétillent) mais sur les revenus éditeurs! Or, ceux ci diminuent chaque année.
Pour faire bateau: 15% de DA sur les revenus d'un livre à 20€ - donc 15% de 7-10€ selon les cas (et c'est très variable), maximum 1.50€
Je vous conseille de demander un DA moindre (8% par exemple) mais sur le prix éditeur: donc toujours 1.60€


Dernière édition par Jasy-Santo le Jeu 20 Nov 2014 - 15:24, édité 5 fois
 
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le gus sait pas dans quel fourbis il s'est mis... envoyez vos perles, voyez le retour. Échanger avec un éditeur c'est avant tout une rencontre humaine. Qui aboutit ou pas. Mais voir son travail commencer à exister ailleurs que sur son PC, c'est déjà un grand pas pour celui qui écrit
 
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Jasy, je suis globalement d'accord avec toi. Mais :

Jasy a écrit:
certaines ME, et souvent les grosses, vont vous offrir un gros chiffre de DA (donc vos yeux pétillent) mais sur les revenus éditeurs! Or, ceux ci diminuent chaque année.
Pour faire bateau: 15% de DA sur les revenus d'un livre à 20€ - donc 15% de 7-10€ selon les cas (et c'est très variable), maximum 1.50€
Je vous conseille de demander un DA moindre (8% par exemple) mais sur le prix éditeur: donc toujours 1.60€
Je ne comprends pas ce que signifie "un DA sur le prix éditeur". Pour ma part, on m'a toujours proposé un pourcentage (entre 8 et 10%) sur le prix de vente du livre HT. scratch
 

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