.

Kiru a écrit:

- Tirade d'un autre personnage
- Tirade du narrateur, et là: description de sa gestuelle à la première personne? (ça semble un peu étrange à écrire, et pourtant paraît le plus logique). Du genre: je fronçais les sourcils, en apprenant une telle nouvelle.

C'est l'action qui ne te semble pas naturelle, ou la manière dont elle s'insère dans le dialogue ? Là, ce qui me frappe avec ton action, c'est qu'en théorie, le narrateur ne peut pas le savoir (tout ce qui est regard, expression du visage... à moins que ce soit forcé). Mais sinon, sur le principe, je ne trouve pas la précision plus choquante qu'à la troisième personne. On pourrait avoir :

- Tirade de l'autre
- Ma tirade ! m'écriai-je en faisant de grands gestes.

Citation :

- Tirade d'un personnage. Détails de mise en scène du personnage. Suite de la tirade (faut il mettre deux points avant la suite de la tirade?)

Je n'en mettrais pas. De mon côté, à moins que la mise en scène puisse être résumée en une phrase, j'ai tendance à séparer les deux bouts, genre :
- Tirade d'un personnage.
Détails de mise en scène du personnage (: ou pas)
- Suite de la tirade

Petite astuce > en théorie, tu dois utiliser un tiret cadratin (–) et non un tiret normal (-)

.

Flora a écrit:

Petite astuce > en théorie, tu dois utiliser un tiret cadratin (–) et non un tiret normal (-)

Yèp, sauf que ça c'est un demi-cadratin (alt + 0150), le tiret long, cadratin — c'est (alt + 0151). Mais vrai que les maisons d'édition utilisent autant le demi,que le long.

Kiru a écrit:

- Tirade du narrateur, et là: description de sa gestuelle à la première personne? (ça semble un peu étrange à écrire, et pourtant paraît le plus logique). Du genre: je fronçais les sourcils, en apprenant une telle nouvelle.

Dépend de ton style d'écriture ça.Y'a mille façons de rédiger le truc, tu peux le faire :

– Comme Flora, BAM ! Tirade, d'un jet, le type est véner, on met l'accent plein pot sur lui. À noter que le verbe introducteur on le mettra sur la réplique d'avant – pas finir sur une incise mais sur un point d'exclamation, faut que ça en jette, que ça pète pas le rythme.

– On peut couper la tirade par des précisions sur l’attitude, avec des petites phrases : pour amplifier certaines paroles, mettre du rythme, du suspens, donner du mouvement à la scène.

– Peut aussi laisser l'autre personnage s'exprimer par des interjections, ça cassera pas la tirade, ça – là aussi –, aidera à amplifier certains aspects du dialogue.

Kiru a écrit:

- Tirade d'un personnage. Détails de mise en scène du personnage. Suite de la tirade (faut il mettre deux points avant la suite de la tirade?)

Bin pareil, ça dépend des auteurs ça et... du style, de ce que tu veux en faire. Comment que t'amènes la tirade est aussi important que la tirade elle-même, la base, soit tu mets deux-points, tu préviens en quelques sortes, soit tu laisses une phrase banale qui laisse rien présager et PAN ! première tirade, l'autre arrive et PAN ! deuxième tirade. Deux coups de pétard et la porte se ferme.Tac, l'écran noir, chapitre 3.

Plus important c'est de savoir quelle place à cette tirade dans ton récit.

Il y a toute sorte de dialogue, genre:
Le joggeur passa devant moi et me fis un signe pour dire "Hé mec ça va ? "
Il y a les tirets cadratin et semi cadratin. Pour s'y repérer c'est pas mal de voir comment font les auteurs qui sont publiés par les grandes maisons style Gallimard ou Seuil.
Le tout est de voir comment fonctionnent ces règles pour éventuellement les transgresser ou leur apporter une touche personnelle.