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| [Après-édition] Les moyens de faire sa com' ( Même pour les comptes d'éditeurs ) | |
| | Nombre de messages : 270 Âge : 26 Date d'inscription : 20/01/2014 | Aaron Spencer / Autostoppeur galactique Lun 21 Juil 2014 - 4:19 | |
| Salut à tous ! Aujourd'hui je viens vous parler des moyens de faire sa com', quand on édite un roman. Il y a fort longtemps, les jeunes auteurs étaient bien embêtés. On publie son roman, avec la moitié de la populace qui ne sait pas lire, et les moyens de faire sa pub sont très restreints. Maintenant, on a trois outils magiques... Internet, la presse, le bouche à oreille. Et oui ! Même si on est à compte d'éditeur. Pour moi, il faut tout de même faire sa petite pub quand on débute. Pourquoi se priver d'un plus grand lectorat ? Pour le troisième, on ne va pas en parler, car il se fait de manière naturelle. Même s'il se provoque ! Pour internet, j'ai des questions, ou plutôt des cases à remplir, entre crochets ! D'abord, le plus commun pour les jeunes auteurs : - Les chroniqueurs : [Portée] [Importance] [Difficulté] - Facebook : [Utilité dans la relation auteur-lecteur] [Importance] - Les sites de critiques spécialisés : [Portée] [Utilité] [Est-ce vraiment nécessaire de risquer de s'attirer des 0 pointés sur son roman, ou en tout cas ça en vaut le coup] Ensuite, on va s'intéresser à la presse : - Presse papier : [Difficulté à obtenir] dans [Presse communale] [Presse régionale] [Presse nationale] [Avis global des journalistes sur les nouveaux auteurs et des probables articles sur eux] - Télé, interview : [Difficulté à obtenir] [Contacter ou être contacter] [Chaînes plus portées vers la littérature] Voilà, en gros, toutes mes interrogations ! Je suis un gros ignorant sur le sujet, et j'aimerai bien qu'on m'éclaire sur ces points ! Merci |
| | Nombre de messages : 3829 Âge : 112 Localisation : Haute-Garonne Pensée du jour : "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert Date d'inscription : 29/08/2011 | Molly / Sang-Chaud Panza Lun 21 Juil 2014 - 10:48 | |
| Pour parler de ma modeste expérience, il est important, lorsqu'on est publié chez un petit éditeur mal diffusé ou en auto-édition, d'obtenir des chroniques de blogueurs. Pour cela, le mieux est de leur envoyer des SP (si l'éditeur s'en charge, c'est bien !) Le bouche à oreille peut ensuite fonctionner, en espérant que les chroniques soient bonnes, évidemment. Prévoir des liens vers les chroniques sur des sites tels Livraddict, Babelio, Booknode, Libfly etc. Et puis les blogueurs ont souvent des pages FB sur lesquelles ils parlent de leurs "coups de cœur" et annoncent la parution de leurs chroniques.
La presse spécialisée "littérature" est très difficile à atteindre si on n'est pas publié chez Gallimard and Co. La presse locale est plus accessible, mais a moins de résonance, forcément, en particulier auprès des libraires.
Une page Facebook est sans doute indispensable, pour ma part je suis nulle en la matière. J'ai un blog très peu visité sur lequel je mets les dernières infos/news, mais je déteste le remplissage inutile, le harcèlement et le matraquage. Donc... voilà.
La présence dans des salons, même si elle génère peu de ventes, permet d'établir des contacts (auteurs, bibliothécaires, journalistes...) et peut donner une certaine visibilité.
Participer à des concours littéraires peut également aider à se faire connaître (surtout si le roman est sélectionné^^) |
| | Nombre de messages : 5496 Âge : 27 Localisation : ça bouge... Tout le temps... Date d'inscription : 20/02/2010 | Hiendi Mond / Maîtrise en tropes Lun 21 Juil 2014 - 16:00 | |
| Selon moi :
Chroniqueurs : Portée : dépend de leur audience, de ceux qu'ils visent. Importance et difficulté, eh bien ça dépend des personnes. A voir cependant si leur lectorat est intéressé par les romans de jeunes auteurs. Bref, il faut savoir cibler, sinon ça sera inutile !
Facebook : Pourquoi pas, mais pas toujours efficace. Peut être bien si sa maison d'édition possède elle-même une page facebook, sinon ça risque d'être mal relayé.
Sites de critiques spécialisés : pourquoi pas, ça ne va pas toucher forcément le grand public, puisque les sites sont spécialisés, mais ça peut être un très bon moyen de se faire connaître dans le milieu... Mais c'est vrai que c'est risqué !
Presse papier : Assez difficile à obtenir, en effet, en tout cas dans la grande presse. Je sais que chez moi, certains journaux ont une rubrique "Les gens d'ici", mettant en valeur les personnes du coin (comme l'indique le titre) qui sont acteurs de la vie culturelle ou autre, donc de jeunes auteurs pourraient les intéresser. A part ce genre de rubriques, je ne vois pas vraiment. La littérature n'est pas ce qu'il y a de plus vendeur...
Télé, interview : me semble impossible, à moins de connaître vraiemnt des gens dans le milieu. Les chaînes/émissions spécialisées s'intéressent rarement aux très jeunes auteurs... |
| | Nombre de messages : 344 Âge : 43 Localisation : Entre la chaise et mon écran Pensée du jour : Ϸú ert dóttirin af ljósinu, ljósit fylg ! Date d'inscription : 10/11/2012 | Manduleen / Tapage au bout de la nuit Lun 21 Juil 2014 - 16:22 | |
| Alors pour ma part j'ai commencé par travailler mon identité numérique avant même la sortie du livre. Aidée par la community manager de mon boulot, j'ai d'abord travaillé sur mon profil à moi en tant qu'auteur. Si on tape mon nom dans google, même si j'ai plusieurs homonymes, je ressors en tant qu'écrivain en première page de recherche. Pas compliqué, il suffit de mettre à jour ses profils Viadeo, LinkedIn et autre en tant qu'auteur (ça tombe bien, je ne suis pas sur le marché du travail, je ne compte pas changer de boulot).
FB : se créer une page d'auteur et/ou créer une page pour le livre. C'est un gros outils de comm, facile (généralement on a déjà un compte perso). A ne pas négliger, une fois passé la barre des 100 "j'aime" ça fait assez facilement tâche d'huile et on voit arriverd es j'aime de personne que l'on ne connaît pas...
Ensuite, créer un blog, si possible avec blogger (le bébé de google), et le mettre à jour. L'objectif est d'apparaître sur la première page de google quand on tape le titre du livre. Bien entendu, le blog devra être riche en informations et si possible donner envie au lecteur d'y rester. Google ne s'intéresse pas qu'aux liens cliqués mais à ce que l'on y fait dessus... donc autant faire des entrées qui restent sur le site. Ne pas hésiter à mettre des images du livre, il faut aussi qu'il existe sur Google images...
Après, se créer un compte sur Babelio, Livreaddict et autres sites communautaires spécialisés. Y mettre tous les détails du livre, des extraits, des critiques (invitez vos lecteurs à y laisser leurs critique).
Votre livre parle de chevallerie : allez vous montrer sur les forums et sites dédiés... Il faut se démarquer et se montrer où est son lectorat... Il vaut mieux avoir quelques lignes dans un magazine spécialisé dans le thème de votre bouquin que dans une revue littéraire... Allez chercher vos lecteurs où ils sont !
Bref, le chef mot est visibilité.
Après, la presse locale est souvent facile à toucher, mais ça ne rapporte pas forcément grand chose, surtout pour les expats comme moi qui sont dans une ville où pas grand monde ne me connais. Idem avec les radios locales.
Voilà, bon courage !
Pour les concours, je veux bien qu'on me dise comment participer à ce genre de chose car je ne trouve rien pour des romans déjà édités ! |
| | Nombre de messages : 3829 Âge : 112 Localisation : Haute-Garonne Pensée du jour : "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert Date d'inscription : 29/08/2011 | Molly / Sang-Chaud Panza Lun 21 Juil 2014 - 16:36 | |
| Pour les concours, il faut se renseigner. Il en existe plein, en tout cas pour les romans jeunesse/ados. Mon roman participe au prix Gayant des collégiens/lycéens de Douai et au prix des Incorruptibles, mais il y en a quantité d'autres, des concours locaux, régionaux, organisés par des médiathèques, etc. Les romans édités par les "gros" sont souvent privilégiés, mais pas forcément (pour le prix Gayant, mon 1er roman était dans la sélection (4 romans sélectionnés sur une cinquantaine^^), mais comme mon éditeur s'était cassé la figure entretemps (Kirographaires), le roman n'a finalement pas pu concourir (il faut énormément d'exemplaires de dispo pour distribuer à tous les lecteurs !), pas de bol ) |
| | Nombre de messages : 414 Âge : 58 Date d'inscription : 20/11/2011 | valaire / Pour qui sonne Lestat Lun 21 Juil 2014 - 19:38 | |
| Pour ma part, j'ai réussi à joindre deux sites d'informations ( web tv ) qui ont présenté mon recueil de nouvelles . En tant qu'auteur de la région.
De même, un gratuit va faire une présentation et relayer une séance de dédicaces pendant l'été.
J'ai aussi des contacts avec deux radios locales . A voir à la rentrée.
A chaque fois que je poste sur mon site, je relaye sur facebook, google , twitter , linkedin.
Je ne sais si cela a beaucoup d'impact mais je crois qu'on se rend plus lisible .
Dernière information qui me semble importante, je garde la même identité visuelle ( le petit lotus blanc) |
| | Nombre de messages : 1290 Âge : 37 Date d'inscription : 06/12/2013 | Inigo / La fantasy, c'est pas de la littérature Mar 22 Juil 2014 - 16:34 | |
| N'étant pas (encore ) publié, je peux te donner quelques conseils pour les réseaux vu que c'est mon métier. Comme l'a fait remarqué Manduleen plus haut, la présence sur les réseaux sociaux permet de bien te référencer sur ton nom (enfin si tu as beaucoup d'homonymes). Après créer une page FB et un compte Twitter juste pour exister n'a, à mon avis, pas d'intérêt pour un écrivain. Pour une marque ça évite la confusion. Pour un écrivain ça montre juste qu'il n'est pas "accessible". Après il faut trouver comment animer ta présence. Sur Facebook, tu peux t'en servir pour relayer principalement les infos liées à ton (ou tes) ouvrage(s), tes éventuels présences en dédicace, etc... n'hésite pas à publier quelques photos "personnelles" pour interagir avec les gens : genre une photo de ton espace de travail, ou juste le livre que tu es en train de lire. C'est le genre de choses que les gens attendent d'un écrivain sur les réseaux sociaux. Exemple : Robin Hobb qui vient de recevoir un livre Tu peux t'inspirer des très bonnes pratiques d'auteurs reconnus comme Neil Gaiman par exemple qui anime lui même ses comptes : https://www.facebook.com/neilgaiman https://twitter.com/neilhimself Bon ok, il est connut internationalement donc il peut se permettre plus de choses. Mais l'utilisation des réseaux sociaux peut aussi permettre de partager tes inspirations et ce que tu aimes (film, musique, ciné...) ce qui te permet de te rapprocher de tes lecteurs. Avec Twitter, c'est à peu près pareil mais c'est plus facile d'interagir directement avec les gens Bref, il n'y a pas que les réseaux sociaux pour la communication mais si tu les utilises bien, ça peut être un excellent levier marketing ! |
| | Nombre de messages : 103 Âge : 35 Date d'inscription : 26/01/2014 | nestie / Barge de Radetzky Mar 22 Juil 2014 - 20:01 | |
| Sujet très intéressant et beaucoup d'infos utiles dans les réponses que j'ai lues avec attention !
Je viens juste rajouter ma petite expérience. Pas encore publiée mais j'ai travaillé pour une chaîne télé dans le pôle presse et relations presse. La plupart des journalistes ne liront jamais un livre en entier ni ne regarderons une saison entière d'épisodes d'une série par exemple (à moins d'être spécialisés dans le domaine) par manque de temps surtout. Mais ils vont quand même chercher à en parler comme s'ils connaissaient le sujet sur le bout des doigts. C'est pour ça que le dossier de presse est très important. Ils le reçoivent, le lise, glanent quelques infos et écrivent l'article en fonction de ça.
Un dossier de presse c'est pas plus de trois pages, asses succinct, paragraphes espacés, petite présentation de l'auteur, résumé de l'oeuvre et surtout appuyer sur les points qui font l'originalité du produit (car oui à ce stade c'est un produit qu'on essaie de vendre)
Je crois avoir lu un sujet à propos du dossier de presse sur ce forum il y a longtemps, je vais tenter de le retrouver.
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