Oui peut-être.

Je préfère montrer de toute façon à mes connaissances un travail accompli, fini. Parce que je sais d'abord : qu'il ne me donneront pas de (bons) conseils. Personne autour de moi ne connaît vraiment la littérature, et surtout pas ce qui me plait moi, dans la littérature. Donc autant dire que ce serait une perte de temps de demander des avis sur un produit en construction. Pour ça il y a JE.

J'ai cependant très hâte de leur montrer le produit fini.

gilles a écrit:

De la pudeur, peut-être, du manque de confiance en soi, oui aussi. Mais quand tu compares ta "déclaration d'écriture" à une demande en mariage, j'y vois une disproportion entre ce que tu voudrais avoir réalisé (une série de romans) et peut-être une réalité beaucoup plus ordinaire (j'ai dit peut-être) qui serait là, pour le coup, difficile pour toi à supporter.

Je me trompe peut-être

Bien évidemment quand j'ai comparé à une demande en mariage c'était une exagération! Je ne sais même pas le sentiment que ça fait, je ne l'ai jamais fait!   J'ai du mal à expliquer la situation en fait! C'est parce que je suis quand même fier d'avoir écrit un premier tome, mais pas au point de l'assumer!
Et je n'ai pas de prétention sur ce que j'écris, je ne pense en aucun cas faire un chef d'oeuvre, donc je n'ai aucune attente particulière sur des critiques que je pourrais avoir en retour. J'écris simplement un histoire ! Qu'elle plaise ou pas, n'a pas d'importance car j'écris dans le but de raconter quelque chose, pas pour plaire! 

David a écrit:

je n'assume pas d'écrire. Je comprends

Pour mon français non plus je n'ai pas de prétention!

Thomas a écrit:

Oui peut-être.

Je préfère montrer de toute façon à mes connaissances un travail accompli, fini. Parce que je sais d'abord : qu'il ne me donneront pas de (bons) conseils. Personne autour de moi ne connaît vraiment la littérature, et surtout pas ce qui me plait moi, dans la littérature. Donc autant dire que ce serait une perte de temps de demander des avis sur un produit en construction. Pour ça il y a JE.

J'ai cependant très hâte de leur montrer le produit fini.

C'est vrai que c'est exactement l'inverse pour moi, j'ai rencontré mes ais autour du monde du livre et on partage pas mal de références et on se conseille mutuellement pas mal de bouquins. Généralement, quand on passe chez un bouquiniste en semble, on fais de grosse razzia...  
J'ai par exemple donné la première moitié de mon bouquin à lire à un ami, il m'a refilé pas mal de conseils pour avancer et à retravailler.

C'est normal, pour simplifier à l'extrème je dirai que tu as peur que ta maman te vois parler de sexe. Il faut dépasser cela, s'en foutre royalement (je sais c'est pas facile). Soit convaincu que tes proches ne te diront jamais la vérité sur ce qu'ils pensent, soit ils essaieront de t'épargner, soit ils essairont de te faire lâcher prise (parce qu'il pensent que c'est pour ton bien).
Il faut cependant les utiliser (pratique, on les a sous la main) mais uniquement pour améliorer le texte, J'explique : lorsque tu leur fais lire, demande leur avant de te signaler les répètes, les fautes, leurs incomphréhensions (cela signale un passage qui doit être amélioré)  et surtout leurs frustrations (personnage sur lequel ils auraient aimé en savoir plus, et qui donc, mérite d'être abondé).
Et surtout, de ce qu'ils en pensent sur le fond, tu t'en fous ! (mais tu n'est pas obligé de le leur dire). Je sais c'est une véritable épreuve à passer, mais après, bon sang ! quel sentiment de liberté !