Bonjour Mohamed. Je ne vois pas le problème. De toute façon il y a forcément des trous temporels dans une histoire, on ne raconte pas chaque minute de la vie des personnages. Qu'on saute une nuit, une semaine ou une décennie, ça ne change rien, il me semble ? Il y a des romans qui se déroulent sur une période très longue (je pense par exemple à certains épisodes de fondation). Peut-être que les très gros sauts peuvent être explicités, pour les lecteurs qui ne font pas attention aux dates de début de chapitre, par une phrase du type : "ces dernières années avaient été clémentes pour xxx, qui avait à peine blanchi", pour attirer l'attention du lecteur sur le fait qu'on est bien plus tard. Et encore, ce n'est pas forcément nécessaire. Même si c'est compartimenté, ça ne me paraît pas gênant. Ton style, les personnages et l'histoire donneront de l'unité à l'ensemble.