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 retrouver ce ton...

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Zazoudesbois
   
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Zazoudesbois  /  Homme invisible


Bonjour bonjour à tous  Smile 
Je suis un peu le membre de l'ombre, qui poste pratiquement jamais... Mais là j'ai vraiment besoin d'aide  No 

Je suis pour le moment en train de rédiger un nouveau roman, particuliérement cynique et très pessimiste ( ça donne envie hein). Je m'éclatais à l'écrire, mon humour noir pouvait s'épanouir librement  bounce 
Mais voilà, depuis quelques temps je n'y arrive plus. J'écris soit façon bisounours  :rainbow:  soit façon dramatique. Je n'arrive plus à retrouver ce ton qui m'était cher. J'ai relu mon roman 250 fois, je l'adore, mais quand je dois écrire la suite, même si j'ai toute l'intrigue en tête... Ben je sèche. C'est vide, c'est froid. Et moi je reste avec ma clope au bec en me disant que je suis dans le caca.
Des conseils ?
 
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Jérôme HURSTEL  /  Tycho l'homoncule


Salut zazou!
Oui, ne pas forcer. Plus tu cherchera à retrouver un style, plus tu t'y sentira contrainte, et le résultat te semblera artificiel. Et donc tu n'y gagnera rien. Le seul conseil que je puisse te donner est de faire un break, ou d'écrire une vraie nouvelle style bisounours  retrouver ce ton... 770102 en entier: ca peut servir de défouloir et aider à revenir après à l'essence de ton style, un peu par contraste, quoi...
 
Zazoudesbois
   
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Zazoudesbois  /  Homme invisible


Merci pour ton conseil Jérôme. En effet, je me rends compte qu'il ne faut pas me forcer, mais je me demande si vraiment ça va revenir un jour...
C'est drôle que tu me conseilles ça, car je suis en train de rédiger à côté une nouvelle bisounours, et franchement ça vient tout seul, mais qu'est-ce que c'est niais, et c'est pas du tout moi. Deviendrais-je mielleuse, adepte des vidéos de chaton tout doux ? Mon dieu
 
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Jérôme HURSTEL  /  Tycho l'homoncule


Mais non, n'ai pas peur: les fraises tagada n'auront pas ta peau...je trouve que cela fait du bien de décompresser de temps en temps avec quelque chose de completement nosense, j'ai l'impression que cela affermit les autres sensibilités littéraires: si tu a une facon de travailler en toi, elle peut parfois avoir besoin de repos, mais ne disparait jamais. Enfin, c'est ce que je constate chez moi: l'étincelle se rallume toujours, même si entre-temps pas une phrase ne me venait, ou si je doutais même réécrire un jour!
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Mets ça de côté... Lis tes auteurs les plus grinçants... Ou bien ne lis pas et écris des conneries, juste pour exorciser... Ou prends-toi très au sérieux et écris sur le ton journal TV...
Quand ça ne vient pas, ça ne vient pas. Inutile d'insister. Ca reviendra... Mais ça ne revient jamais quand on court après.
http://scriptorium2.canalblog.com
 
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Invité  /  Invité




Antithèse  tongue 

Au lieu de lire et de relire, lance toi. Tant que t'as pas trouvé le vrai ton, le vrai truc, continue ! Acharne toi, mais ne soi pas passif. Au bout d'un moment après des heures de taf et de stagnation, ça viendra. Le reste c'est du pipeau (t'as bien téma, t'écris un autre truc puis t'arrives toujours pas à avancer dans ton roman). Si t'écrits un truc nul et froid, pas grave tu peux effacer. Tu te mets devant ton pc, tu t'isoles et tu dis "bon mon gros, maintenant on travaille" et juré après quelques heures d'échec ça reviendra. Je crois que c'est l'erreur principale des personnes : elles commencent, s'arrêtent mais ne finissent jamais. Faut bosser pour y arriver, du moins pour finir son truc.

Tiens la mère d'une amie est une écrivain pas mal connue et crois moi, t'imagines même pas le nombre de fois ou je l'ai vue tout effacer et s'acharner. Bon après, elle euh... Faut voir le caractère quoi  affraid 

Si tu dessines, ou que tu fais un sport c'est le même truc. Pas de taf = Pas de résultat  Twisted Evil . Je pense que beaucoup se dise, "j'ai perdu le fil" or "j'ai plus d'inspi" mais justement ça va pas venir seul, parce-qu'au fond, t'es dans un cercle vicieux. Et le seul moyen d'en sortir c'est de forcer le truc. Et puis en écrivant encore et encore, quand tu y feras même plus gaffe tu t'apercevras qu'un truc génial est sortit, et comme un putain de flash tout se remettra en route. Tu prendras même à nouveau plaisir à écrire la suite.

allez, go workout !
 
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T'es amoureuse ?  :mrgreen: 

Je crois assez à l'efficacité de la résilience dans la capacité à écrire, surtout des trucs cyniques. Peut-être que ce sur quoi tu veux écrire ne te rappelle rien dans ta vie qui soit noir. L'humour noir, c'est de la distanciation avec quelque chose qui, au départ, nous blesse / a blessé nos proches, quelque chose dont on doit se remettre, il me semble. 
Cela ne se passe pas forcément dans les faits que tu imagines, mais ça peut-être un trait de caractère du personnage, quelque chose de son passé, qui remonte et qui fait naître le cynisme.
 
boblafrite
   
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boblafrite  /  Constance winner


un conseil, regarde l'actualité tous les jours, les gens au chômage, les gosses qui crèvent de faim, l'environnement qui se dégrade, le réchauffement climatique, les guerres civiles à nos portes, le monde de la finance, les délocalisations, les politiciens de tous bords,... et essaye de trouver le côté positif des choses à chaque mauvaise nouvelle : tu auras trouvé le ton cynique.
je m'exerce tous les jours...
 
Zazoudesbois
   
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Zazoudesbois  /  Homme invisible


Bon et bien merci pour toutes ces réponses Smile
On voit que deux courants se dégagent, entre ceux qui me disent de ne pas me forcer et ceux qui me disent de bosser à fond... Le souci c'est que j'essaye de bosser à fond, mais à force d'écrire de la merde ça devient décourageant. Du coup je vais essayer les autres techniques, qui m'incitent à mettre tout ça de côté. Ça me permettra peut être d'y revenir avec plus d'idées...
Sinon alors oui je suis amoureuse, mais depuis 10 ans, et toujours du même homme, donc je pense que l'émotion des premiers jours est passée Very Happy
Coline ce que tu dis a vraiment du sens pour moi, car le sujet sur lequel j'écris, ben c'est une façon d'exorciser ce qui est arriver à ma mère, un véritable drame. Et si avant j'étais folle de rage, je me rends compte avec du temps, que j'arrive à oublier...Alors peut-être que je n'ai plus envie d'écrire sur tout ça, car j'en ai fini avec cette période. Enfin.
 
Granita
   
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Granita  /  Homme invisible


Bonjour "Membre de l'ombre".

Nous avons la semi-clandestinité sur ce forum et un problème en partage: un décalage de style au fur et à mesure de l'écriture.

Ton grinçant, humour noir et métaphores improbables son un peu ma "patte" et ce que je prends le plus plaisir à écrire. Mais ce flot là ne vient pas sur commande, il y a des périodes de faste et d'autres de grande disette. Il ne s'agit pas de perte d'inspiration à proprement parler, car l'intrigue est déjà totalement déroulée dans ma tête. Je sais exactement où je veux en venir et par où je veux faire passer mes personnages, même si ils sont étrangement autonomes et prennent parfois certains détours tous seuls. Mais le ton, lui, n'est pas toujours au rendez-vous.

Pour sortir de l'impasse j'ai beaucoup réfléchi sur mes "conditions" d'écriture. Dans quelle perspective personnelle, dans quel état d'esprit est-ce que je me trouve quand cela fonctionne comme je le veux. J'ai trouvé des lieux communs, une sorte de trio gagnant:

- Procastination: j'écris d'autant plus et d'autant mieux que je subie par ailleurs des pressions dues à des impératifs du quotidien (notamment liés au travail).
- Fin de matinée, fin de soirée: j'écris plus volontier et dans le style que je recherche à ces périodes de la journée. Pourquoi, je n'ai pas encore réussi à le déterminer.
- Reflexivité: A chaque fois que je prends le temps pour revenir sur les raisons profondes qui ont fait naître l'envie/le besoin d'écrire ce roman, le style revient de lui même et l'inspiration avec lui.

J'essaye de concentrer mes temps d'écriture quand ces conditions (farfelues) sont réunies. Depuis ça va beaucoup mieux et ça m'évite de balancer mes personnages dans un précipice de niaiseries sans fond.

Finalement la recette serai de réfléchir aux conditions de notre propre cynisme pour permettre de mieux laisser jaillir celui de nos personnages.
Je ne sais pas si ça t'a aidé, à défaut, tu sais au moins que tu n'es pas seule dans l'ombre et dans le miel. :-)
 
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ethyt  /  Petit chose


Moi je serai pour lire le texte avant de me décider si possible
 
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Salut zazoudesbois ! Ah  que voilà un sujet sympa !  

Souvent, à la relecture de son livre (cela concerne moins je crois les textes courts) l'on s'aperçoit que l'on a eu des difficultés à conserver le ton que l'on souhaitait lui donner. C'est d'ailleurs assez normal puisque il est logique que notre écriture suive notre humeur du moment, joyeuse ou plutôt morne, amoureux ou en colère etc... Seulement voilà elle n'est pas forcément en phase avec le texte que l'on écrit à un moment donné.  
Mon truc pour palier à cela, je l'ai piqué à deux de mes auteurs favoris mais je pense que d'autres l'utilisent.
Avez vous remarqué, pour ceux qui ont lu steinbeck (prix nobel de littérature) et ses raisins de la colère , Houellebecq (Goncourt) avec sa carte et le territoire qu'il s'agit de textes finalement extrémement violents mais dont le ton est volontairement celui d'une observation sociologique, très en retrait de l'histoire  ? Tous les deux parviennent à conserver cette "patte trainante" ce "recul" tout au long du livre. Le truc n'est vraiment pas évident à discerner tant leur style est différent, pourtant c'est le même, mais utilisé différement. Steinbeck l'utilise à l'envie tout au long du roman en utilisant des casses de rythmes fréquentes et des descriptions presques incongrues voir même incantatoires, la plus parlante à mon avis est celle de cette tortue, assommée par la chaleur qui essaye de franchir des rails de chemins de fer (je ne suis d'ailleurs pas loin de me demander si steinbeck n'adresse pas là un clin d'oeil), c'est sa manière à lui de maintenir l'action dans le ton qu'il souhaite, lent, trainant, en s'attardant sur des descriptions presque laborieuses (attention, de manière géniale, c'est steinbeck tout de même). Wel lui, ( désolé, innécrivable son nom) à mon avis est encore plus génial. Il parvient a donner le ton de l'ensemble du bouquin en presque une seule scène, celle où il se met à décrire les avantages d'une imprimante par rapport à une autre, et comme par magie, l'ensemble devient un état des lieux froid et comptable.
Fan de ce type d'auteur et d'écriture, pour ma part, je n'hésite pas à utiliser les casses de rythme avec des descriptions parfois totalement décalées, (description d'une paire de chaussures, pendant la pendaison de deux types à un arbre) cela en quelque sorte, me sert de pédale d'accélérateur ou de frein. Là j'ai parlé du ton observateur, mais il en va de même pour le cynisme, l'humour etc... En espérant t'avoir aidé (Mais attention, à manipuler avec précaution, tout le monde n'est pas well ou steinbeck). Ah oui ! j'ai failli oublier, ce qui est génial avec ce truc c'est qu'on peut insérer ces parties après avoir fini le premier jet.
Tiens Zazou voici l'exemple dont je parlais ci-dessus, j'ai volontairement inséré cette partie à la toute fin de la scène (en rouge) (ce passage est extrait d'un de mes livres sortit le 15 juin de cette année) :

— Pendez-les....
Enfin, je les lâchai. Je pense que l'assistance avait compris qu'il se passait quelque chose d'anormal, que j'avais l'air trop gentil avec ces types, un air pas naturel pour ceux qui me connaissaient et ils leur sautèrent dessus sans hésiter, Marmite le premier.
Stupéfaits, ils furent entravés et conduits à l'extérieur en quelques secondes.
— Attendez ! Laissez le plus jeune, assieds-toi...
Pendant que dehors j'entendais ces deux salopards hurler leur terreur sous le tilleul, je crus que celui que j'avais gardé assis face à moi allait s'évanouir.
— N'aie pas peur, on ne te fera rien. On va coller les cadavres de tes deux collègues dans le coffre de la voiture et tu vas repartir d'où tu viens. Par contre, tu vas me parler. Me dire ce que tu sais. Qui êtes-vous ?
Lorsque les cris se furent éteints, il parvint enfin à déglutir.
— Je ne travaille avec eux que depuis un mois. Je suis un ancien employé de la banque. Ils sont revenus me chercher et nous avons réintégré les anciens locaux à Lyon. Ce que vous a proposé mon patron, ce sont les directives que nous avons reçues, je ne sais pas qui sont les dirigeants. A mon avis, ce sont des financiers et personne d'autre.  
— Ces directives, elles concernent qui ?
— Tout le monde, mais bizarrement vous étiez les premiers sur la liste de la Région Rhône-Alpes. Je crois que vous gênez, Kockni et Cenette ont été spécialement choisis pour vous... traiter. Ce sont les meilleurs. Vous devriez les interroger, eux en savent beaucoup plus.
Sans me lever, je jetai un œil par la fenêtre derrière lui. Je pouvais apercevoir une paire de mocassins qui s'agitaient encore dans l'air, de beaux mocassins en peau, tout propres, bordeaux, à peine tâchés par un filet d'urine. Je restai pensif un instant, que portaient-ils eux, comme chaussures, les types qui avaient programmé cette horreur ?
 
E. SuPrA-Champion
   
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E. SuPrA-Champion  /  Pippin le Bref


Plop !

Se forcer, la bonne solution ? Je ne sais pas.. Pour certain ça marche apparamment.. Mais bon, si tu trouves que ça ne marche pas, que ça ne rime à rien et que sa t'énerves plus qu'autre chose.. N'attends pas de tomber en dépression ! Wink

Se lancer dans autre chose pour se défouler ? Hum.. c'est très attrayant comme idée, mais il faut s'accrocher, parce qu'au final, tu te retrouves avec plusieurs projets sur les bras et si, là encore tu tombes en panne.. bah tu n'auras plus qu'à enchaîner sur un troisième plan.. puis un quatrième.. et ainsi de suite..
Donc bon, si tu te lances dans autre chose, essayes de ne pas te donner un défi , aussi dur que le premier. (Le principe étant de se défouler POUR retrouver le "ton" du projet initial, donc ça ne sert à rien de se lancer dans un nouveau roman de 15 000 pages, si tu n'y portes pas un TRES GRAND intêret ! Razz )

Sinon je vois une troisième alternatives : stoppé tout simplement tout. Se prendre une sorte de "congés gratis", pour regarder de plus loin son projet, son ton et l'idéal que l'on souhaiterait atteindre.
Mais là encore, le plus dur sera de REPRENDRE ! Mais là encore, ce bon forum sera toujours présent pour t'aider à te relancer.. ! UN ATOUT INESTIMABLE ! Wink

Pour ma part, j'ai un projet depuis 5 ans.. J'ai commencer.. je me suis arrêter plus d'un an.. j'ai repris.. et là ça fait bientôt 1 an que j'ai encore une fois cessé d'écrire.. (Et je ne te parle pas des coups de barre qui influence l'entourage..)

Mais bon, petit à petit, je me relance.. tout doux. Et JE m'aide beaucoup (lire est le meilleur moyen de se relancer Wink )

Oui.. écrire est un vrai combat, une rude épreuve.. Faut être très déterminé et  vraiment patient.. Et je penses qu'il n'y a pas de "truc" que l'on peut enseigner, apprendre. Cela vient par sois-même Wink

Maintenant, à toi de voir ce que tu peux/veux faire !
 
DC
   
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DC  /  Gueule d'ange et diable au corps


N'essaye pas d'écrire la première phrase pour relancer la machine.

Passe directement à la deuxième ou à la troisième.
 
dunca-ju
   
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dunca-ju  /  Barge de Radetzky


fais le vide dans ta tête pendant une semaine. Use ton temps de manière simple et manuelle afin de te dégager l'esprit en travaillant les mains : ménages, courses, bricolage, change même les meubles de place pour faire la poussière derrière. Regarde des trucs stériles à la télé genre télé-réalité, mange des kit kat et du Nutella. Fais un vide complet de ton univers de base. Ca devrait revenir au galop.
 

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