Bonjour à tous,
J'ai terminé mon premier roman de science fiction intitulé "Sathèryl le Sage" (Tome 1 d'une trilogie) qui est sur le point d'être publié aux éditions Terriciaë à compte d'éditeur.
Le roman est actuellement dans l'ultime phase à savoir la mise sous presse, pour une sortie prévue fin novembre.
Pour tout dire, il s'agit d'un roman de science fiction orienté pour la jeunesse, traité sur un ton léger et humoristique. En quelque sorte, une science fiction qui ne prend pas au sérieux bien que la trame sous-jacente de l'histoire aborde des sujets fondamentaux tels que les origines de l'univers et de la vie.
Titre : Sathèryl le Sage
Éditions : Terriciaë
Auteur : COHETHIGUI (nom de plume)
Première de couverture :
Résumé :Alex jeune étudiant parisien insouciant et mordu de jeux vidéo est sauvé in extrémis d'une exécution en règle orchestrée par la concierge espagnole de son immeuble. Son sauveur n'est autre que Sistur, un redoutable guerrier extra-terrestre dont la brutalité n'a d'égal que son mal être après son éviction déshonorante des troupes de première ligne de l'empire Médian.
Ces deux sympathiques loosers ne pourront compter que sur leurs forces et leurs faiblesses pour échapper à une meute d'assassins impitoyables qui les traqueront sans raison apparente jusqu'aux confins de l'univers. A fil d'une épopée galactique devant les mener sur les traces du sage Sathéryl à l'origine d'une mystérieuse prophétie, Alex et Sistur feront la connaissance d'une multitude de personnages aussi étonnants qu'attachants qui les aideront peut-être à découvrir le lien mystérieux qui les unis l'un à l'autre.
Genre : science fiction jeunesse
Nb de pages : 288
Format : 15 x 22 cm
N ISBN : 978-2-36579-099-4
Prix : 16€
Quatrième de couverture :
blog :
http://leblogdesatheryl.wordpress.com/
Biographie : Luc Cohethigui est un auteur de roman de sciences fiction au style revisité, pleine de réalisme, d'humour et de dérision. Ingénieur navigant d'essais de 53 ans, féru d'aéronautique et d'espace, il a décidé après des décennies à scruter en vain la voie lactée, à mettre dans les trois volets de sa trilogie ''le pouvoir des Immortels'', ce qu'il aurait aimer y découvrir.
Extrait du roman :
Alex composa une nouvelle fois le code d’accès pour ouvrir la porte de l’immeuble et attendit fébrilement le déclic de la serrure électrique. Il poussa la porte légèrement, et jeta furtivement un coup d’oeil dans l’entrebâillement pour évaluer la situation. Apparemment, tout semblait normal, à l’exception de la loge de la concierge qui était éteinte. Il se glissa silencieusement dans le hall d’entrée et avança sur la pointe des pieds jusqu’à l’escalier. Le scooter 125 était toujours rangé à la place où il l’avait laissé quelques heures auparavant, avec l’antivol verrouillé sur la fourche de direction.
Il gravit l’escalier sur deux étages, les oreilles aux aguets et avec d’infinies précautions pour éviter de faire grincer les marches en bois centenaires. La porte de l’appartement de sa mère apparu dans son champ de vision, porte sous laquelle filtrait un peu de la lu-mière attestant d’une présence.
Le jeune homme plaqua son oreille contre la porte pour tenter d’entendre une voix familière.
— Maman, j’ai eu un seize en math ce matin, et la grosse Julie s’est mangé un huit. Et ouais, ça lui fera les pieds à cette mocheté.
Alex soupira en pensant qu’il n’y avait qu’une unique petite peste sur cette planète capable d’autant d’humanité et que cette petite peste était sa soeur, Dorothée !
Vaguement soulagé il pressa le bouton de la sonnette en se tassant sur lui-même, les yeux fermés.
La porte s’ouvrit.
— Ben, qu’est-ce que t’as foutu, t’as livré une pizz sur Mars ou quoi ? Mam est furax et tu vas sûrement te ramasser une belle soufflante mon frérinounet.
Il ouvrit prudemment un oeil, puis l’autre pour découvrir sur le seuil de la porte une mignonne petite blondinette au nez retroussé, constellé de taches de rousseur. Il sentit son corps se détendre et s’avança pour la serrer dans ses bras.
— Tu sais roussette que tu m’as presque manquée aujourd’hui !
La gamine stupéfaite s’enfuit précipitamment à l’intérieur en s’écriant :
26
— Mam… Mam, Alex doit être grave malade, car il a dit qu’il était content de me voir !!!
Sandra la mère d’Alex se trouvait dans la cuisine, affairée de-vant l’évier à nettoyer une casserole. C’était une femme assez sé-uisante de quarante-trois ans, brune aux yeux bleus qui essayait d’élever laborieusement ses deux enfants. Elle avait repris une activité professionnelle dans le secteur des assurances après son divorce, et ce travail accaparant lui laissait peu de temps pour elle-même.
Quand elle aperçut son fils, elle repoussa une mèche de cheveux rebelle d’un revers de la main.
— Tu rentres de plus en plus tard Alex. As-tu mangé au moins ? s’écria-t-elle.
— Ouais, une pizz chez Tonio comme d’hab, il soupira et reprit :
— Je suis super crevé ce soir. Pff... alors, je vais me pieuter rapidos, bise, Mother !
Il se dirigea directement dans sa chambre, ferma la porte avant de s’affaler sur son lit. Il enfouit sa tête sous un oreiller pour tenter de faire le point sur la délirante situation actuelle, et surtout essayer de calmer l’anxiété qui le rongeait.
Manifestement, des tas de gens essayaient de l’abattre parce qu’il était un non-valide, avec en prime un extraterrestre venu du fin fond de l’espace ne le lâchait plus d’une semelle, sans parler de la pauvre Pépita qui était probablement morte à l’heure qu’il est. Il se dit que la situation pourrait être bien pire, mais même en réfléchissant il peinait à trouver un nouveau facteur aggravant.
Ses réflexions furent soudainement interrompues par des coups sourds portés contre ses volets. Le jeune homme se releva précipitamment pour aller ouvrir la fenêtre.
— Pas si fort ma mère va vous entendre, chuchota-t-il.
Sistur apparut dans l’encadrement et Alex ne put réprimer un geste instinctif de recul.
— Sistur trop visible dehors, murmura le géant.
« Sans blague ! » pensa Alex.
Sistur pénétra dans la chambre qui parut tout à coup minuscule. Il se retourna et regarda intensément Alex de ses yeux rouges qui paraissaient presque lumineux dans la pénombre de la pièce. Alex ne savait plus quoi dire ou faire, car l’instant présent était surréaliste. Que faut-il faire quand un vampire blindé possédant la puissance de feu d’un char d’assaut débarque dans sa chambre ?
— Heu… Monsieur... vous voulez un chewing-gum ?
Sistur avait finalement adopté une position semi-assise certainement assez inconfortable, les fesses posées sur les talons et les bras posés sur ses cuisses. Alex, quant à lui, était debout, lui permettant d’avoir sa tête au même niveau que celle de Sistur. Ainsi, il pouvait l’observer attentivement.
Le visage du géant était hideux, absolument cauchemardesque et directement sorti d’un mauvais film d’épouvante de série B. Deux yeux rouges vifs, dénués de pupilles, ressortaient de son visage incroyablement pâle et dépourvu de toute pilosité. Son corps à l’exception de la tête était recouvert d’une épaisse cuirasse gris foncé, ornée de très fines gravures représentants des pictogrammes inconnus pour le jeune homme. D’ailleurs, le revêtement de cette cuirasse ne reflétait curieusement pas la lumière, comme s’il l’absorbait littéralement. Alex remarqua également de nombreuses cavités situées au niveau de la taille et des cuisses. Enfin, ses mains à cinq doigts étaient recouvertes de gantelets articulés qui présen-taient quelques similitudes avec ceux des chevaliers du Moyen Âge. Le plus étrange encore, était l’absence totale de bruit produit par le géant dans ses mouvements et ses déplacements. Il avait devant lui l’incarnation d’un ange exterminateur high-tech. Ni plus ni moins !
Le jeune homme sentait que le géant le scrutait à son tour comme le ferait un fauve face à une proie vulnérable. Pourtant ce regard acéré pour ne pas dire effrayant, semblait plus refléter une certaine forme de curiosité, voire d’étonnement que d’agressivité. Alex se dit qu’un humain devait paraître super bizarre pour un guerrier Sweylain. J’étais peut-être le premier qu’il voyait.
— Hum… bon... eh ben voilà, dit Alex hyper mal à l’aise et cherchant à dissimuler le tremblement de ses mains.
Après un bref temps d’arrêt, il reprit :
— Je suis complètement perdu, monsieur... euh… Sistur, je peux vous appeler monsieur Sistur Mons... ?
— Tu le peux, rétorqua le géant.
— Et je peux aussi vous poser des questions ? osa Alex.
— Tu le peux, murmura-t-il.
— Bon, alors, pourquoi ces gens veulent-ils me tuer ? demanda le jeune homme.
— Pas idée de cela, mais eux veulent désactiver Sistur aussi, répondit-il.
« Me voilà bien avancé », songea le jeune homme. Il sentait que son esprit avait du mal à fonctionner et surtout à assimiler la succession d’événements extraordinaires qu’il venait de vivre, ou plus exactement de subir.
Alex changea d’angle d’attaque.
— Qui êtes-vous au juste et que me voulez-vous ?
Sistur réfléchit quelques instants avant de répondre.
— Sistur être guerrier Sweylain et venir autre galaxie. Il y a 300 jours de temps terrestre, Multiformes tenter désactiver Sistur, mais Multiforme maladroits. Sistur obtenir d’eux informations importantes sur existence d’Alex et de planète Terre.
Alex n’osa pas poser de question sur les méthodes d’interrogatoire de Sistur, mais les gars en question avaient dû salement déguster.
— Sistur venir Terre pour comprendre et sauver toi.
— C’est donc vous qui m’avez sauvé de la fausse Pépita ? demanda Alex.
— Oui, Sistur être sur Terre depuis vingt-deux jours terrestres pour protéger toi et désactiver Multiforme assassin, répondit-il.
Le jeune homme restait dubitatif sur le sens de l’expression désactiver et sur le peu d’informations fournies par le géant. Néanmoins, il tenta de résumer la situation.
— Alors, si j’ai bien compris, des créatures belliqueuses veulent éliminer sans aucune raison apparente deux individus vivants dans deux galaxies différentes. C’est quand même pas croyable ce truc !
Il se gratta la tête devant un Sistur absolument impassible.
— Et c’est quoi ou c’est qui au juste un Multiforme ?
Le géant découvrit ses canines proéminentes qui eurent pour effet immédiat d’augmenter le rythme cardiaque d’Alex à cent vingt pulsations par minute.
— Multiforme être créature pouvant prendre apparences de formes vivantes, pour tuer sur commande. Être des mollusques sans honneur, méritant désactivation à vue.
« Au moins, la limite entre les bons et les méchants de cette histoire de dingue était clairement définie », pensa Alex.
Après un long silence, le géant prit la parole :
— Quelle être signification de merder grave ?
Alex déglutit difficilement les deux milligrammes de salives restants encore dans son organisme :
— Heu... eh ben, ça veut dire… commettre une petite erreur… c’est une expression courante employée sur Terre, mais c’est pas important du tout, mais alors pas important du tout... voilà voilà... dit-il en essayant de minimiser la portée de cette parole malheureuse. Il s’empressa de changer immédiatement de sujet :
— Comment êtes-vous venu sur la Terre, monsieur Sistur, car j’ai compris que votre galaxie d’origine est très lointaine, cela a dû représenter un long voyage ?
Sistur répondit sans se départir de son calme.
— Venir sur Terre avec vaisseau des mollusques.
Cette phrase éveilla la curiosité du jeune homme.
— Ouaouh !!! Un vaisseau spatial comme dans Star Wars, c’est le pied. Il est où votre vaisseau maintenant ?
— Vaisseau principal être sur satellite de ta planète, et navette ici.
Une vague d’inquiétude gagna soudain Alex qui sentit des gouttes de sueur perler sur son front :
— Ici ? Et c’est où pour vous ici ?
Sistur flegmatique dégagea de son ceinturon un disque bleuté qu’il effleura avant de le poser sur le sol. Une représentation holographique colorisée de Paris d’une incroyable précision apparut devant les yeux ébahis du jeune homme. En réalité, il ne s’agissait pas d’un vulgaire plan en trois dimensions, mais d’une image réelle de Paris à cet instant précis. On pouvait nettement distinguer les phares minuscules des milliers de voitures circulant sur les grands boulevards... c’était absolument incroyable !
Sistur pointa alors son doigt sur une zone précise.
Alex cligna plusieurs fois des yeux avant d’ânonner livide :
— Je le crois pas, en plein milieu de la pelouse du stade de France... alors cette fois on est foutu ! Non seulement on va avoir les fameux mollusques sur le dos, mais en plus toutes les polices de France vont nous donner la chasse.
Sistur approcha doucement sa tête près de celle d’Alex et murmura :
— Sistur merder grave ?
*****************
J'attends maintenant avec impatience de pouvoir tenir entre mes mains ce roman tant espéré, résultat de quatre années de travail acharné.
Bonne soirée