Alors, comment avez su que vous étiez en amour ?  Eh bien, moi, j'ai toujours su que j'étais en amour avec moi-même...

Mais non, je blague !

En fait, la question que je vous pose aujourd'hui, c'est quand et comment avez-vous véritablement su que vous aimiez écrire ?

Personnellement, je ne l'ai su que très récemment.  J'écris depuis un très jeune âge et c'était surtout pour me défouler que ceux qui m'embêtaient à l'école (je raconterais pas ma vie, mais bon).  Ensuite, quelques années plus tard, j'ai commencé à développer des choses plus cohérentes (j'ai toujours eu un souci de cohérence, alors je sais les repérer et justement ne pas en commettre) qui se tiennent bien et qui ont beaucoup plus de contenu.  Par des histoires plus longues et qui ont un jour fini par se terminer (yeah !), j'ai continué encore un peu à me défouler en mettant un personnage qui me ressemblait étrangement et qui faisait un peu ce que moi je désirais faire (oui, on arrive au sujet, mais c'est important de le dire !).  Bref, j'ai continué à écrire, mais c'était rendu naturel chez moi.  Je savais que je devais écrire et que je voulais être édité.  Bien sûr, je disais que j'aimais écrire, parce que c'était la logique des choses.  Je veux dire, de quoi je paraîtrais si je disais que je ne savais pas pourquoi j'écrivais ?  Je ne pouvais tout simplement ne pas écrire.  Bref, maintenant, tout est très clair pour moi.  Je me suis rendue compte que j'aimais écrire cette année, car j'aime trouver à chaque fois mot juste, construire de jolies phrases qui feront sentir au lecteur ce que moi je ressens.  J'aime corriger également.  Quand je suis à l'école, je regrette de ne pas avoir d'ordinateur portable, sinon je pourrais écrire à la bibliothèque ou à la cafétéria à l'heure du midi.  Ma vie tourne carrément (ça tourne bien, non ?   ) autour de l'écriture.  J'ai d'autres talents, d'autres passe-temps, mais rien n'est comparable à l'écriture.  Sans l'écriture, ma vie se résumerait à rien (bon, sûrement pas, mais ma vie serait énormément différente).  C'est suite à cette prise de conscience que je me suis rendue compte que j'adorais écrire.  En plus de ça, j'ai amélioré mon style !  J'sais pas pourquoi !  Peut-être parce que je sais que je fais quelque chose que j'aime ?  Ah !  Si seulement je pouvais autant aimer les maths !   

Et vous, comment et quand avez su que vous aimiez écrire ?


(En passant, mon texte peut paraître un peu "dramatique", mais c'est parce que j'écoute de la musique dramatique en ce moment   )

Aucune idée...
  Un jour, pendant que je dessinais, mon père m'a dit "tu devrais écrire quelque part les histoires qu'il y a sur tes dessins".
Ado, mes dessins étaient un vrai fourmillement de faits en train de se dérouler.
Je l'ai regardé. J'ai regardé ma feuille. J'ai répondu "non" en me disant "peut-être". J'ai pris un cahier de brouillon. J'ai commencé à écrire. Au bout de 10 ou 15 lignes, j'ai arraché la page.
Il a fallu du temps. Des tas de tentatives. Des tas d'étapes.
  La première histoire aboutie (manuscrit perdu) c'était... Pour m'entraîner à la machine à écrire.
  J'ai été très longue à montrer mes écrits. C'était mon défouloir, mais je n'y voyais pas assez d'intérêt pour me ridiculiser en les faisant lire.
  On change...
En ouvrant un vieux cahier d'il y a 20 ans, j'ai trouvé mon style affreux. J'avais une volonté de raconter des choses graves sur un ton grave. Et ça ne donne même pas un beau résultat. C'est juste lourd et lassant. Aucun suspens, en plus (aimant les romans policiers je m'étais essayée au genre).
Mon premier public a été mon "petit voisin"... Maintenant grandi. Pour des histoires qui, sans lui, n'auraient été qu'un "bout d'essai pour voir" et ont finalement rempli des tas de pages word. C'est avec lui que mon "défouloir sur papier et clavier" s'est transformé en "mise au point de récits". Mais je les lui lisais, avec possibilité de raccourcir, changer, rallonger en fonction de ses réactions.
Ensuite, je dois une fière chandelle à mon "ex", pour m'avoir fait retrouver mon âme d'enfant. J'espère bien ne plus jamais l'égarer.
  Avoir participé à un projet de fanzine SFFF m'a fait progresser à pas de géant(e). J'ai amélioré mon style et rangé au tiroir la peur de montrer mes textes.
Aimer écrire ?
Quand est-ce que j'ai su que j'aimais écrire ?
Heu...
En fait, je n'aime pas écrire.   A la main, j'ai d'affreuses crampes au poignet. Au clavier, ce sont mes doigts qui se plaignent.    J'aime raconter des histoires. Ca n'est pas pareil.

Citation :

En fait, je n'aime pas écrire. Suspect A la main, j'ai d'affreuses crampes au poignet. Au clavier, ce sont mes doigts qui se plaignent. Basketball J'aime raconter des histoires. Ca n'est pas pareil.

Ah, non ! Moi j'aime écrire ET raconter des histoires !

Histoire zen
L'élève = Apprenez-moi à faire zazen.
Le maître = Zazen ne sert à rien... Juste à faire mal aux jambes.

Spoiler:

Ecrire c'est avant tout tracer des lettres sur le papier...
C'est une forme de dessin. Ca aussi, je peux aimer... Mais ça ne relève pas de la même démarche, à l'intérieur de moi.
Raconter une histoire, je vais ça comme on mettrait un mécanisme en mouvement, comme on fait tourner la roue d'une brouette.
Dessiner, je fais ça comme un mime se fige pour ressembler à une statue, comme on met une cale sous la roue pour qu'elle ne bouge plus.
Je ne suis pas dans le même état d'esprit quand j'écris ou quand je dessine. Je ne peux pas passer d'un seul coup de l'un à l'autre.
Et...
Même si c'est idiot : Que j'écrive à la main ou au clavier, je finis toujours par avoir des crampes. Ca n'est pas drôle du tout. Si j'avais de pouvoirs magiques, j'essaierais de faire ça par télékynésie (des fois que?). J'en ai pas... Donc j'ai des crampes.

Eh bien, pour moi, écrire n'est pas seulement taper sur un clavier ou tracer des mots sur une feuille de papier. Pour moi, c'est faire un agencement de mot pour obtenir un produit qui me plaira. C'est retranscrire mes histoires d'une manière "poétique".

Mais là n'est pas la question.

Pour moi, agencer des mots pour faire une histoire, ça s'appelle "conter"

Spoiler:

J'ai commencé à écrire quand j'étais jeune, après avoir lu Eragon et appris que son auteur avait 17 ans quand il s'est fait publier, alors je me suis dit que je pouvais faire pareil.
J'ai fait subir des trucs affreux à mes feuilles à cette époque, mes histoires étaient incroyablement niaises   

Je crois que j'ai toujours apprécié écrire, en fait je trouve que ça ressemble beaucoup au sport (j'ai fais de la gymnastique très longtemps). C'est dur et ça fait mal, mais une fois finit tu te sens beaucoup mieux, fatigué mais libéré ! A la différence qu'on peut raconter une histoire en écrivant

Cidylee a écrit:

Alors, comment avez su que vous étiez en amour ?

"en amour", ça c'est québecois ! Ça fait longtemps que je n'ai plus entendu cette expression.

Plus sérieusement, comment j'ai su que j'aimais écrire, c'est une très bonne question.. Je crois que j'aurais dû m'en douter quand les gens ont commencé à me dire que je parlais parfois comme un dictionnaire.

Séléné.C a écrit:

En fait, je n'aime pas écrire. Suspect A la main, j'ai d'affreuses crampes au poignet. Au clavier, ce sont mes doigts qui se plaignent.

Je pensais justement à ça hier. Écrire finalement c'est chiant : ça prend la tête, on passe des heures tout seul à se torturer l'esprit, parfois ça ne sert absolument à rien et ça déprime. Mais le truc avec l'écriture, c'est que contrairement à d'autres drogues, le plaisir et la satisfaction viennent après, quand on admire la page grattée et qu'on voit qu'on a avancé.

mdg a écrit:

Séléné.C a écrit:

En fait, je n'aime pas écrire. Suspect A la main, j'ai d'affreuses crampes au poignet. Au clavier, ce sont mes doigts qui se plaignent.

Je pensais justement à ça hier. Écrire finalement c'est chiant : ça prend la tête, on passe des heures tout seul à se torturer l'esprit, parfois ça ne sert absolument à rien et ça déprime. Mais le truc avec l'écriture, c'est que contrairement à d'autres drogues, le plaisir et la satisfaction viennent après, quand on admire la page grattée et qu'on voit qu'on a avancé.

Ca c'est un autre aspect...
Du fait que le récit doit être fixé une fois pour toutes et non raconté, il faut être encore plus perfectionniste. Si on a une idée géniale pour améliorer un dialogue alors que le manuscrit est finalisé, ça veut dire qu'on remet en question sa finalisation.
Mais l'oralité aussi demande d'être exigeant avec ce qu'on "sort". Un bon conte ne s'improvise pas. Il faut l'avoir bâti avant de le raconter. Donc, ça n'est pas un gros changement.
Quand ça me prend la tête... Je fais autre chose. Je laisse mijoter la marmite.

Et le plaisir... Ben non. Moi c'est "pendant" que la drogue agit. Une fois le texte fini, j'ai juste envie de recommencer. Et la longueur... Bah, non. Que j'aie écrit dix lignes ou dix pages, c'est à la façon dont j'ai réussi à sortir ce qu'il y a en moi qu'il va se mesurer. Si c'est pas sorti, c'est pas bon.

Ma mère écrivait quand j'étais petite et ses personnages principaux n'étaient autres que nous trois, ses enfants ! Au début je "plagié" beaucoup. D'abord l'histoire de ma mère, puis Harry Potter ^^ Enfin, Hunger Games assrz récemment. Mais désormais, j'ai enfin trouvé un monde qui n'est autre que le miens et même si je ne suis plus qu ela seule à écrire dans ma famille, j'aime toujours autant ça !

Cela fait cinq ans que j’écris, et tout ça à cause d’une grossesse qui m’a cloué sur mon canapé. Ne pouvant rien faire que rester allongée et me reposer, je me suis mis à lire, beaucoup ! Puis, petit à petit, j’ai imaginé mes propres histoires et j’ai commencé à les glisser sur papier. J’en suis la première étonnée puisque lire et écrire était ce que je détestai le plus. Aujourd’hui, je ne peux plus m’en passer, mais ce n’est pas pour autan que je fais lire mes textes. Heureusement, il y a peu j’ai décidé de me lancer dans la recherche d’un éditeur et ça à marcher ; cela me confirme que je n’écris pas pour rien et m’encourage à continuer.