Titre : Saisons d'une passion
Editions Chloé des Lys (2009), précédemment Bénévent 2002
Genre : autofiction sentimentale, transgenre (récit, poésies, journal intime)
Description : 159 pages ; 14,7 x 20,7 x 1
19,30 € prix public (éditeur - 30 % + port offert ; librairies, sites marchands en ligne, envoi privé si dédicace souhaitée.
Résumé :
L'amour fou, vu du côté masculin, dans la relation homme-femme.
La quarantaine, il mène une vie sans histoire. Survient l'Amour fou et avec lui le goût de l'écriture, qui témoigne de ce chamboulement. Six ans d'une vue orageuse rythmée par cinq ruptures.
Le récit rend d'abord compte de la fulgurance des débuts, comme des premiers avatars.
La maturité difficile de la passion se chante, dans le bonheur et la douleur exaltés, en des fragments poétiques qui constituent le cœur de cet opus.
Un journal enfin reflète la déréliction accompagnant la fin de la liaison, jusqu'à ce que...
Une expérience individuelle et pourtant universelle"
4 ème de couverture :
Vous trouverez dans ce livre l’histoire d’un amour fou, absolu, qu’un homme découvre à l’heure du démon de midi. Claude COLSON la raconte de manière originale : un récit nous dit l’exaltation des débuts, puis des poèmes en vers libres chantent la passion partagée, enfin un journal rend compte du chaos de l’Après. Une leçon de vie, un texte de sincérité, une plongée dans les abîmes de l’âme masculine.
Commentaire de François Martini, auteur :
« Claude Colson, connu comme Monilet sur les forums, est rien de moins que l'inventeur d'un genre romanesque nouveau : le roman « à la Monilet », composé d'une nouvelle, d'un recueil de poèmes et d'extraits de journal intime...
Posséder cet ovni romanesque est une bonne chose : il est extrêmement original.
C'est un roman immobile : l'aventure amoureuse est terminée au moment où débute le récit. Tout est dit dans le ton du souvenir et du regret, parfois du désespoir. L'art de Claude Colson tient dans la justesse d'un langage précieux, dans le choix de mots exquis, dans l'exploration systématique de la détresse morale de l'amoureux abandonné. L'ensemble est très proche de, par exemple, Les tourments du jeune Werther. Quand on sait que Claude Colson est féru de littérature allemande, ce n'est pas si surprenant. Il y a du Sturm und Drang chez cet homme-là.
Extrait (des 3 genres littéraires):
« ……espoir, souhaits, elle trouvait la nuance ténue. Elle était énorme. Il voulait certes communier avec elle sous les deux espèces, de la chair et de l’esprit, mais n’entendait plus renoncer au second aux seules fins d’assouvir la première.
Les amis de Florence la disaient inclassable. Bruno se familiarisait avec sa nature extraordinairement complexe. Sachant que rien ne supplanterait jamais chez elle sa première passion, une passion contrariée pour la musique, il s’efforçait seulement de lui apporter le plus qu’il pouvait, afin de lui faciliter l’existence. Il se sentait fort, prêt à la protéger, au besoin contre elle-même, le gardien du Temple. Elle s’extasia à ces dires, n’ayant jamais encore connu la passion dans la liberté…
Il l’avait rencontrée au restaurant, ne l’avait pas recherchée, sauf peut-être sous l’emprise d’une nécessité inconsciente ; leur rencontre était due à l’un de ces hasards qui font se croiser les natures et les destins les plus dissemblables. Plusieurs fois ils s’y côtoyèrent. D’abord il ne prit garde à elle, car, marié depuis plus de quinze ans et père de deux enfants, il vivait les vicissitudes d’une union qui subissait le lot trop commun sans que l’un ou l’autre en soit plus particulièrement responsable. L’amour avait cédé à l’usure, et comme il approchait de la quarantaine, il venait - une première depuis leur mariage - de s’éprendre d’une femme de leurs relations....
Femmes
Je te regarde, femme, et le rêve commence,
Tu inclines la tête, mutine et moi grave et sérieux,
à l’orée du mystère, sans doute l’air idiot.
Un sourire se lève aux prunelles de tes yeux et j’en reste ballot.
C’est la grâce qui affleure,
irruption de piété devant les pastels de tes fards,
mise en scène de ton insondable beauté.
Passage
Toi moi
Ton amour mon amour
Notre monde
Comme de nuages et d’ombres
Des vaisseaux de beauté
... Je repense à l’apaisement immédiat que m’apportait le fait de t’approcher, de simplement te respirer. Cela t’amusait et te touchait. Ton amie m’a dit que tu avais été triste de cette rupture. Et pourtant tu l’as voulue. Tu souhaitais que quoiqu’il arrive nous restions amis ; jusqu’ici cela n’a pas été possible. Le veux-tu encore ?...
Nouveau rêve où cette fois tu es venue dans mes bras. Après ces centaines de jour, Petite, cela m’a réveillé. Tu me déclarais fait pour aimer, voilà le grand malheur : tu m’as rendu exigeant sur le choix de l’objet et je ne puis te remplacer ; j’arrête aussi la recherche. Je t’avais trouvée, point !"
Voir aussi ici : http://jeunesecrivains.superforum.fr/t34452-saison-d-une-passion-claude-colson?highlight=saisons+d+une+passion