Nombre de messages : 367 Âge : 31 Date d'inscription : 18/04/2014 | Géronimo / Tapage au bout de la nuit Mar 6 Mai 2014 - 22:33 | |
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Dernière édition par mdg le Sam 21 Fév 2015 - 11:53, édité 1 fois |
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Nombre de messages : 2522 Âge : 44 Date d'inscription : 30/04/2014 | boblafrite / Constance winner Mer 7 Mai 2014 - 0:11 | |
| bon allez, je me lance : - Citation :
Tout commença à sept heures quarante-neuf, ce matin d’été 19XX. l'entrée en matière est plutôt déjà vue, mais perso ça ne me gêne pas plus que ça. je pense quand même que tu peux la tourner autrement, en gardant l'idée. mais bon, la question c'était sur la description? - Citation :
C’était à l’époque où Montmartre vivait encore : il y rôdait de ces figures qui font l’âme d’un quartier. On croisait souvent le vieux Natale au détour d’une ruelle ou au Lapin Rose, sa sempiternelle cigarette oubliée à la bouche et un livre corné à la main. Il sifflait sans arrêt une mélodie qu’il n’entendait même plus et qui rythmait sa respiration de vieux fumeur. Natale apparaissait puis s’éclipsait sans crier gare ni merde. Il était toujours parfaitement habillé, et vivait dans une maison de la rue de l’Abreuvoir qu’il avait héritée de feu ses géniteurs. Bon, jusqu'à présent ta description de lieu et de personnage était intéressante, voire même pas mal, et puis d'un coup j'ai l'impression de glisser sur une peau de banane: tu amènes dans une même phrase la tenue du perso et la maison où il est censé habiter. déjà, ça coince un peu (à mon avis). tu aurais pu les séparer. mais surtout, tu nous laisse en plan sur un lieu (la maison) pour lequel on aurait à ce moment là envie d'en savoir plus. j'aurais préféré, en tant que lecteur, voir la description de la rue ou l'on croise le perso, puis la maison, puis le perso lui même, genre trame narrative calquée sur un travelling avant depuis un point large (rue) vers un point serré (perso). ça donnerait quelque chose de plus construit. en tout cas, c'est comme ça que j'aurais procédé. - Citation :
Les enfants reculaient devant ce vieux gaillard solide et fier comme une imposante montagne ; sa belle barbe blanche de gentil Père Noël n’y changeait rien. Les adultes, ces individus raisonnables et censés, ne se laissaient pas avoir par ces balivernes : au contraire, ils respectaient le vieux Natale comme le sage d’une tribu. On disait qu’il maîtrisait parfaitement la langue des fleurs, et que sa figure de style préférée était le paryponoïan. Les yeux du vieux Natale étaient d’un gris transperçant ; ils vous jugeaient et vous tuaient tout d’un seul coup. Le vieux savait être doux et généreux envers de quelques rares individus, et faisait preuve à l’égard des autres d’une indifférence insolente. dans le même genre qu'avant, tu sautes d'un élément à l'autre. ça donne l'impression que tu balances un peu tout ce que tu veux dire du bon (ou pas) vieux Natale parce que tu en as envie, sans prendre le temps de le poser ni de tourner autour pour permettre à ton lecteur/observateur de suivre un mouvement logique (je parle exprès avec des termes visuels, puisque c'est d'une description qu'il s'agit). Pourtant, tes phrases, séparément, sont plutôt bien écrites. c'est d'autant plus dommage. un peu de rangement ne ferait pas de mal. - Citation :
Natale posait rarement des questions, car ils les trouvait sales, intrusives et artificielles. Il ne répondait jamais pour être poli, et ne faisait jamais semblant : ce que Natale n’aimait pas, personne ne pouvait l’ignorer. Il n’avait jamais réellement été confronté aux interactions humaines. Ce qu’il savait des coutumes et des lois, il l’avait appris dans les livres. Mais son plus grand tort en la matière était peut-être d’avoir voulu s’instruire en lisant du fantastique plutôt que du naturaliste. Aussi Natale aimait-il particulièrement les situations farfelues, et ne s’en étonnait pas outre mesure. C’était son univers.
conclusion, pour moi: tu as une très bonne base de travail, avec un perso et un environnement intéressants, mais tu nous as fait une petite minestronne de saveurs et de détails. je te conseillerais de prendre plus de temps pour poser chaque détail, et de les amener crescendo selon une suite que je qualifierais de logique. chaque détail devant engranger le suivant, et entraîner le lecteur derrière lui pour qu'il veuille en savoir plus, et le lui donner. je faisais un peu comme toi avant sur mes persos, en balançant à peu près tout ce que je savais sur eux d'un bloc, puis j'ai appris à distiller l'information au fil des chapitres, en révélant certaines choses au fur et à mesure de manière à apporter un oeil critique sur le pourquoi de leurs actions. j'espère t'avoir été utile! |
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Nombre de messages : 70 Âge : 31 Date d'inscription : 01/02/2014 | Eurydice / Clochard céleste Mer 7 Mai 2014 - 0:35 | |
| - Citation :
- Tout commença à sept heures quarante-neuf, ce matin d’été 19XX.
C’était à l’époque où Montmartre vivait encore : il y rôdait de ces figures qui font l’âme d’un quartier. On croisait souvent le vieux Natale au détour d’une ruelle ou au Lapin Rose, sa sempiternelle cigarette oubliée à la bouche et un livre corné à la main. Il sifflait sans arrêt une mélodie qu’il n’entendait même plus et qui rythmait sa respiration de vieux fumeur. Natale apparaissait puis s’éclipsait sans crier gare ni merde. Il était toujours parfaitement habillé, et vivait dans une maison de la rue de l’Abreuvoir qu’il avait héritée de feu ses géniteurs. Rien à ajouter. Les enfants reculaient devant ce vieux gaillard solide et fier [accumulation lourde d'adjectifs] comme une imposante [nécessaire quand on parle déjà d'une montagne ?] montagne ; sa belle barbe blanche de gentil Père Noël [mouais] n’y changeait rien. Les adultes, ces individus raisonnables et censés [utile ?], ne se laissaient pas avoir par ces balivernes : au contraire, ils respectaient le vieux Natale comme le sage d’une tribu [déjà 2ème "comme" en peu de temps. Attention]. On disait qu’il maîtrisait parfaitement la langue des fleurs, et que sa figure de style préférée était le paryponoïan [expliquer ?]. Les yeux du vieux Natale étaient d’un gris transperçant ; ils vous jugeaient et vous tuaient tout d’un seul coup [expression bizarre]. Le vieux savait être doux et généreux envers de ["de" syntaxiquement incorrect] quelques rares individus, et faisait preuve à l’égard des autres d’une indifférence insolente [échanger les deux expressions serait plus idiomatique]. Natale posait rarement des questions, car ils les trouvait sales [?], intrusives et artificielles. Il ne répondait jamais pour être poli, et ne faisait jamais semblant [trop de jamais] : ce que Natale n’aimait pas, personne ne pouvait l’ignorer. Il n’avait jamais réellement été confronté aux interactions humaines [toutes ces négations font partie intégrante du style, de façon délibérée ou non? On aime aussi savoir ce qui est, et pas seulement ce qui n'est pas]. Ce qu’il savait des coutumes et des lois, il l’avait appris dans les livres. Mais son plus grand tort en la matière était peut-être d’avoir voulu s’instruire en lisant du fantastique plutôt que du naturaliste [naturalisme, si l'on parle des genres ?]. Aussi Natale aimait-il particulièrement les situations farfelues, et ne s’en étonnait pas outre mesure. C’était son univers. Je ne peux pas vraiment émettre un avis sur un texte aussi court et que tu comptes sans doute retravailler. J'espère que mes quelques remarques t'aideront à réécrire ; à bientôt pour la suite! (; |
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Nombre de messages : 367 Âge : 31 Date d'inscription : 18/04/2014 | Géronimo / Tapage au bout de la nuit Mer 7 Mai 2014 - 17:37 | |
| Merci à vous deux pour vos avis !
Dernière édition par mdg le Sam 21 Fév 2015 - 11:54, édité 1 fois |
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Nombre de messages : 70 Âge : 31 Date d'inscription : 01/02/2014 | Eurydice / Clochard céleste Mer 7 Mai 2014 - 22:00 | |
| Soumets-nous ta description une fois retravaillée, je suis curieuse d'en voir les changements (; |
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