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 [Autopublication] Serge Brussolo Le début de la fin ?

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L.Aime
   
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L.Aime  /  Petit chose


Un paquet ? xD
Non pas un paquet, on pourrait faire la liste je pense, des auteurs français qui vivent de leurs livres. Admettons, y en a 20. En plus il faut enlever tout ceux qui sont aussi journalistes, qui font de la télé, qui ont fait des films, etc parce que tout ça engendre des revenus supplémentaires avec vraiment pas le même nombre de zéro donc si ça se trouve c'est bien moins que ça.
Combien de livres sortent par an ? A mon avis on atteint pas les 5% d'écrivains qui vivent de leurs livres.
http://mademoisellecordelia.fr/
 
Aaron Spencer
   
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Aaron Spencer  /  Autostoppeur galactique


Je pense qu'il y en a beaucoup plus qui vivent de leur livre. Pas besoin de s'appeler Lévy pour pouvoir en vivre hein, il y a pas mal d'auteurs qui peuvent gagner 2000-3000 euros par mois. Au final, en comptant les charges, ça fait 40 000 exemplaires à vendre par an environ, c'est pas monstrueux non plus quand tu vois des auteurs français qui en vendent 1.4 millions.
 
Kylie Ravera
   
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Kylie Ravera  /  Hé ! Makarénine


Le topic vire donc vers le sujet des gros sous Smile
Deux liens qui indiquent que le nombre d'auteurs vivant de leur plume serait compris entre 50 et 150 en France.

http://alainbron.ublog.com/alain_bron_auteur/2010/09/quels-sont-les-écrivains-qui-vivent-de-leur-plume-.html

http://m.nouvelobs.com/article/20081110.BIB2391/de-quoi-vivent-les-ecrivains-francais.html#null

Ces liens datent un peu, mais j'ai cru comprendre que la situation s'était plutôt dégradée depuis.
http://www.kylieravera.fr
 
Gwenouille
   
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Gwenouille  /  Roland curieux


En même temps il n'a pas écrit qu'un livre, ce qui signifie que le système de l'édition lui allait bien auparavant. Comme il avait le dernier mot, il aurait pu refuser la pression de son éditeur, ou pourquoi pas changer de maison d'édition ? Il n'aurait pas été le premier.
Pour moi, le seule argument véritable, donc, c'est l'argent. Quand ton nom est assuré grâce à une dizaine de bouquins a succès déjà publiés, pourquoi s'encombrer d'une maison d'édition qui est principalement là pour t'apporter une visibilité que tu as déjà grace à ton succès ? Et dans ce cas là, pourquoi ne toucher que 1.5 euro sur un livre de 15 euros, alors que tu pourrais en toucher 12 ? C'est juste énorme la différence. Surtout s'il est devenu bankable, ce qui peut lui garantir un nb de ventes minimum de 10 000 exemplaires. Il gagnerait 150 000 euros au lieu de 15 000.
 
Pêche Melba
   
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Pêche Melba  /  Pour qui sonne Lestat


Pour s'assurer des revenus réguliers avec l'écriture, il ne suffit pas de vendre un jour, une fois et avec son unique chef d'œuvre, ces fameux 40 000 exemplaires. Il faut sortir un livre par an comme le font certains de nos fonctionnaires de la plume, à l'instar de madame Angot.

C'est quand même aléatoire, révélateur d'un certain état d'esprit, et cela peut conduire à des choix artistiques discutables car on doit à tout prix continuer à jouir d'une liberté que l'on a tout fait pour gagner...Quand on rédige des livres de maths pour les scolaires, ça peut marcher, pour un romancier, ouille...
 
Aaron Spencer
   
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Aaron Spencer  /  Autostoppeur galactique


Puis être un écrivain un peu reconnu ça apporte tellement d'autres choix.

On te paye pour des conférences, des interviews..
 
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Invité  /  Invité


Aaron Spencer a écrit:
Puis être un écrivain un peu reconnu ça apporte tellement d'autres choix.

On te paye pour des conférences, des interviews..

Oui, enfin, il faut avoir envie de faire des conférences ou des interviews. Un écrivain, il aime d'abord écrire, par définition.

Certains écrivains vivent fort bien de leur plume en toute discrétion.
 
Aaron Spencer
   
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Aaron Spencer  /  Autostoppeur galactique


Coline -> Certes, je suis d'accord. Mais un écrivain est avant tout passionné par l'écriture. Faire une conférence sur quelque chose qui le passionne, et recevoir un petit cachet en prime, il ne peut que théoriquement aimer.
 
Kal'
   
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Kal'  /  Der grüne Fennek


Il y a des gens qui détestent parler en public, c'est une raison bien suffisante pour ne pas avoir envie de faire des conférences...
 
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Invité  /  Invité


L'argent ne fait pas tout Aaron. Pendant qu'on parle de ce qui nous passionne, on ne fait pas ce qui nous passionne.
 
Gwenouille
   
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Gwenouille  /  Roland curieux


Disons qu'à partir du moment où tu fais le choix de faire de ta passion ton métier, s'ensuivent une série de contraintes que tu n'as pas quand tu t'en tiens à la passion.
Je veux dire que le stress de devoir vivre avec un toit sur ta tête et à manger dans ton assiette, c'est pas le même que celui de ce dire que "si je vends déjà 1000 livres, ce sera super !"
Tu entres alors dans le système, et t'es obligé de faire des choix que tu n'approuves pas forcément. En revanche, rien ne t'oblige à faire de ta passion ton métier, mais si c'est la voie que tu choisis, faut être prêt à faire des sacrifices, c'est ce que je pense.

Pas encore testé pour le monde du livre, mais en tant que chanteuse, quand tu te dis que ta prestation est assurée sur ta voix, et qu'on est en pleine épidémie de je ne sais quoi, t'apprends vite fait à te couvrir plus qu'il ne le faut, à ne plus faire la bise. Tu bannis les soda, l'alcool, et pas mal de produits alimentaires de ta vie :)Tu apprends à te coucher tôt, à ne pas parler, à dire adieu à ta vie familiale, à chanter des contre ut le matin à 9 heures quand tu t'es couché tard la veille... A chanter quand t'as enterré ton grand-père deux jours avant. Pour info, je me souviendrai toujours de ce chef-d'orchestre qui avait mené sa représentation à bien alors que durant l'entracte, il avait appris la mort de son père. C'en est presque flippant... T'as pas le choix, si tu chantes pas, quelqu'un prend ta place. Pour ça qu'il existe aussi sur youtube des video de chanteuses très connues qui avaient la grippe le jour de leur prestation. T'as pas le choix...
Je pense que dans le monde du livre, c'est assez semblable. Quand tu veux vivre de ta plume, tu apprends à écrire même les jours où tu n'as pas envie d'écrire. Parfois, tu apprends à te contenter de moins que de quelque chose de parfait. Il faut sortir minimum un livre par an et encore, ça c'est pour les grands auteurs. J'en suis quelques moins grands qui arrivent à vivre de leur plume, et c'est 3 livres par an qu'ils sortent, au minimum deux. Ca prend du temps... Pas sure qu'en sortant un livre de 400 pages tous les 3 mois on puisse le peaufiner autant mais pourquoi pas ? Après, faut aussi partir du principe que dans tous métiers, y'a un aspect sympa, et un aspect moins sympa. Pas besoin d'être écrivain pour s'en rendre compte... Y'a très peu de gens qui apprécient tous les aspects de leur métier. Mais il me semble essentiel dans le cas de figure ici présent de bien distinguer passion et métier.
 
Kylie Ravera
   
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Kylie Ravera  /  Hé ! Makarénine


On peut comprendre que ces contraintes coupent l'inspiration et l'envie de certains...
Heureusement, la professionnalisation n'est pas un passage obligé pour qui veut exercer son "art", quel qu'il soit.
http://www.kylieravera.fr
 
L.Aime
   
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L.Aime  /  Petit chose


Pour être un écrivain qui vend, encore faut-il réussir à passer par les débuts...
http://stoni1983.over-blog.com/article-parlons-fric-ou-combien-gagne-un-auteur-sur-quel-tirage-etc-65669383.html
C'est pas avec les 3 premiers livres qu'on peut se faire un salaire sur l'année...
Il faut être réaliste dans la vie et comprendre qu'on ne gagne pas sa vie en étant écrivain. Après peut-être qu'on aura la chance d'être dans les 1% (chiffre au hasard) d'écrivains qui réussissent à payer leur loyer, mais faut vraiment pas partir sur ce postulat parce que pour le coup ce n'est pas quelque chose qui dépend des livres qu'on écrit... mais bel et bien du public. Et ça, tu auras beau être le meilleur écrivain du monde, le plus doué, avec la plus belle plume, c'est pas pour autant que plus de 40 000 personnes vont acheter ton livre ^^'
http://mademoisellecordelia.fr/
 

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