(Ce livre a d'abord été édité en 2012 aux éditions Kirographaires sous le titre "Malgré tout", puis repris en 2014 aux éditions Clément et le voici ailleurs... )
FICHE TECHNIQUE
Titre : La petite boutique des sentiments
Auteur : Claude Colson
Type: Roman court (novella)
Genre : sentimental avec petit aspect sociologique
parution : sept 2017
Éditeur : ÉditionsBernardiennes
Nombre de pages : papier 138
Dimensions : 12,5 x 20,5cm x 1
Disponibilité :éditeur,auteur, amazon ...
REMARQUE : Ce livre est la
réédition de "Malgré tout" (Kirographaires-2012)
Livre-Voyageur : NON
PRESENTATION
Avis de JF Chalot (extrait) :
"C'est un livre étonnant...A lire la quatrième couverture, le lecteur s'attend à une histoire d'amour un peu banale, écrite à la va vite. Mais très vite, dès les toutes premières pages, le lecteur se reprend : la rencontre entre cette femme et cet homme est une découverte pour l'un comme pour l'autre.
L'auteur possède une plume fine et alerte et maîtrise totalement le français, ce qui ne gâche pas l'ouvrage, bien évidemment.
Sexagénaire et veuf, Michel ne cherche ni conquête, ni aventure jusqu'au jour où il rencontre Charline, de dix ans sa cadette..
L'attirance réciproque est immédiate mais rien n'est facile ni pour l'un, ni surtout pour l'autre qui vit en couple.
Chacun est le produit de sa propre histoire, de sa filiation, de ses rencontres et aussi de ses déconvenues et la renaissance amoureuse n'est pas un long fleuve tranquille.
Sans rien dévoiler du destin original de Charline et de cet amour fort naissant, « on » peut dire que ce livre aborde des questions d'actualité et s'éloigne des sentiers battus du paraître et du conformisme..."
QUATRIEME DE COUV
Un homme, une femme.
Lui est veuf, elle en couple.
Une rencontre fortuite et leurs vies basculent.
Une histoire de passion amoureuse, banale somme toute, ou presque ? Pas si simple... : leur rapprochement va les amener à remettre en question tous leurs repères dans l’existence.
Trouveront-ils un nouvel équilibre ? A vous de le découvrir...
C. Colson est écrivain. Il est également l'auteur de "Saisons d'une passion", "Léna, une rencontre", "Toi-Nous" aux éditions Chloé des Lys et de "Lafin, les moyens" aux ed. du Banc d'Arguin. (entre autres).
EXTRAIT (début) :
1
Le ballon roula aux pieds de Michel qui était en train de s’essuyer dans sa grande serviette de plage. Rapide, il le saisit et laissa venir vers lui les deux petits garçons.
― On peut l’récupérer, M’sieur, dit le plus rond des deux, qui avait aussi l’air le plus déluré.
L’autre, impressionné, restait à trois pas.
― Si je vous disais non, que feriez-vous ?
Il avait pris un air sévère.
― Z’avez pas l’droit, M’sieur, c’est notre ballon. Maman, maman, le monsieur nous a pris notre ballon !
La dame en question, une jolie brunette sourit à Michel. Elle observait la scène depuis quelques instants et avait bien vu qu’il ne faisait que les taquiner.
― Est-ce que vous le lui avez demandé poliment au moins ? Vous êtes-vous excusés de l’avoir dérangé ? Non, je suppose, alors faites-le et vite.
― Bonsoir, Madame, je crois que ce ne sera pas nécessaire. Je pense qu’ils ont compris.
Et il leur rendit leur jouet préféré.
― Merci M’sieur, excusez-nous.
― Vous voyez, ça sert toujours d’être poli, dit la dame avec un dernier sourire à Michel, tout en récupérant ses deux gamins. Allez, on y va, papa doit nous attendre à présent.
Après un « au revoir, Monsieur » que ses enfants reprirent en écho, elle entreprit de quitter la plage. Il était déjà dix-huit heures passées et il commençait à faire plus frais. Un petit vent se levait et le sable soulevé venait fouetter les mollets des estivants, de moins en moins nombreux sur les lieux.
Resté seul, Michel finit de se sécher et rassembla ses affaires avant de prendre le chemin de l’hôtel.
Il pensa : « Qu’est-ce qui me prend ? Je suis en manque ? Cette grosse ficelle pour aborder cette inconnue ! Bon, ok, elle m’a plu mais il faut que je me surveille. Allez, Michel, c’est pas grave ! », se dit-il dans un sourire.
2
Élisabeth ne travaillait pas en cette période. Elle attendait le retour de son amie.
Leur appartement était plutôt coquet et doux à vivre ; Charline y apportait beaucoup de soins, soucieuse de toujours orner le salon de quelques fleurs, allumant régulièrement une lampe brûle-parfums, quand elle n’enflammait pas un ou deux bâtons d’encens, veillant à la douceur de l’éclairage…
La porte d’entrée s’ouvrit et Charline apparut vite dans la pièce principale. Elle semblait éprouvée.
¬ Ah, Élisabeth ! J’ai eu une dure journée...ncipale. Elle semblait éprouvée.
¬ Ah, Élisabeth ! J’ai eu une dure journée... …/
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