Par exemple les japonais, oui, si on veut illustrer x)
Disons qu'on voit souvent les gens préparer leur voyage et faire une liste, cocher au fur et à mesure les endroits observés, "on a vu ça, on a fait ça", comme si cela donnait une validation à leur démarche de voyage. Quoi, t'es allé là et tu n'as pas vu ça ?
Disons que poussée à l'extrême, c'est démarche n'est pour moi pas moins critiquable que celle du touriste qui ne fait rien.

Au final chacun en tire ce qu'il veut, ce qu'il peut, que ce soit en dormant sur la plage, en complétant sa liste de choses à voir, ou en faisant autrement.

C'est clair Diomède, je suis d'accord avec toi.
Chacun sa route, chacun son chemin, chacun son rêve, chacun son destin.

Les noms d'oiseau hipster et snob ont le vent en poupe, à ce que je vois ! J'imagine que les premiers à les employer ... se trouvent eux-mêmes hipsters et snobs, précisément parce que le hipster et le snob tendent à se prendre pour des flocons de neige merveilleux et uniques ... mais passons, dans ces affaires, il faudrait pouvoir compter sur l'intervention d'un médiateur social voire d'un négociateur - et puis, surtout, sous-traiter l'autre de hipster snob sert à se sur-estimer, la bouc-émissarisation ayant vraiment du bon. Mais revenons à nos moutons.
Pour faire simple, je soutiens toujours que le touriste tient de la vermine, j'ai déjà cité cet article en appoint (page 1), bêtement ignoré de tous, et j'ajoute enfin que je n'ai pas pris de vacances depuis une dizaine d'années, et que ça fait de moi quelqu'un de béni des dieux, mais je ne me privais pas de voyages (déménagements, notamment, "déplacements", aussi, comme on dit), avec des buts à destination - socioprofessionnels. Je ne cracherai jamais sur les voyages, même initiatiques, dans la mesure exacte où j'aime Nicolas Bouvier, Romain Gary, et d'autres. Le voyage nous élève. Mais, je le répète, le tourisme nous abandonne à tout ce qu'il y a, précisément, de plus hipster et de plus snob en chacun de nous.
À Dieu vat ! (Pour autant qu'Il existe, et surtout s'Il n'existe pas.)

En dénigrant et insultant les "touristes", les touristes, le sac touriste, la race touriste, le groupe touriste, la masse touriste, tu ne les traites pas en flocons de neige merveilleux et uniques, tu les traites en sous-merde, et surtout en sous-toi.
Tu n'es pas l'insulté, tu es l'insultant.

Je les traitais ainsi à 12 ans et, aujourd'hui, je ne fais qu'enregistrer leur existence, tout en constatant leurs dégâts - même si ...
Bref, je vous ai vexés. Mais vous pourrez toujours vous détourner et me mépriser en songeant que "les goûts et les couleurs, etc." ou bien que "nous n'avons pas les mêmes valeurs", dans le genre, donc descendez d'un cran
Et heureusement que nos avis divergent, j'ai envie de dire. Il y a trop de bêtise à dire "chacun pour soi et Dieu pour tous", parce qu'à ce compte je ne vois plus pourquoi on cause !
(Perso, je cause précisément pour rencontrer des divergences et sortir un peu de moi-même grâce à d'autres avis, diverses ou adverses, pour quoi j'aime vos interventions inutile de le prendre contre soi et vous mettre alors à faire dans l'ad hominem, car même si ça fait partie de l'Art d'avoir toujours raison, ça manque clairement d'honnêteté intellectuelle )

Ce n'est pas lié uniquement à tes messages, plus à toute la page 1 de ce topic, où les gens commencent par dire "les voyages servent à ceci, cela, découvrir, élever l'esprit" et après : "surtout ne faites pas de tourisme". Du style : le tourisme c'est un sous-voyage qui ne sert qu'à emmerder les autochtones. Du coup je me pose des questions, mais tant mieux. Et je me pose d'autant plus de questions que, ne me sentant pas "emmerdée" par les touristes moi-même, je considère que quand je vais à l'étranger je n'emmerde personne, peut-être à tort, du coup.

Je t'aime

Moi non plus

Trop facile, mais "c'est de bonne guerre."
A moins que ... à moins que ça tienne "de guerre lasse" !

C'est bien ce qui me semblait ; j'ai l'impression que la différence entre "un voyageur" et "un touriste" est la même que celle qui existe, selon les Inconnus, entre un bon chasseur et un mauvais chasseur.

Et puis les gens qui se contentent de la plage et du camping pour leurs vacances, après tout s'ils habitent dans un endroit où ils ne voient ni le soleil ni la mer, c'est tout à fait compréhensible. Parfois on a juste envie de prendre du bon temps et de se dépayser, sans se prendre la tête.

mouais.
c'est facile aussi de caricaturer l'avis des autres, et surtout de ceux qui subissent le tourisme de masse.
m'enfin passons...

On est tous le touriste de quelqu'un, dès qu'on met le pied hors de chez nous. Vous pouvez vous qualifier de voyageur, de touriste, de visiteur, ce que vous voulez, ça ne change pas grand-chose. Des touristes, j'en vois toute la journée. Il y a ceux qui restent à bronzer sur la plage pendant une semaine, ceux qui veulent se balader, ceux qui trouvent que tout est mieux chez eux, ceux qui râlent tout le temps (souvent des français, ce n'est pas seulement un cliché), ceux qui ont des enfants et qui s'adaptent plus ou moins, etc. Ca ne fait pas d'eux des gens plus ou moins formidables, chacun son truc, chacun ses possibilités et ses moyens, chacun ses intérêts. Ce n'est pas parce que ma pire idée de vacances c'est le Club Med ou équivalent que je vais dire que tous ceux qui y mettent les pieds sont des abrutis. 
Après évidemment, je ne suis pas obligée de penser non plus que venir se dorer la couenne dans un chouette hôtel pendant 10 jours en mangeant la même chose que chez soi et en disant d'un ton un peu condescendant que les "indonésiens sont très gentils, quand même", c'est une bonne façon de découvrir un autre pays.

Euh, quelqu'un qui déménage loin voyage, ou bien quelqu'un en déplacement socioprofessionnel, et je mets là-dedans les Bouvier et les Gary, car leur profession s'appelle l'écriture. Eh bien, s'agit-il de touristes ? ... "On est tous le touriste de quelqu'un," ça a tout pour sonner mignonnement, mais ça ne se passe que dans la tête du spectateur. La réalité, elle, diffère. Donc bon.