Nombre de messages : 136 Âge : 41 Localisation : Marseille Pensée du jour : Préfère vivre 1 jour comme un lion que 100 comme un mouton ! Date d'inscription : 16/08/2013 | mafiacalabrese / Barge de Radetzky Dim 22 Juin 2014 - 13:41 | |
| Couverture :Titre : Sur le ring - Le sang appelle le sang ! Auteur : Ange Marando Type : Roman inspiré de faits réels Genre : Réaliste Public : Tous publics Editeur : IS Edition - (Dans la collection "Graines d'écrivains") - Décembre 2013 Nombre de pages : 180 pages Dimensions : Format 152 x 228, Noir & blanc Disponibilité : Fnac, Librairie locales, Cultura, Leclerc, AmazonCarrefour, librairies nationales (en commande), site de IS Edition, izzybook, nolimstore, ebook store, play store, Samsung apps, Ibooks, ITunes store, etc. (Version papier, numérique, ou les deux). Libre-Voyageur : Oui, j'y participe en envoyant la version ebook ou pdf (plus simple) sauf cas particulier ou le livre papier pourra être envoyé. Site de l'éditeur : http://www.is-edition.com/actualites Page du livre chez IS Edition : http://www.is-ebooks.com/produit/77/9782368450567/Sur%20le%20ring Site de l'auteur : http://marando-sur-le-ring.com/ Présentation : Présentation Angelo, jeune Calabrais dont la famille s'est exilée à Marseille, se découvre une passion pour la boxe durant sa jeunesse. Doué pour ce sport, un ami de la famille lui propose d'aller exercer son art en professionnel aux Etats-Unis. De l'autre côté de l'Atlantique, grâce un excellent entraîneur, il gagne ses combats et gravit tous les échelons qui le mènent alors jusqu'au championnat du monde. Seul problème et de taille, la mafia locale va se mêler à la compétition pour le titre suprême... Pourtant, malgré les dramatiques menaces qui pèsent sur lui et sa famille, Angelo ne pourra se résoudre à abandonner ses ambitions et avant toute autre chose, son honneur... Basée sur une histoire fortement inspirée de faits réels – la vie d'un boxeur et celle d'un chef d'une organisation mafieuse –, la trame de "Sur le ring" suit une route à sens unique, mais si réaliste qu'elle renoue avec le genre...Quatrième de couverture :Extrait du 1er Chapitre :- Spoiler:
- Round I - Adaptation
Marseille, le 17 septembre 1956.
Comme chaque année en cette période, les journées commencent à diminuer, malgré le soleil brillant encore à pleine puissance à cette heure-ci. Dehors, je suis encore en train de jouer devant la maison de l’espoir. Tous nos voisins et amis lui ont donné cette appellation. Pourquoi ?
Eh bien, peut-être parce que nous, les Portino, sommes une famille Italienne originaire de Calabre qui était venue à Marseille dans l’espoir d’y travailler. Il faut dire que Marseille était parfois une halte, un petit entracte à l’histoire des familles italiennes venues du Sud de l’Italie et rêvant d’Amérique. Peppe Portino, mon père, disait souvent à ce propos : « Ma ! Comment la France a-t-elle accueilli les ‘immigranti italiani’ ? »
Bien sûr, beaucoup moins bien qu’on ne le pense, ou qu’on s’en souvienne généralement. Les mauvaises relations diplomatiques entre les capitales des deux pays ainsi que la composition de cette immigration, jeune, célibataire, peu qualifiée, encourageait une très vive italophobie. Si l’on peut la nommer ainsi. En 1881, à Marseille, un incident banal donne lieu à des chasses à l’homme pendant plusieurs jours. En 1893, dans les Salines d’Aigues-Mortes, une vingtaine d’Italiens sont tués à coups de pierres et de pelles. L’année suivante, à Lyon, l’assassinat du Président Sadi Carnot par l’anarchiste Caserio provoque de véritables émeutes raciales.
Sans compter le discours xénophobe qui imprègne la presse. On désigne l’italien, les italiens, nous, comme primitif, barbare. On parle de nuées de sauterelles. Une invasion ! Vous rendez-vous bien compte ? La France a bien changée !
Mais tout cela n’est qu’une sombre et brève parenthèse. Je me nomme Portino Angelo et âgé de 5 ans, je pouvais me vanter d’avoir, en plus de mes parents dans cette vieille maison à Marseille, mes oncles, des amis de la famille, et quelques cousins. Tous donnaient un peu d’eux-mêmes dans la restructuration de cette bâtisse en bien piètre état, en plus de leur rude labeur dans les champs.
À part Marseille, ma famille ne connaissait que la Calabre, une région de montagnes anciennes, faite de roches granitiques, aux pentes adoucies, qui descendent en gradins vers la mer. Mer dont tous se souvenaient très bien puisque Rizziconi, le petit village d’origine de mon père y est tout proche, comme plus encore Gioia Tauro, la ville natale de ma mère.
En 1955, ma famille avait fait le voyage jusqu’en France, pour s’installer à Marseille. Le manque de travail était une des raisons pour lesquelles nous sommes partis de Calabre. Une cause bien plus sombre et sordide forçait certaines personnes à quitter le pays, bien évidemment !
Nous sommes dans le sud de l’Italie, ne l’oublions pas. Mon père, Portino Peppe, pour reprendre son exemple, avait tué toutes les vaches de son voisin pour se venger d’un manque de respect à son égard.
Celui-ci alla le dénoncer à la police. Mon père décida alors, dans un excès de colère, d’aller le menacer de mort. Ledit voisin eut la bonne idée de se cacher sous son lit à l’instant même où il aperçut mon père rentrer chez lui. Ses jambes qui dépassaient de ce lit miteux reçurent trois balles chacune.
Une fois cet intrus et rival sorti de l’hôpital, il alla une fois de plus insulter mon père qui, dans un trop plein d’ardeur lui lança sans réfléchir : « Devant cette gare, il y a des témoins donc je ne te tue pas. Mais si tu ne meurs pas ce soir, ce sera demain ! »
Le lendemain, cet homme reçu 87 balles ! Surprise, aucune n’était mortelle, et l’homme eut le temps de crier une fois à l’hôpital que c’était Peppe Portino le commanditaire. Il mourut quelques heures plus tard d’une hémorragie interne. La police interrogea mon père qui avait une quarantaine de témoins l’ayant vu ailleurs ce soir là ! On ne retrouva jamais le tueur ! L’affaire fut classée.
Suite à cette péripétie, son frère cadet Carmelo lui conseilla vivement de partir à l’étranger. Même s’il fallait que ‘jeunesse se passe’, il valût mieux pour nous tous que ce soit en France par peur de représailles. Ces ‘petits soucis’ mis à part, nous pouvions dire que Portino Peppe, était un excellent horticulteur et il en fît son métier.
C’était un homme quelque peu aigri par son départ vers la France, mais aimant ses proches sans limite. Il portait souvent les mêmes vêtements usés par le temps, parfois même déchirés. Oui, il arrivait tout juste, avec son salaire, à subvenir aux besoins de notre famille. Il était assez grand, les cheveux grisonnants, un visage sévère marqué par des rides qui en disaient long sur son passé. Il était marié à Maria Colli, ma mère. Elle avait les cheveux d’un blond de blé. Ses yeux étaient bleus, et un châle autour de ses épaules la recouvrait quelle que soit la saison. C’était une femme qui vouait une entière adoration à ses enfants. Elle ne vivait que pour nous, candide, droite, sincère, aimant son mari. Après moi, de cette union naquirent deux garçons et quatre filles : Carmelino (mort d’une rage de dent à l’âge de deux ans), Sylvana, Nadina, Maria Francia, et Gisella, et un garçon : Salvatore. Dans une famille nombreuse, les liens sont parfois étranges. Il y a toujours plus ou moins d’affinités entre frères et sœurs. Mais bien entendu, cela ne remet pas en cause l’amour que chacun porte à l’autre. Vers 5 ou 6 ans, mon père Peppe m’inscrivit à l’école pour que je puisse apprendre à lire et écrire.
J’avais les cheveux de couleur châtains bouclés que ma famille assimilait souvent (un peu pour me narguer aussi), à de la laine de brebis. Mes yeux étaient bleu gris. D’un bleu océan parfois, et d’un gris nuageux à d’autres moments. J’étais un enfant très sage, malgré une énergie débordante qui me causait parfois du tort.
- Aaaah ! Piccolo disgraziato ! Tou t’es encoré enfouit dé l’école è ?
- Mais Papa…, tu sais très bien que je n’aime pas aller à l’école, tous les enfants se moquent de moi car nous sommes Italiens. En plus le maître m’a encore puni.
- Se lo maîtré t’a pouni, c’est qué t’ou as fais una cazzata, no ?
- Non papa ! Aucune bêtise, je me suis juste défendu car des enfants m’ont dit qu’on était de sales macaronis ! Je les ai donc attrapés pour les frapper, et le maître n’a pas voulu croire à mon histoire. Il a dit que c’était moi qui les avais provoqués, et m’a puni.
- E va bene ! J’ai compris ! Jé vais té faire travailler dans les campagnes avec moi comme ça tou n’auras plous d’ennuis.
Et c’est ainsi, suite à de nombreuses convocations chez le directeur de mon école et d’inlassables disputes similaires entre père et fils, que je commençai, à l’âge de dix ans, à travailler dans les champs avec mon père en tant qu’horticulteur paysagiste. Le métier était dur. Très dur.
A mes débuts, je me contentais de trier les différentes plantes et fleurs qui nous étaient fournies. Lorsque j’acquis plus d’expérience, je labourais la terre pour la rendre plus fertile. Et pour finir je plantais les divers assortiments de bouquets composés. C’est aux alentours de ces années que le hasard me fit retrouver Antonino, fils aîné de la famille Dintarello, avec lequel j’avais sympathisé lors de notre départ commun de la Calabre pour Marseille. Pendant le voyage Antonino et moi-même jouâmes beaucoup ensemble et devînmes finalement de véritables amis.
Puis arrivés à Marseille, il y eut une courte séparation due aux différents chemins pris par nos parents. Mais lorsque nous nous retrouvâmes, nous commençâmes à nous amuser à nouveau ensemble. Notre jeu était toutefois différent des autres garçons de notre âge : nous boxions !
Nous boxions ensemble tout le temps. De vieux torchons déposés au fond du cabanon de nos parents faisaient office de gants. Nous entourions ces vieilleries autour de nos poings et nous nous battions sans feindre de nous toucher. Notre rêve était de devenir de grands champions de boxe, tout comme notre idole, Rocky Marciano. Les parents d’Antonino étaient d’une droiture et d’une rigidité déconcertante.
- Laissez lo pétit vénir manger chez moua, commé ça, il jouera un po avec mon fils ! leur disait souvent ma mère. Commé ça, il pourra respirer un po cé gossé, chuchotait-elle ensuite à mon père.
Antonino, lui, était tout ce qu’il y a de plus têtu. Il n’en faisait qu’à sa tête n’écoutant personne, même malgré les coups de son paternel. Il faut préciser qu’à l’époque, la seule méthode existante était les coups portés comme il se doit, c’est-à-dire sur le postérieur des enfants, ou quelques fois à d’autres endroits moins probables. Pas encore de thérapies capricieuses comme le conseillaient les psychologues et qui ne fonctionnaient qu’une fois sur deux. Parfois, l’amour des parents apportait un peu de piment sur le corps des enfants.
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| Invité / Invité Dim 22 Juin 2014 - 16:58 | |
| Le Sang appelle le Sang ! Je l'ai déjà vu ce titre, en passant. Je suis content qu'il ait abouti, ça me parle moi qui suis amateur de boxe et de Tennis. ça me rappelle un peu ROCKY bien qu'il soit différent. Vu que le temps est mon ami, j'aimerais un jour regarder le film de "Sur le Ring". Tu réussis à aboutir ce joyaux, laisse moi un jour te serrer la paume.
Ce n'est pas toujours facile de franchir la porte "d'auteur confirmé", sitôt qu'on y arrive, on devient invincible, je le sens. Ton roman donne envie de lire et la couverture est parfaite, c'est digne d'une ambition concrète.
Encore bravos pour ce pas franchi. Tu ne regretteras jamais d'avoir écrit, c'est un plaisir incommensurable et je ne peux qu'en féliciter, car tout vient de l'interieur : Le coeur. Mais avant, j'aimerais savoir la suite de ton aventure...car tout cela donne une grande soif de tout savoir...A quand le prochain roman et quel sera le titre? Après "sur le ring" "Le chaos"?
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Nombre de messages : 136 Âge : 41 Localisation : Marseille Pensée du jour : Préfère vivre 1 jour comme un lion que 100 comme un mouton ! Date d'inscription : 16/08/2013 | mafiacalabrese / Barge de Radetzky Dim 22 Juin 2014 - 17:33 | |
| Merci beaucoup pour ton commentaire !! J'apprécie vraiment et c'est toujours plaisant d'en recevoir de ce type. En effet, j'ai écrit ce roman avec "mes trippes" et mon cœur ! A la base, historiquement parlant c'est mon grand-père qui me raconte sa vie d'italien immigré et de fil en aiguille le "pourquoi pas" de se lancer dans la course à l'édition arrive toujours en temps et en heure (rires). Donc voilà pour la petit parenthèse. Sinon en ce moment je bosse sur deux livres. La suite de "Sur le ring - Le sang appelle le sang !" bien évidement que je pense nommé "Sur le ring - Omertà !". Ils se suivent dans le temps mais c'est une autre histoire, donc l'un peut être lu sans l'autre et inversement. Mais je laisse planer le suspens.
Sinon l'autre livre sera un recueil de proverbes mafieux qui seront expliqués à partir d'exemples concrets. Par la suite si le pourcentage de "chance" convenable me suit pourquoi pas faire un film. Bref à bientôt. Pour ceux qui sont du sud après ma séance de dédicaces des auteurs régionaux dans le var, je serais à Marseille à la Librairie Prado-Paradis le 12 Juillet 2014 la journée.
A bientôt !! |
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Nombre de messages : 136 Âge : 41 Localisation : Marseille Pensée du jour : Préfère vivre 1 jour comme un lion que 100 comme un mouton ! Date d'inscription : 16/08/2013 | mafiacalabrese / Barge de Radetzky Lun 23 Juin 2014 - 13:28 | |
| Petite parenthèse d'ailleurs, je mets ici quelques avis, critiques concernant l'œuvre pour que vous puissiez juger en fonction :
Commentaires Fnac : http://livre.fnac.com/a6896483/Ange-Marando-Sur-le-ring#avisinternautes
Critique de Serialreadeuz sur son blog : http://serialreadeuz.wordpress.com/2014/05/26/sur-le-ring-le-sang-appelle-le-sang-ange-marando/
Sur le site/blog de black-novel le roman est conseillé : http://black-novel.over-blog.com/2014/04/vous-cherchez-des-idees-de-polars.html
Voilà ! Bonne journée à vous ! |
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Nombre de messages : 136 Âge : 41 Localisation : Marseille Pensée du jour : Préfère vivre 1 jour comme un lion que 100 comme un mouton ! Date d'inscription : 16/08/2013 | mafiacalabrese / Barge de Radetzky Lun 27 Avr 2015 - 17:14 | |
| Petit retour du 5ème festival du livre Franco-Arménien qui s'est tenu le 25 Avril 2015 au Palais de la Bourse à Marseille ou j'étais invité avec également des "têtes d'affiches" comme Monseigneur Di Falco, Carta, ou encore Pascal Légitimus. Il était surtout question de livres concernant la communauté Arménienne avec les cents ans du génocide. Souvenirs souvenirs : |
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Nombre de messages : 7093 Âge : 43 Pensée du jour : Zut Date d'inscription : 27/05/2012 | Manfred / Pouyoute (© Birdy) Mer 29 Avr 2015 - 10:22 | |
| Bonjour Mafiacalabrese, Je suis tombée sur les conditions d'utilisation d'IS Édition et y ai lu ceci : - Citation :
- Article 7 - Tarifs et paiement
7.1 Conformément au devis reçu ou aux tarifs indiqués sur le site Internet (www.is-edition.com), et en contrepartie de la réalisation des prestations définies à l'article 1, le Client versera au Prestataire lors de la commande la somme forfaitaire correspondant à la conversion des livres. Des facilités de paiement peuvent être accordées au Client en cas de commande multiple. Si ce n'est pas indiscret, combien as-tu payé ? |
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