Faire la peau aux pages blanches
Et à tout autre trivial problème d’inspiration
Par Nywth
I – Problème de la « page blanche ».La page blanche est un problème qui touche bon nombre d’écrivains, qu’ils soient face à leur clavier ou à une feuille. Ne pas savoir que dire, trembler, ne rien écrire (cela rejoint le problème d’inspiration développé dans le II). Ou alors, l’avoir mais ne pas être capable d’exprimer.
Quoiqu’il en soi, il est inutile de chercher conseil auprès des autres : faire face à la page blanche demande uniquement un travail sur soi-même, et les miracles n’existent pas – ou du moins pas sans effort. Cependant, des écrivains proposent leurs propres méthodes qui peuvent parfois être utiles. Voici donc quelques conseils :
► 5 trucs pour déchirer sa face à la page blanche.
Traduction de Fat_Jésus d’un article de Robert Brockway. Cinq points principaux y sont développés (visiter le sujet pour plus de détails).
• Connaissez ce que vous écrivez
• Acceptez que vous allez écrire de la merde
• Déterminez ce que vous écrivez
• Ne mettez pas la charrue avant les bœufs
• Arrêtez de vous préoccuper d’originalité
► Vous pouvez également retrouver cinq courts conseils d’écrivains pour faire face à la page blanche.
► Certains recommandent de se détendre (ou du moins de ne pas stresser) et d’écouter une musique qui plait et/ou qui donnent une ambiance propice à trouver l’inspiration.
► Si vous vous sentez capable d’avoir des idées mais pas de les écrire, notez-les en quelques phrases rapides, puis prenez du temps avant de les réorganiser ; cela pourrait vous aider à commencer votre travail d’écriture.
► Changer de projet. Démarrer autre chose, ou, au contraire, reprendre quelque chose que l’on avait délaissé pendant (trop) longtemps.
► Si vous aimez être lus, trouvez votre motivation dans votre envie d’être lu et apprécié.
► Sur plusieurs forums, on conseille de songer à l’oral à ce que l’on veut dire, avant de le coucher par écrit.
► Méthode plus longue mais parfois beaucoup plus efficace : trouvez-vous une période fixe à laquelle vous pouvez écrire par jour : 15, 20 minutes, par exemple, et forcez-vous, chaque jour, à écrire par cette même heure. Le processus régulier de l’écriture ainsi créé peut aider des auteurs.
► Méthode beaucoup plus radicale, le writeordie. Le principe est simple : vous vous fixez un temps, un nombre de mot à écrire, et vous écrivez. Si vous n’avez pas atteint ce nombre à la fin du temps imparti, vous serez sévèrement punis par un jet de vomi exorcisé ou par une horde de chatons virtuels.
Et si vous n’avez pas trouvé, vous pouvez toujours visiter la page wikipédia qui traite de la page blanche et inventer une nouvelle dans laquelle apparaitront tous les noms de la nouvelle maladie, le Syndrome de la Page Blanche (nom qui ne manque déjà pas d’en effrayer plus d’un).
II – Le manque d’inspirationLe manque d’inspiration est également un problème qui ne peut, en grande majorité, n’être résolu que par un travail sur vous-même – il y en a beaucoup, des sympathies qui demandent un travail sur soi-même, dans l’écriture. Encore une fois, voici une récapitulation de conseils donnés qui peuvent parer à votre manque d’inspirations ou d’idées.
► Ecrire dans un carnet dès que vous avez une idée. Cela implique de toujours se trimballer avec des feuilles de papier et un stylo. Ou, pour l’homme moderne, avec un Smartphone.
► S’inspirer de faits réels, de personnes réelles, de situation vécues…
► Dresser une liste de personnages, de lieux, utilisables dans la nouvelle ou dans le roman, peut aider certaines personnes.
► Aller dans un lieu particulier aide parfois certaines personnes à trouver l’inspiration.
►Méthode radicale : essayer d’écrire selon un thème ou un jeu d’écriture (on peut en trouver beaucoup sur le net en cherchant un peu.)
► Certains auteurs trouvent l’inspiration en lisant. Corrélation entre l’auteur et le lecteur, on dit. De la même manière, certains utilisent un film pour trouver des idées. D’autres la musique, beaucoup d’autres. Certains, encore, dessinent ou font une activité qu’ils aiment bien.
► Ecrire sur un sujet qui vous tiens à cœur, ou, du moins, qui vous procure un sentiment particulier – de la peur, de la colère, de la frustration, ou, plus simplement, la réflexion ou la joie.
Sinon, il reste la solution qui est clamée par les faiseurs-de-rien et ceux qui tournent leurs mains dans le vide : attendre. Solution pacifiste s’il en est, mais parfois inefficace.
III – Structurer ses écrits. Il arrive que l’on se demande comment structurer ses écrits, quelles préparations, quelles recherches faut-il faire avant et après avoir écrit son roman, pour assurer (ou pas) à la cohérence du tout. Certains vantent l’utilisation d’une préparation minutieuse, avec des fiches personnages et des dizaines d’heure de recherches méticuleuses, d’autres haussent les épaules et se marrent devant ceux penchés sur Wikipédia, tandis qu’ils ont déjà écrit la moitié de leur roman, et feront, peut-être, deux ou trois recherches plus tard, lors de la réécriture.
Il faut sans doute s’accorder à dire qu’aucune des méthodes n’est meilleure des deux si ce n’est dans une optique purement personnelle, mais en aucun cas dans une optique objective ; cependant, dire cela n’aide personne. Voici donc quelques conseils, trouvés sur le net, si vous voulez structurer vos écrits.
► Vous pouvez faire des recherches (c’est même souvent conseillé, dans la plupart des cas), avant de vous lancer dans l’écriture, ou bien après, pour vérifier la cohérence de votre fond. Par exemple, si vous écrivez sur une ville ou sur un pays que vous ne connaissez pas. Et, au contraire de ce que l’on peut penser, faire évoluer ses personnages dans un monde fantastique ne dispense pas de faire des recherches, surtout si ce monde – et c’est souvent le cas – est basé sur un modèle de société passé ou présent.
► Il existe des méthodes d’écriture, comme la méthode des flocons, qui consiste à écrire selon un « planning d’écriture » précis. (Vous remarquerez que je fais un petit coup de pub pour une JE formidable).
► Si vous en ressentez le besoin, faites le plan détaillé de votre roman, des scènes, des chapitres. Ici, par exemple, vous avez une méthode.
► Les fiches personnages. Que vous soyez plus ou moins monomaniaques, vous pouvez réaliser des fiches sur les personnages résumant leurs caractéristiques physiques et mentales, sur des lieux, des monuments, le déroulement de l’histoire… Et si vous en ressentez le besoin, et que vous êtes en panne d’inspiration de ces dites fiches, vous pouvez toujours trouver des modèles sur différents forums.
► Prendre du recul. Prendre du recul peut être nécessaire à certaines personnes pour prendre du recul sur ses idées, sur la structure de son texte.
► Enfin, sur ce sujet, vous avez des témoignages de différents membres du forum qui rapportent leurs expériences et les étapes qu’ils utilisent pour écrire leur roman.
Et après, si vous n’avez toujours pas de quoi écrire, vous pourrez essayer une séance d’exorcisme par un médium… Qui sait, peut-être en ressortira-t-il des choses intéressantes.