Bonjour à tous, je suis nouvelle sur le forum !
Depuis plusieurs années, je crève d'envie d'écrire, mais ce n'est jamais le bon moment, ou je n'ai pas les bonnes idées. A force d'y penser sans arrêt j'ai finit par trouver un sujet d'écriture qui me plait et me motive énormément. J'ai écrit un premier jet hier soir, je me demande juste si le sujet est bon, ou alors si je suis totalement à coté des mes pompes.
En gros ce serait l'histoire d'une jeune fille, Helena qui décide de partir en séjour linguistique au Canada, où elle va rencontrer d'autres jeunes filles de son âge, vivant un peu partout en Europe, mais au fil du temps, une fois toutes rentrées dans leur pays respectifs, elle se perdent un peu de vue. Ensuite je ne sais pas trop continué. Disons que j'ai deux versions de l'histoire, une un peu "tordue" et l'autre plus raisonnable.
→ Première version : Helena est contactée quelques années plus tard par une de ses amie européenne qui l'invite passer deux semaines à New York en compagnie de leurs autres amies. Là bas, elle découvre que l'amie qui les invite leur avait caché beacoup de secrets, et que plusieurs membres de sa famille sont très célèbres. Helena va se lier d'amitié avec une des ces personnes et va elle aussi connaitre la gloire.
→ Deuxième version : Helena décide d'inviter ses trois amies en France pour une semaine de vacances en été, et toutes les quatre, ayant le gout de l'aventure et des voyages, décident de partir faire le tour du monde l'année suivante.

bongoe a écrit:

-Raconte-moi un peu, comment l'histoire a commencé ?
-C'était il y a trois ans, j'entrais au lycée, j'avais 15 ans. Je voyais le lycée comme une nouvelle chance, un nouveau départ, après quatre années de collèges pas toujours faciles, où je ne me sentais pas toujours à ma place. Malheureusement dès les premiers temps au lycée, plusieurs problèmes sont survenus. Tout d'abord, j'étais dans une classe où je ne connaissais que très peu de monde, il m'a donc fallu à nouveau créer de nouveaux liens, aller vers les gens, engager des conversations, partager des centres d'intérêts. Je pense qu'en se faisant de nouveaux amis, on en perds toujours d'anciens. D'où mon deuxième problème, je suis devenue de plus en plus distante de ma meilleure amie. Sur le moment je pensais que le problème venait d'elle, mais avec le recul je me rends compte que notre éloignement était totalement de ma faute. J'étais tellement proche de cette personne, nous partagions les mêmes idées, les mêmes centres d'intérêts et je lui dois énormément de choses. Elle m'a appris la mode, le cinéma, les séries, elle m'a conseillée quelques bons livres, m'a ouvert les yeux, m'a appris à prendre les choses du bon côté. Nous avions l'habitude de marcher pendant des heures, revenant souvent sur nos pas, parlant de tout et de rien. Et puis au lycée, étant un peu paranoïaque, j'ai cru qu'elle prenait ses distances et qu'elle ne voulait plus de moi, alors qu'en réalité, je suis l'unique coupable de cette séparation.Résultat des courses, octobre, novembre et l'hiver arrivant, j'étais de plus ne plus triste et je passais mon temps à me morfondre sur moi-même. Puis j'ai entendu parler d'une amie éloignée qui était au collège avec moi et qui passait quelques mois en séjour linguistique au Canada. Sur un coup de tête, je lui ai envoyé un e-mail lui demandant des détails sur son voyage, ainsi que les coordonnées de l'organisme organisant les séjours. J'ai participé à des réunions, j'ai contacté l'organisme et en quelques jours ma décision était prise : j'allais partir. Je voulais partir vite et loin. Le Canada me semblait un endroit idéal. Je ne savais absolument rien sur ce pays, rien à propos de leur culture, du système éducatif, financier, administratif. Ce serait le dépaysement total. Parfait, c'était ce dont j'avais besoin. Mes parents ont tout de suite approuvé ma décision et rapidement, mon dossier fut complété, approuvé par les chefs d'établissement et envoyé à l'organisme. Mais très vite sont venus les remords, les regrets. Mais c'était trop tard. Je commencait à me faire de très bons amis au lycée et j'oubliais complètement ma meilleure amie. Je refaisais surface. Je n'arrêtais pas de me dire que je n'aurais jamais dû m'inscrire, j'avais peur, de partir plus de trois mois à des milliers de kilomètres de ma famille, de mes amis, dans un pays dont je ne connaissais rien, dont je ne possédais que les bases linguistiques. J'ai passé de longues heures dans le noir, à me demander ce qui m'était passé par la tête. J'étais bien loin de penser que j'allais vivre une des meilleures expériences de ma vie. La fin d'année est arrivée très vite. Mes amies voulaient absolument venir avec moi, ou alors ne voulait pas que je parte. Beaucoup m'en voulait aussi je pense. M'en voulait de m'en aller, un peu lâchement, je l'avoue.M'en voulait d'avoir la possibilité de partir à l'autre bout du monde alors qu'elles n'avaient jamais mis un pied à l'étranger, contrairement à moi qui voyageait dans toute l'Europe depuis toute petite. Les vacances sont passées. Je savourais chaque jour en France aux côtés de mes parents avec un plaisir certain. Puis vint le 22 août. J'étais prête. J'avais envie de goûter à l'aventure, de me remettre au hasard, de me dépayser. J'ai donc passé trois merveilleux mois dans une petite ville typique au milieu du Canada. Et c'est là-bas que j'ai rencontré les filles. Au début, je me sentais très seule. L'école n'avait pas encore commencé et je n'avais qu'une idée en tête : rentrer en France. Et puis, je suis allée au lycée. Pour la première fois de ma vie, je me levais le matin avec l'envie d'aller à l'école. C'était une sensation très agréable. J'adorais tout. L'ambiance, les cours, les professeurs, les matchs après les classes... Mi-septembre, j'ai rencontré les autres européennes. Très vite, nous avons « coagulé » en un petit groupe de quatre européennes. Nous représentions la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. Nous nous entendions très bien et tous les moments que nous avons partagés ensemble resteront gravés à jamais dans ma mémoire. Et puis petit à petit, nous sommes rentrées dans nos pays respectifs.

De temps en temps, on s'envoyait quelques messages rapides, tout en se disant que ce serait super de se revoir à nouveau, tout en sachant au fond de nous que ce serait très dur de pouvoir nous réunir les quatre au même endroit à la même date. Et puis, trois ans après notre rencontre, j'ai reçu l'invitation de Carmen, l'espagnole donc, pour passer deux semaines à New York. Je ne savais pas grand chose d'elle. J'ai été très étonée d'apprendre qu'une partie de sa famille habitait ici, et qu'ils étaient près à nous héberger. J'étais encore plus étonnée quand elle nous a présenté son cousin, cet acteur mexicain très connu dans le cinéma hispanophone. Je n'aurais jamais imaginé toute cette partie de sa vie.

Dans l'attente de vos critique, en espérant qu'elles soient le plus constructives possible.

PS : Le titre, "Once in a blue moon" signifie "tous les 36 du mois" en français. Je trouve l'expression particulièrement belle en anglais, et en lien avec l'histoire, car je pense que ce genre d'histoire ne se produisent que très rarement...

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