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| Aimez-vous la danse ? - ed. Bernardiennes (B) | |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Mer 2 Juil 2014 - 16:51 | |
| Image : Je vous présente mon 7e opus dans ce topic : Titre : Aimez-vous la danse ? Auteur : Claude Colson Public : adulte et ado Editions : Bernardiennes (2018), précédemment Hélène Jacob(2014) Taille : 18285 mots, 104596 signes Genre : littérature sentimentale,avec une deuxième moitié à forte coloration policière papier via amazon (bientôt) Description (papier) : 128 pages , broché 11€ prix public numérique : 2,99 euros Extrait Chapitre 1 Il était 21 heures, ce dernier mardi de mai. Marie-Hélène Polantier bouclait sa valise. Chercheuse en biologie, à 38 ans elle était toujours en CDD. Elle devait participer le lendemain à un congrès de criminologie sur les avancées de la recherche génétique. Tout le monde dans la boîte lui refilait les tâches ingrates. La manifestation durait jusqu’au samedi midi. Elle, ça l’arrangeait. Elle avait dit oui tout de suite. Ses relations avec Xavier, son époux, s’étaient fortement dégradées ces deux dernières années. Elle l’avait connu alors qu’elle terminait des études très studieuses. Lui venait de s’installer comme pharmacien à Cannes. Une rencontre de hasard. Xavier n’était pas plus aguerri qu’elle en amour quand il l’avait épousée. Il l’avait rencontrée à une expo et, très vite, ils s’étaient enhardis à avoir des relations sexuelles – chose taboue en ce temps-là. Peu après, c’était le mariage. Déjà dix ans… La vie avait passé. Alors qu’elle avait gardé un côté un peu gamin, le temps avait fait de lui un homme exigeant, voire autoritaire ; tous deux mettaient sur le compte de l’inexpérience l’affadissement de leurs sentiments, comme celui de leurs rapports physiques. Chacun avait bientôt muré ses déceptions dans le non-dit. Ce soir-là, une dispute de plus éclata, après le dîner. Ça partit bêtement. Marie-Hélène reposa violemment son verre sur la table : — Xavier, ta pipe empeste. Je ne supporte plus ! — Ah, d’accord, aujourd’hui c’est la pipe. Si je t’écoutais, ça serait quoi demain ? — T’es très agréable ce soir. On ne se supporte plus ; ça tombe bien, je pars demain pour quatre jours. Tu auras le temps de respirer… et moi aussi ! Il ne répondit pas, mais la fusilla des yeux. Dans le silence auquel il se forçait, il fulminait. Marie-Hélène contempla un instant celui qu’elle avait cru aimer. Ce n’était plus qu’un petit homme qui vieillissait mal. Son emportement ne collait pas avec ses cheveux gris argent de vieux sage. Il en était ridicule ; une caricature de dessin animé. Déjà, lors du repas, ils n’avaient échangé que quelques banalités. Elle pensa mon Dieu, où en est-on arrivé ? Avant de gagner sa chambre, elle ajouta : — Bon, restons-en là pour ce soir, ça vaut mieux. Depuis un an, ils faisaient chambre à part. Elle l’entendit peu après claquer une porte. Restée seule, elle trouva qu’elle s’était plutôt bien comportée dans[P1] ce énième affrontement. Elle, d’ordinaire si vive, avait su garder son calme. L’indifférence, peut-être. Elle s’assit devant sa coiffeuse et se regarda dans le miroir. Plus de trace de colère, non, vraiment rien. Deux yeux noirs presque rieurs contemplaient une belle femme, mince, jolie[P2] encore avec ses cheveux très bruns. Il ne serait pas trop tard pour changer de vie… Oui, elle pourrait toujours plaire… Elle se ravisa. Mon Dieu, si ma belle-mère m’entendait penser, j’apporterais de l’eau à son moulin, elle qui ne m’a jamais estimée et me reproche ma prétendue frivolité. Bah !… Le lendemain, la matinée était pluvieuse ; Cannes avait l’air triste et boudeur. Marie-Hélène contemplait au loin la mer bien grise, quand elle vit arriver devant chez elle le taxi commandé pour 8 heures. Il était ponctuel. Lorsqu’elle referma la porte de la grande maison bourgeoise, le chauffeur se précipita pour la débarrasser de sa valise. Elle songea Xavier, s’il me voyait, dirait « même pour quatre jours il faut qu’elle emporte des tas de choses ! » Décidément, il ne comprenait pas grand-chose aux femmes. Mais pourquoi se préoccupait-elle encore de son époux ? Profitons plutôt de ces quatre jours, se dit-elle ! Elle respira un grand coup l’air vivifiant du matin, sourit et s’assit dans le taxi, dont le chauffeur bien jeune lui ouvrait déjà la portière. — À la gare, s’il vous plaît ! Et, tous feux allumés dans le petit crachin, la voiture démarra pour s’élancer rue Félix-Faure. Encore au lit, les voisins pestèrent en entendant le vrombissement du moteur, importun à cette heure. Par la rue d’Antibes toute proche, elle y serait dans dix minutes au plus Chapitre 2 Une puissante odeur de café noir emplit soudain l’appartement de Lionel Delsault et le tira du lit. Il avait programmé sa cafetière pour 8 heures. La veille, sa journée à l’hôpital avait été dure : il y terminait son internat de spécialité, car il avait toujours pensé que l’exercice en cardiologie conviendrait mieux à son caractère introverti que la médecine générale. Il habitait un tout petit appartement niçois qui lui suffisait amplement. L’esprit encore embrumé, il heurta la chaise de sa table de travail ; il poussa un juron à voix basse, espérant que le grincheux du dessous n’aurait pas entendu le raclement. Il vivait dans une relative solitude, tout comme son père. Peut-être était-ce dû au fait qu’il avait souffert de la mésentente de ses parents. Ils avaient d’ailleurs fini par divorcer en 2001. À l’époque, il avait 22 ans. Déjà sept ans de cela… Depuis, il avait quasiment achevé ses études, et ce, grâce au soutien financier de son père. Sa mère était décédée un an après la séparation. Cette femme un peu fantasque était restée pour lui presque une étrangère. En revanche, une affection sans faille le liait à Jean-Pierre. C’est à lui qu’il pensait à présent. Ils étaient très proches de caractère, Lionel peut-être plus secret encore ; fan de lecture, il écrivait des poésies qu’il gardait pour lui. Ce matin-là, il était en repos et il songea qu’il devrait en profiter pour proposer à son père une sortie au restaurant. Retraité, il accepterait sans doute. Il saisit le téléphone : — Allô, papa, c’est moi. Je ne te réveille pas, j’espère ? — Tu sais bien, j’ai toujours été un lève-tôt. — Dis, j’ai pensé… ... / Un avis :(par litteratureetfrancais) "Ce livre est un roman que j'ai lu en comité de lecture d'abord présenté comme un roman policier. Voilà donc ce que j'ai dit... Il s’agit d’un court roman très agréable à lire qui contient une histoire des temps moderne : un sexagénaire qui retombe amoureux avant de découvrir... ( avis tronqué pour ne pas dévoiler l'intrigue). Pour ce qui est de l’affaire « policière » elle est quasi inexistante. Pour moi, il s’agit plus d’une belle histoire sentimentale. En effet, il ne suffit pas de mettre un ancien flic et un méchant dans l’histoire pour que ce soit un policier…. Mais je dois avouer que j’ai quand même apprécié, c’est bien écrit et on passe un bon moment. Je confirme donc que le changement de catégorie est évident : une histoire d'amour qui vous fera rêver malgré l'âge du prince charmant !!" (NDLR : je l'avais présenté comme policier à l'éditeur pour contourner la fermeture des soumissions pour les autres genres ; ce n'était qu'une demi-inexactitude )
Dernière édition par monilet le Jeu 7 Fév 2019 - 13:24, édité 9 fois |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Ven 19 Sep 2014 - 9:49 | |
| Commentaires de lecteurs :
http://www.amazon.fr/Aimez-vous-danse-Claude-COLSON-ebook/dp/B00LE0N3WM/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1411112829&sr=8-1&keywords=aimezvous+la+danse |
| | | Invité / Invité Ven 19 Sep 2014 - 13:21 | |
| Coucou, j'adoooore la couverture ! Ca fait très "polar des années 50", la grande classe ! J'aime aussi beaucoup le titre, j'ai hâte de savoir pourquoi le livre se nomme ainsi J'ai beaucoup apprécié l'extrait, même si j'ai de prime abord été rebutée par l'âge des protagonistes. J'avoue que j'ai du mal à lire des histoires de personnes plus "âgées" que moi dans les bouquins, je ne sais pas pourquoi, peur de vieillir peut-être ! Mais je suis envoûtée par la narration externe, je lui trouve un pouvoir que n'a pas la description au : "je", alors je suis doublement emballée ! Je viens de l'acheter pour pouvoir le lire sur ma kindle/pc, bien tranquillement ! C'est le bon topic pour laisser un avis après lecture ? Félicitations pour vos livres ! |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Ven 19 Sep 2014 - 13:40 | |
| Oui, je pense. Et merci de ton intérêt ; et puis tu verras, on vieillit tout doucement et irrévocablement, et il faut faire avec, ce qui d'ailleurs n'est pas forcément négatif. tu as profité du prix à 1,99 jusqu'au 30 septembre ; au 1 er octobre, il passe à 2,99 ; tant mieux pour toi !) Sur le site de l'éditeur on peut lire une quinzaine de pages. |
| | | Invité / Invité Ven 19 Sep 2014 - 14:59 | |
| Bah j'ai préféré le prendre direct que de lire un peu et rester sur ma faim ^^ Vu le style narratif et de ce que j'ai lu sur ce topic je sais que je vais aimer ! C'est presque sur ! L'écriture est fluide, bonne rythmique, histoire d'amour (pour satisfaire mon côté fleur bleue), je n'ai pas hésité Ouaip justement j'étais super contente de la promo ! J'lis votre oeuvre dans l'après-midi ! ^^ |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Ven 19 Sep 2014 - 15:07 | |
| En fait, ce n'est pas une promo, c'est EHJ qui change sa politique, ne donne plus 70 % mais 50 % aux auteurs et compense en augmentant un peu ses prix qui étaient très bas. |
| | | Invité / Invité Ven 19 Sep 2014 - 16:05 | |
| ? Mais l'auteur est perdant du coup, non ? Bah personnellement j'suis pas en mesure d'avoir un gros budget livres, donc quand je vois de bons exemplaires à petit prix, j'suis ravie !! D'autant que du coup, on en vend plus, non ? Enfin, 2,99€ c'est carrément abordable aussi, simplement perso je comprends pas ce retour en arrière de la ME ?
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| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Ven 19 Sep 2014 - 16:07 | |
| Elle veut investir dans la promotion des auteurs et pour ce avoir davantage de moyens. Pour les auteurs qui avaient déjà signé, cela a été soumis à leur accord, sinon rien ne changeait, je pense. |
| | | Invité / Invité Ven 19 Sep 2014 - 16:21 | |
| Ahhhhhhhhhhhh ! Bah ça devient ipso facto une bonne initiative ! Du moins je pense. Surtout que l'impact sur les anciens prix n'est pas fou fou, ça reste plus que correct ! |
| | | Invité / Invité Dim 12 Oct 2014 - 20:22 | |
| Me voici de retour pour ma revue : Honnêtement, j'en ai eu un sentiment totalement mitigé ! J'aimais énormément votre plume au début, puis j'ai remarqué quelques éléments déroutants, comme l'introduction d'expressions courantes dans un langage plutôt soutenu. Et si je peux me permettre, et je dis ça en toute humilité, je n'ai pas la légitimité pour dire une chose pareille peut-être, n'ayant jamais moi-même fini d'oeuvre, mais je trouve les dialogues surréalistes ! Du fait que je n'aie jamais rencontré de personnes s'exprimant comme Marie-Hélène ou Jean-Pierre, résulte que je n'ai pas réussi à être pleinement convaincue par les dialogues. Ils sont vraiment très peu naturels !!! Enfin ça n'est que mon avis, et vraiment je le dis à ras du sol, dans l'humilité la plus complète, je ne fais que vous exprimer mon ressenti, je n'émets AUCUNE critique ! D'autre part, il y a beaucoup de "Marie", dans votre oeuvre, ha ha ha ! Il y a eu deux ou trois fautes d'orthographe et des passages de pensées non mis en italique, mais rien de "foufou" ! Après, si je peux me permettre, mon avis mitigé est grandement lié à l'histoire. J'ai été presque choquée de lire les aventures de cette femme qui *************************************************************** ( ), j'ai trouvé ça malsain ! Bien entendu, ce sera affaire de goût, et encore une fois je tiens à le rappeler, ceci n'est pas une critique de votre travail ou de votre histoire, c'est juste l'expression de l'émotion qu'a suscité votre livre pour moi Au début, j'ai eu beaucoup de mal à m'imaginer l'histoire, or quand je lis, normalement, il y a l'adaptation en images dans ma boîte crânienne. Avec Aimez-vous la danse, ça n'a été le cas que vers la fin, lorsque l'on plonge un peu plus dans l'univers mafioso enfumé des années 50, à l'ancienne, avec des codes et une morale, qui m'a éééééénormément plu. J'ai été saisie par ces écrits là, je vous y ai trouvé un certain génie, une petite ambiance à la Le parrain, avec Don Corleone, Michael étant plus un voyou à mes yeux qu'un vrai parrain dans le sens "noble" du terme, mais passons. Le passage sur la douleur du fils était aussi poignant, il m'a saisie !!! Le ton était, j'ai trouvé, juste, j'en ai eu les larmes aux yeux ! Après, j'ai trouvé très inapproprié le "chevauchement" de MH dans ce cas de figure, et pourtant je ne suis pas une prude, croyez-moi, mais c'est fou ce que cette "gonzesse" m'a énervée dans ce livre ! oO Je suis rarement à l'aise avec les personnages féminins de toute façon, à part les miens, donc encore une fois, ici pas de critique, c'est juste "par rapport à [g]moi[/g]" Moi qui suis une grande sentimentale qui aime les histoires d'amour, j'ai trouvé celle du roman à la limite du superflu, votre oeuvre est, pour moi, avant tout une histoire d'amour père/fils !! Très bien traitée, de surcroît. J'ai trouvé aussi très très dommage que vous n'ayez pas plus exploité le potentiel de l'intrigue avec Max, vous avez révélé rapidement son identité et ses motivations -que je trouve- très sommaires et au final, je trouve ce personnage "inutile", sauf votre respect, alors qu'il y avait de quoi signer un bon policier. Je pense que le fond est policier dans votre histoire, mais ce n'est pas le thème principal, toujours selon moi. Ah !, et la fin, parlons de la fin. J'avoue que je me suis laissée avoir comme une bleue, je me disais : "mais il va pas ***** **** *** quand même ! Le zigoto est un con mais quand même ! Et puis il est si indifférent qu'ça à l'idée de ******* *** *** !?!?!?!?", et quand j'ai lu la lettre en même temps que Lionel -lol-, j'suis tombée des nues. j'me doutais qu'il se tramait quelque chose, mais je n'aurais pas pensé que ** ** ************, du fait qu'il semblait avoir accepté son sort et semblait vouloir vivre jusqu'au bout - en un sens, c'est tout à fait ce qu'il a fait, et je trouve que vous avez amené ça avec maestria. les personnages se sont aimés à une vitesse folle, imaginez-vous (dit-elle à l'auteur, ha ha ha), dès la seconde rencontre, dire à MH qu'il l'aime, JP a fait fort ! C'est, je trouve, à l'image des dialogues, un brin surréaliste ! Ça m'a pas mal gênée, les persos n'ont absolument pas fait la démarche de se découvrir, je trouve, et c'est bien dommage. C'est trop "léger". Mais ce n'est que mon avis bien sûr ! Je vous trouve en outre un certain talent pour décrire les sentiments amoureux et les ambiances sympa de bar à l'ancienne, et les ambiances mafieuses d'antan, j'ai insisté là dessus mais je réitère. Et en fait en vous lisant, j'ai eu le sentiment que, plus qu'une implication, plus qu'une histoire plausible, vous vous faisiez littéralement plaisir, les passages physiques semblent parler de vos propres fantasmes si j'peux m'permettre, je le dis encore une fois sans prétention, mais tout ceci donne à votre histoire une dimension irréelle en quelque sorte, même si l'on est ramené à terre par l'ancre provençale, le terroir très présent, pour nous rappeler qu'est décrite dans dans l'oeuvre une réalité tangible. Enfin, c'est très perturbant, d'habitude, j'ai des avis totalement tranchés : soit j'adhère, soit j'adhère pas, je n'y vais pas par quatre chemins, et votre livre est bien le premier sur lequel je ne puisse me prononcer, et je dis ça de manière positive, c'est un compliment, j'ai beau émettre humblement un avis, il n'en reste pas moins qu'il est rare que mon clapet demeure fermé. Ben là je n'saurais que dire. Voici pour mon avis, j'ai donc trouvé qu'il y avait du bon et du moins bon.
Dernière édition par Sanheïm le Dim 12 Oct 2014 - 21:04, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Dim 12 Oct 2014 - 20:27 | |
| merci de ce commentaire assez exhaustif, Sanheim et...MP |
| | | Invité / Invité Dim 12 Oct 2014 - 21:08 | |
| MP lu, répondu, et de rien ! Venu, lu, partu xD |
| | | Invité / Invité Mer 26 Nov 2014 - 15:17 | |
| Voici ma chronique sur Aimez-vous la danse ?Comme la précédente chroniqueuse, j'ai aussi un avis partagé, pas pour les mêmes raisons toutefois. Je commence par le positif : - J'avais déjà lu La petite boutique des sentiments du même auteur, et il est certain qu'il y a une unité de style, de ton, c'est cohérent. J'aime l'idée que Claude Colson s'attache à décrire les émois et tourments amoureux de personnes d'âge mûr. Il me semble que c'est assez rare, en tout cas, je n'ai pas souvent lu d'histoires tournant spécifiquement autour de cet aspect. Ça nous sort d'emblée des clichés propres à la romance, soulève des problématiques particulières, et donc intéressantes. - L'histoire se lit d'une traite, c'est fluide. On part de situations assez banales (un couple qui va mal, un célibataire un peu seul) et aboutit à quelque chose de vraiment original. L'intrigue est étonnante, indéniablement. Je mets en spoiler ce qui m'a un peu moins plu pour ne pas révéler trop de choses à celui qui souhaiterait se plonger dans la lecture du roman : - Spoiler:
- L'histoire est efficace, mais à mon goût tout va un peu trop vite. L'auteur aborde des situations de vie graves et charnières (la fin d'un couple, le début et la fin d'un passion, le diagnostic d'une maladie très grave, la fin de vie, le suicide, etc.) et tout s'enchaîne extrêmement rapidement. Je me demande si c'est humainement possible de vivre les choses de cette façon. J'ai notamment trouvé la réaction de Jean-Pierre à l'annonce de sa maladie un peu irréaliste. Je ne sais pas si on peut encaisser un tel choc aussi facilement. (J'ai conscience que cet avis est très subjectif, même si malheureusement j'ai quelques proches qui sont passés par là.) En bref, chacun des thèmes cités plus haut pourrait remplir un livre et j'aurais aimé que l'auteur prenne davantage son temps pour explorer les sentiments et les réactions de ses personnages. Je le souhaite d'autant plus que l'écriture est fluide et le scénario vraiment original. Ça laisse une petite frustration.
- J'ai mal compris la réaction de Jean-Pierre par rapport à son fils à l'annonce de l'incurabilité de sa maladie. L'auteur les présente comme très proches, mais Jean-Pierre refuse un adieu à son fils. J'ai trouvé cela assez cruel. Je comprends que ce soit voulu par l'auteur mais j'ai trouvé cela un peu perturbant.
A vrai dire, sur ce thème de la maladie, je me doute que chacun réagit de façon qui lui est propre et que donc un récit de ce genre ne peut pas toucher tout le monde de la même façon. Certains seront sans doute émus à l'inverse par le courage de Jean-Pierre.
En conclusion, une lecture prometteuse qui m'a un peu laissée sur ma faim, justement parce qu'il y a au départ plein d'atouts. Par ailleurs, je trouve la couverture très réussie. |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Mer 26 Nov 2014 - 16:04 | |
| Merci d'avoir donné ton ressenti et ton analyse, Coline. |
| | | Invité / Invité Mer 26 Nov 2014 - 16:51 | |
| De rien. C'est une histoire marquante. |
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