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| [Contrat d'édition] A-valoir pour trilogie ? | |
| | | Invité / Invité Ven 13 Juin 2014 - 21:10 | |
| Bonjour, Voilà, je me posais une question à propos de l'à-valoir versé par l'éditeur. Cet acompte est donné sous la forme d'un chèque au moment de la signature du contrat (en gros, les sous qu'on garde pour soi quel que soit le succès de la publication ! ) Seulement, pour l'édition d'une trilogie, l'éditeur doit-il verser un à-valoir pour chaque tome, ou bien pour l'ensemble de la trilogie ? A l'origine mon roman n'était qu'un grand ensemble, mais il va être divisé en trois parties, c'est pourquoi je pose la question. |
| | Nombre de messages : 42 Âge : 45 Date d'inscription : 10/05/2013 | Lesquimo / Petit chose Sam 14 Juin 2014 - 0:17 | |
| Si c'était le cas, il faudrait d'ores et déjà penser à le diviser en 15... |
| | Nombre de messages : 728 Âge : 49 Localisation : Montréal Date d'inscription : 12/06/2012 | idmuse / Blanchisseur de campagnes Sam 14 Juin 2014 - 0:54 | |
| D'abord, tous les éditeurs ne versent pas d'a-valoir, après, si c'est le cas, je pense que c'est possible. Si je publie 2 romans chez un même éditeur, il me verse nécessairement ce même a-valoir. Du coup, 3 tomes = 3 livres (dans ma vision des choses). À moins que le contrat spécifie le contraire. |
| | | Invité / Invité Sam 14 Juin 2014 - 21:11 | |
| Effectivement, Idmuse, je vois les choses comme toi. Mais dans ce cas-là, comme dit Lesquimo, autant le diviser en 15 ! Non, ce serait de l'arnaque. D'autant qu'à la base je ne fais pas ça pour l'argent, mais pour le partage avec des lecteurs qu'engendre la publication. Après, je n'ai pas encore le contrat, donc je vais bien voir quand je le tiendrai si les clauses spécifient cet à-valoir. Tous les éditeurs n'en versent pas, en effet, mais je trouve que c'est quand même un garantie un minimum nécessaire. |
| | Nombre de messages : 4691 Âge : 28 Localisation : Bureau Pensée du jour : Pétit coucou Date d'inscription : 12/05/2012 | Radischat / Dr. Danielle Jackson Sam 14 Juin 2014 - 21:38 | |
| Je crois qu'il faut clarifier quelques choses importantes : premièrement, un à-valoir est de moins en moins courant puisque la possibilité dépend des moyens de la maison, de sa réussite, bref, de sa grosseur. La petite maison régionale qui n'a pas de diffuseur ou qui n'a pas un gros catalogue de best-sellers ne donnera pas d'à-valoir. Et ce n'est pas une "garantie nécessaire" c'est au bon vouloir de la maison, si elle peut, si elle veut, et si ça sert à quelque chose. Un auteur peu connu n'aura pas d'à-valoir avant d'avoir fait ses preuves (c'est à dire, d'avoir été rentable) ; un auteur qui a un travail à côté est susceptible de ne pas avoir d'à-valoir. Avant d'accepter une demande d'à valoir, la maison doit être certaine que les ventes rembourseront ce qu'elle donne à l'auteur. L'à-valoir est une avance sur les ventes futures et potentielles, l'argent qu'on vous donne est ensuite déduit de l'argent que vous recevez après les ventes. Cette technique permet à des auteurs qui vivent de leur plume, de pouvoir recevoir de l'argent plus rapidement et de pouvoir ainsi, continuer à écrire. Ce n'est pas quelque chose d'automatique ou nécessaire dans un contrat.
- Citation :
- ARTICLE L132-2 DU CPI : "Ne constitue pas un contrat d'édition, au sens de l'article L. 132-1, le contrat dit à compte d'auteur."
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| | Nombre de messages : 887 Âge : 56 Pensée du jour : Pourquoi pas ? Date d'inscription : 10/06/2012 | e-bou / Double assassiné dans la rue Morgue Lun 22 Déc 2014 - 0:16 | |
| Bonjour. C'est le contrat qui définit les conditions de versement de l'à-valoir. Par exemple, on peut stipuler un premier chèque à la signature du contrat, puis un autre à la sortie de chacun des tomes. Il me semble que c'est une solution raisonnable. Mais si on signe pour un livre unique et qu'on finit par le diviser en trois sans qu'on l'ai prévu au départ, c'est plus compliqué. On peut, soit rédiger un avenant au contrat, soit en signer un autre pour la suite. Il est toujours possible de considérer que le premier volume est un roman à part entière, et que les suivants relèvent d'une autre négociation. Donc, il faut bien lire le contrat et en discuter avec l'éditeur. Il ne faut pas oublier que c'est plus une question de rapport de force que de droit. |
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