L'envie d'écrire

22/12/2013

Bonjour à tous !

J'ouvre mon premier poste ici pour parler d'un problème fréquent qui se rapproche de "l'angoisse de la page blanche": Prendre plaisirs à écrire.
Personnellement, je ne suis pas très patiente, si je bloque un moment, mon roman finit par être abandonné. Et je considère que si nous ne prenons pas plaisirs à l'écrire, alors on ne prendra pas plaisirs à le lire.

J'écrit souvent le week-end, ou pendant es vacances, rarement en semaine. Quand j'ai "la flemme", je me motive en mettant de la musique, en pensant à ma mamie qui m'a quittée à Noël et qui est ma plus grande motivation pour écrire. Elle adorait ça et c'est grace à elle que j'ai finit mon premier livre.

Après, chacun à sa méthode et c'est justement ça qui m'intéresse. Comment faites-vous pour vous motiver à écrire. Arrivez-vous à "reprendre" votre roman après plusieurs semaines/mois voir années sans écrire ?

J'attend impatiemment vos avis Smile

Lun 20 Jan 2014 - 13:45

C'est différent pour tout le monde.

Personnellement, j'ai constamment envie d'écrire. Et les rares fois où je n'ai pas d'idées sur ce que vais écrire je me mets à gribouiller n'importe quoi, un dessin, un vieux poème, peu importe. C'est, dans mon cas, le plaisir sans faille de tenir un crayon et laisser couler l'encre, simplement.
Ensuite quand j'ai les idées, l’agacement vient quand tout se déroule vite dans ma tête mais pas suffisamment à l'écrit. Je n'ai pas fini d'écrire le premier chapitre que déjà l'idée de la fin du deuxième s'estompe. J'ai du mal à me concentrer et j'oublie souvent instantanément ce que j'ai imaginé. Mais j'ai toujours un bloc note sous la main, près à être griffonné. Tout ça pour dire que je n'ai pas le soucis de la motivation. Même s'il m'arrive de me lasser d'un sujet, je le met de côté et travaille sur un autre. Mais c'est normal de ne pas avoir envie, ou d'avoir la flemme parfois.
Quand il m'arrive (souvent !) de laisser un début de roman en pause, quand je le relis plusieurs semaines, mois, années plus tard, je peux décider de m'y remettre ou me servir des idées que j'y trouve pour un autre roman plus récent. Je passe tout mon temps à penser, imaginer mes histoires à défaut d'écrire. Et c'est chiant ! Parce que je n'écoute rien de ce qui se passe autour, je suis continuellement dans la lune et "perchée" comme disent certains. C'est mieux de pouvoir décrocher quelques jours. Smile

Lun 20 Jan 2014 - 13:46

Il faut fixer vos projets sur un terme plutôt long. De mon côté, il me faut une musique douce, comme ça je peux tout surmonter et écrire des chapitres. Je me suis fixé à finir 3 romans en cinq ans, donc j'ai tout le temps, et si je finis avant, ce serait chouette. Les deux premiers sont presqu'à la fin, mais à réécrire. Je parie qu'il me faudrait une machine à écrire pour être plus efficace pour reprendre un roman en mode pause.

16/01/2014

Personnellement je suis très pointilleux et très perfectionniste. Et comme ma vie est déjà bien remplie sans l'écriture, il m'est arrivé d'avoir à faire des pauses de plusieurs mois ou même plus d'un an. Ce qui me force à finir ? Je ne supporte pas l'idée que ce que j'ai commencé ne soit pas terminé, sinon à quoi servirait tout ce temps et toute cette énergie déjà employées ?

07/05/2013

C'est normal d'avoir des moments à vide, ça dépend aussi beaucoup de ton environnement, selon si tu as un emploi du temps chargé, de ton état de fatigue... Je suis un peu comme Kamandi, parfois j'ai des absences totales d'inspiration sur plusieurs mois, mais je reprends après (parfois en me forçant un peu) car j'ai horreur de ne pas finir ce que j'ai commencé.

Mais il est vrai qu'il est important de se fixer des objectifs, dans le temps (sur un mois par exemple) et de définir ainsi l'avancement de ton roman. Ecouter de la musique m'aide aussi beaucoup à trouver de l'inspiration.

Lun 20 Jan 2014 - 15:59

On ne peut exiger d'un ado de quatorze ans la même concentration d'un écrivain vieux du triple.

06/10/2012

Personnellement, quand je n'ai plus l'envie d'écrire, je fais autre chose ou commence un autre roman. A un moment, il me prend l'envie de reprend le premier ou alors de me mettre à la prose. Tout est une question de temps, et Dieu sais si j'en ai devant moi. Pas la peine de me presser, je sais que je finirais. Je suis comme ça. Donc je touche un peu à tout, pour finalement revenir en arrière. Cette technique marche très bien, comme le prouve les 2 livres autopubliés que j'ai à mon actif. Peut-être que d'autre, comme moi on besoin de prendre leur temps ?

22/12/2013

Personnellement, la motivation me manques rarement. Mais on ma souvent dit que finir un livre de 300 pages A5 en moins de 6 mois et avec les devoirs, les cours... etc ca tenait du miracle ! Donc je me demandais qu en était il de vous ? Etes vous toujours motivés, comme moi, ou faites vous des "pauses". Merci de vos reponses.

29/12/2013

Il y a des periodes où j'ai du mal à écrire c'est vrai : j'alterne un peu entre dévorage compulsif de bouquins et écriture. Ça tient surtout à mon inspiration. Parfois j'ai super envie de produire quelque chose, mais je n'ai aucune inspiration ou ce que je fais me déplais... Je mets quand même les périodes non productives à profit, en lisant beaucoup, en imaginant des trames, et une fois que je me sens prête, c'est parti!
Ensuite, un livre de 300 pages en six mois, avec les cours et tout ça m'étonnerais, à moins de trimer cinq heures par jour au moins. Sachant qu'apres la redaction, il y la correction... Et qu'est-ce qui compte le plus, la qualité ou la rapidité? Parfois, il vaut mieux longtemps ruminer le même texte pour qu'il doit abouti je pense.

26/05/2012

Ecrire tous les jours, c'est juste ça qui est important, un peu comme un exercice physique ou mental, peu importe mais écrire avant tout, sur le forum, sur un bout de papier, sur une nappe de table dans un bar ou au restaurant, ne jamais perdre cette mécanique du poignet pour le stylo ou du son des touches de l'ordinateur enfin, ne jamais arrêter d'écrire.

01/10/2013

Sethi a écrit:: Bonjour à tous !

J'ouvre mon premier poste ici pour parler d'un problème fréquent qui se rapproche de "l'angoisse de la page blanche": Prendre plaisirs à écrire.
Personnellement, je ne suis pas très patiente, si je bloque un moment, mon roman finit par être abandonné. Et je considère que si nous ne prenons pas plaisirs à l'écrire, alors on ne prendra pas plaisirs à le lire.

J'écrit souvent le week-end, ou pendant es vacances, rarement en semaine. Quand j'ai "la flemme", je me motive en mettant de la musique, en pensant à ma mamie qui m'a quittée à Noël et qui est ma plus grande motivation pour écrire. Elle adorait ça et c'est grace à elle que j'ai finit mon premier livre.

Après, chacun à sa méthode et c'est justement ça qui m'intéresse. Comment faites-vous pour vous motiver à écrire. Arrivez-vous à "reprendre" votre roman après plusieurs semaines/mois voir années sans écrire ?

J'attend impatiemment vos avis

Pourquoi veux tu écrire malgré tout, si en plus tu n'y prends pas plaisir.

29/12/2013

Ô a écrit:

Sethi a écrit:: Bonjour à tous !

J'ouvre mon premier poste ici pour parler d'un problème fréquent qui se rapproche de "l'angoisse de la page blanche": Prendre plaisirs à écrire.
Personnellement, je ne suis pas très patiente, si je bloque un moment, mon roman finit par être abandonné. Et je considère que si nous ne prenons pas plaisirs à l'écrire, alors on ne prendra pas plaisirs à le lire.

J'écrit souvent le week-end, ou pendant es vacances, rarement en semaine. Quand j'ai "la flemme", je me motive en mettant de la musique, en pensant à ma mamie qui m'a quittée à Noël et qui est ma plus grande motivation pour écrire. Elle adorait ça et c'est grace à elle que j'ai finit mon premier livre.

Après, chacun à sa méthode et c'est justement ça qui m'intéresse. Comment faites-vous pour vous motiver à écrire. Arrivez-vous à "reprendre" votre roman après plusieurs semaines/mois voir années sans écrire ?

J'attend impatiemment vos avis

Pourquoi veux tu écrire malgré tout, si en plus tu n'y prends pas plaisir.

Remarque pertinente. C'est bien d'ecrire quotidiennement, sauf qu'il ne faut pas que ce soit vécu comme une contrainte.

06/10/2012

Si on n'a pas envie d'écrire, il ne faut pas le faire. Ne vous fabriquez pas l'illusion que quelqu'un aimera votre livre si vous n'avez pas aimé l'écrire.

D'ailleurs, on n'écrit pas pour faire des romans. On écrit parce qu'on aime ça et les livres, c'est facultatif. Quelqu'un n'ayant jamais fait de romans, nouvelles ou autres peut avoir un style bien plus agréable et clair que quelqu'un qui à passé sa vie à écrire des tonnes de bouquins. Ce n'est pas comparable.

L'envie ne s'entretient pas, on ne se force pas à la trouver. On en profite tant qu'elle est là et après, tant pis !

31/08/2013

J'ai souvent ces problèmes de blocage. En fait, sur l'année dernière je me demande si je n'ai pas été plus souvent en blocage qu'en période d'écriture... Cela ne veut pas dire que je ne prends pas plaisir à l'écriture et que je devrais arrêter.
Pour répondre à la question de Ô, je me suis posée la même question plusieurs fois au cours de ces périodes de blocage : si l'écriture c'est si difficile, pourquoi ne pas arrêter ? Mais je n'ai pas pu. Je finissais toujours par revenir sur mon texte, à vouloir le reprendre. Je ne supporte pas de laisser un texte infini et il m'est arrivé de reprendre un texte plus d'un an après pour le finir.

Je sais maintenant que ce genre de blocage arrive quand il y a problème dans mon texte, même si je n'en suis pas forcément consciente. Dans ces cas-là, je fais une petite pose, je cogite, je remet tout à plat et en général le déclic arrive et je continue.
Et une fois que tout est débloqué, le plaisir que je prends à écrire efface toute la frustration de la période de blocage, aussi longue fut-elle Smile

Mer 22 Jan 2014 - 12:47

Ô a écrit:

Sethi a écrit:: Bonjour à tous !

J'ouvre mon premier poste ici pour parler d'un problème fréquent qui se rapproche de "l'angoisse de la page blanche": Prendre plaisirs à écrire.
Personnellement, je ne suis pas très patiente, si je bloque un moment, mon roman finit par être abandonné. Et je considère que si nous ne prenons pas plaisirs à l'écrire, alors on ne prendra pas plaisirs à le lire.

J'écrit souvent le week-end, ou pendant es vacances, rarement en semaine. Quand j'ai "la flemme", je me motive en mettant de la musique, en pensant à ma mamie qui m'a quittée à Noël et qui est ma plus grande motivation pour écrire. Elle adorait ça et c'est grace à elle que j'ai finit mon premier livre.

Après, chacun à sa méthode et c'est justement ça qui m'intéresse. Comment faites-vous pour vous motiver à écrire. Arrivez-vous à "reprendre" votre roman après plusieurs semaines/mois voir années sans écrire ?

J'attend impatiemment vos avis

Pourquoi veux tu écrire malgré tout, si en plus tu n'y prends pas plaisir.

C'est pourquoi il faut faire ce qu'on aime dans la vie, et éviter les contraintes, car les habitudes sont secondaires et naturelles.