Titre : Léna, une rencontre
Auteur : Claude Colson
Editions : Chloé des Lys (2007), précédemment ILV 2006
Genre : autofiction sentimentale, transgenre (récit, poésies, journal intime)
Description : 150 pages ; 14,7 x 20,7 x 0,9
15,40 € prix public (éditeur - 30 % + port offert ; librairies, sites marchands en ligne, envoi privé si dédicace souhaitée.
Résumé : L'amour fou, vu du côté masculin, dans la relation homme-femme.
Histoire peu banale d'une relation amoureuse évoluant de l'attirance à la passion en passant au préalable par l'amour.
Sous forme de triptyque:
- Un récit initial relate cette liaison dans son ensemble
- Des poèmes en prose reviennent sur les jours vécus ensemble dans le partage et le bonheur.
- Un journal dit la souffrance de l'Après
Une analyse aiguë du cataclysme intérieur
4 ème de couverture : « Un livre fort qui m'a plu et déstabilisé la construction est des plus originales : une histoire d'amour et de rupture, banale, observée sous différentes formes et de divers points de vue » J.-L. Nogaro
Un récit initial, alerte, l’ensemble d’une liaison amoureuse avec une précision chirurgicale et fait défiler les images jusqu’à la description du cataclysme de l’Après, une descente aux enfers.
Des poèmes en vers libres racontent ensuite des instants de la liaison, de ses débuts à sa fin, en insistant surtout sur la phase heureuse de passion partagée.
Un journal intime vient enfin rendre compte sans concession du chaos de l’abandon.
Un texte où chaque mot compte.
"La rencontre, l'effleurement, le désir, la fusion, l'illusion, l'amour, Le doute, la souffrance, le refus... tout est là. Merci et moi je dis, « encore »." Stair, lectrice et auteur sur I.L.V.
Extrait (des 3 genres littéraires):
PLAISIR
Te dire aujourd'hui le plaisir infini
De t'entendre répéter à l’envi “ pas envie ! ”
CHOIX
Toi qui le même jour pour la première fois m'as fait jouir
Par ton amour, toi qui m'a aussi ce jour là fait pleurer en voulant me quitter déjà
Toi qui est devenue ma mie et mon amour
Je ne te laisserai pas t'empêcher d'être heureuse au nom de quelque complexe ou par doute de toi
Je te rappellerai inlassable que je t'ai choisie, toi, parce que tu es précisément toi
Rien d'autre ni personne que toi.
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. Etait-ce le propos, était-ce le trouble de sa compagne, elle se fâcha et quand ils se revirent deux heures plus tard elle lui annonça, brutale, la rupture, le jour même de leur union. Pour lui, tout s’effondre à nouveau et il ne retient pas ses larmes.
Elle reste impassible. Une nuit sans dormir, la peur au corps et au matin il se précipite pour la retrouver. Elle le reprend, elle a pardonné, oublié. Il apprend même qu'il est le deuxième homme avec qui elle a couché et cela l'emplit de joie. Il va pouvoir sur ce plan parfaire sa formation, être son professeur. Ce qui portant le touche le plus c'est la confiance qui lui est témoignée dans cet aveu..../
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5
Jean - Yves et Léna se virent alors presque chaque semaine dans un hôtel de passe où la force des sentiments leur faisait oublier le prosaïque du lieu et les amours minutées. Curieusement, après leur première relation, elle ne s'abandonna que progressivement de mois en mois : usage du préservatif, ensuite renoncement à celui-ci, enfin rapport complet.
Le week-end ils détournaient une heure pour se retrouver dans une nature complice où là aussi à l'abri des regards ils célébraient le plus souvent ces fêtes du corps qui les liaient de plus en plus l'un à l'autre. Léna se révéla une élève appliquée et douée et quand les orgasmes s'enchaînaient, elle disait simplement« tu veux me tuer ». Il avait la faiblesse d'en tirer, à côté du contentement pour elle, aussi quelque fierté. Il se prenait à croire au mythe qui veut que les femmes soient amoureuses des hommes qui les font jouir.
Un jour de juin ils purent s'évader une journée entière. Souvenir merveilleux d'un moment où tout fut juste. L'instant aussi où devant Notre Dame, à cheval sur le méridien matérialisé, ils firent un vœu. .../
Un avis François Martini (auteur) :
" « Lena est le second roman [à la Colson] de l'auteur, et de l'histoire de la littérature sans doute. Le genre n'est certainement pas abouti, mais ... il est extrêmement original... On peut errer dans ce livre, sans le lire dans l'ordre, et passer sans cesse du court récit d'introduction aux pages du journal, puis aux poèmes. Trois éclairages différents, trois manières, et, toujours, une maîtrise admirable de la langue. Ici aussi, les goûts [le sucré et l'amertume,cf.Tim Burton]sont intimement mêlés. "