Bon, alors, je sais que je vais m'attirer les foudres de certaines et certains mais la bonne correction n'existe pas surtout si vous avez écrit un texte sortant de l'ordinaire, pour moi l'ordinaire étant sujet verbe complément et . des phrases courtes avec juste un qualificatif, tout ce que j'ai renoncé à écrire depuis longtemps... Oui, j'aime les phrases longues et la syntaxe en souffre, c'est sûr mais le style est là et il se reconnaît, alors après, c'est l'écoulement de vos 1600 exemplaires et plus pour l'un qui est la meilleure réponse et l'orthographe est la science des ânes c'est bien connu   

Non l'orthographe n'est pas la science des ânes ; ça c'est vraiment le cliché. C'est extrêmement important en réalité et ça peut jouer sur le sens d'une phrase.
Cela dit, je constate que tu ne fais pas de faute et, donc, que tu ne peux pas connaître le handicap d'un dyslexique.
Envoyer un texte truffé de fautes à un éditeur, ça peut être très pénalisant. De même si les règles élémentaires de typographie ne sont pas respectées.

N'auriez-vous pas oublié quelques virgules et points çà et là ?

« Bon, alors, je sais que je vais m'attirer les foudres de certaines et certains, mais la bonne correction n'existe pas, surtout si vous avez écrit un texte sortant de l'ordinaire. Pour moi, l'ordinaire étant sujet verbe complément et des phrases courtes avec juste un qualificatif, tout ce que j'ai renoncé à écrire depuis longtemps... Oui, j'aime les phrases longues et la syntaxe en souffre, c'est sûr, mais le style est là et il se reconnaît. Alors après, c'est l'écoulement de vos 1 600 exemplaires et plus pour l'un qui est la meilleure réponse et l'orthographe est la science des ânes, c'est bien connu. »

Moi, j'aime bien les ânes...

Il y a certes une grande différence de sens et d'interprétation entre ces deux phrases. Jésus dit aux deux larrons :

En vérité, je vous le dis aujourd'hui, vous serez avec moi dans le paradis.

ou

En vérité je vous le dis, aujourd'hui vous serez avec moi dans le paradis.

Trovatore64 a écrit:

N'auriez-vous pas oublié quelques virgules et points çà et là ?

« Bon, alors, je sais que je vais m'attirer les foudres de certaines et certains, mais la bonne correction n'existe pas, surtout si vous avez écrit un texte sortant de l'ordinaire. Pour moi, l'ordinaire étant sujet verbe complément et des phrases courtes avec juste un qualificatif, tout ce que j'ai renoncé à écrire depuis longtemps... Oui, j'aime les phrases longues et la syntaxe en souffre, c'est sûr, mais le style est là et il se reconnaît. Alors après, c'est l'écoulement de vos 1 600 exemplaires et plus pour l'un qui est la meilleure réponse et l'orthographe est la science des ânes, c'est bien connu. »

Moi, j'aime bien les ânes...

Moi aussi j'aime bien les ânes. Cela dit je pense que les "bons" en orthographe ont eu la chance de bénéficier d'un don. C'est assez mystérieux mais c'est ainsi.
D'autre part, je viens de corriger bénévolement un roman de 250 pages et je me dis, à vous lire, que j'ai fait un sacré cadeau à l'auteur. Mais quand on aime, on ne compte pas.

Trovatore64 a écrit:

Il y a certes une grande différence de sens et d'interprétation entre ces deux phrases. Jésus dit aux deux larrons :

En vérité, je vous le dis aujourd'hui, vous serez avec moi dans le paradis.

ou

En vérité je vous le dis, aujourd'hui vous serez avec moi dans le paradis.

Bien sûr... Et tu connais certainement la phrase de dictée célèbre :

Les poules s'étaient sauvées dès qu'on avait ouvert la porte.

Qui devient, pour certains élèves, particulièrement doués :

Les poules s'étaient sauvées ; des cons avaient ouvert la porte.

Frigga a écrit:

Trovatore64 a écrit:

Il y a certes une grande différence de sens et d'interprétation entre ces deux phrases. Jésus dit aux deux larrons :

En vérité, je vous le dis aujourd'hui, vous serez avec moi dans le paradis.

ou

En vérité je vous le dis, aujourd'hui vous serez avec moi dans le paradis.

Bien sûr... Et tu connais certainement la phrase de dictée célèbre :

Les poules s'étaient sauvées dès qu'on avait ouvert la porte.

Qui devient, pour certains élèves, particulièrement doués :

Les poules s'étaient sauvées ; des cons avaient ouvert la porte.

Excellent   

Probablement... c'est votre choix.
Cependant, la correction a toujours été un métier. Si vous comptez le temps réellement passé, le nombre de lectures que vous avez dû effectuer, que vous multipliez ensuite par 17 à 20 € bruts de l'heure, somme dont vous enlevez au mieux 30 % de charges et impôts divers (si vous êtes auto-entrepreneur, sinon c'est au moins 50 %) + vos frais d'électricité, l'amortissement de votre ordinateur, vos frais divers (bancaires, publicitaires...), etc., il doit vous rester quelque chose comme le SMIC, voire moins si ledit texte était truffé de fautes !

Frigga a écrit:

Bien sûr... Et tu connais certainement la phrase de dictée célèbre :

Les poules s'étaient sauvées dès qu'on avait ouvert la porte.

Qui devient, pour certains élèves, particulièrement doués :

Les poules s'étaient sauvées ; des cons avaient ouvert la porte.

Je la retiendrai celle-là, elle est bien plus drôle et un peu moins lourde de conséquences ! Merci !

Trovatore64 a écrit:

N'auriez-vous pas oublié quelques virgules et points çà et là ?

« Bon, alors, je sais que je vais m'attirer les foudres de certaines et certains, mais la bonne correction n'existe pas, surtout si vous avez écrit un texte sortant de l'ordinaire. Pour moi, l'ordinaire étant sujet verbe complément et des phrases courtes avec juste un qualificatif, tout ce que j'ai renoncé à écrire depuis longtemps... Oui, j'aime les phrases longues et la syntaxe en souffre, c'est sûr, mais le style est là et il se reconnaît. Alors après, c'est l'écoulement de vos 1 600 exemplaires et plus pour l'un qui est la meilleure réponse et l'orthographe est la science des ânes, c'est bien connu. »

Moi, j'aime bien les ânes...

Bon alors correction à ma manière

Citation :

il fallait lire sujet verbe complément et ., pour moi etc,

bon les virgules, je veux bien, j'ai la mauvaise habitude d'en oublier... D'ailleurs, ne dit-on pas aux moins doués des écrivains d'écrire des phrases courtes bien orchestrées, oui ça aide mais c'est lassant et le tout ne reflète pas la vraie personnalité de l'auteur, car si l'on vous pardonnera une faute oubliée dans vos ouvrages, on n'en fera pas de même si l'écriture est lassante, ça se colportera et vous ne vendrez pas, voila ce que je voulais dire  

Elyen a écrit:

Trovatore64 a écrit:

Une demande de devis ? Envoyez votre fichier complet afin que les divers professionnels puissent se faire une idée réaliste du travail à effectuer. Puis, même si cette pratique n'est pas très appréciée parce qu'elle est chronophage, demandez-leur la correction de deux ou trois pages choisies au beau milieu de votre ouvrage – les mêmes pages – (proposez vous-même de payer la petite prestation ; 10 € pour un passage d'essai de 5.000 signes par exemple).

Voilà une astuce utile^^
y'a-t-il d'ailleurs des adresses de correcteurs pro a priori sérieux sur le fofo ? je ne crois pas en avoir trouvé. Peut-être certains membres ont-ils déjà fait appel à certains correcteurs et pourraient donner leur avis, partager leur expérience ?^^

Moi je peux!!
Je peux te donner une liste impressionnante de correcteurs qui ne demandent que cela, corriger des romans. D'après mes estimations, 200 pages format poche c'est une centaine de pages format A4 non ?
Les tarifs dans mon cas (95 pages A4) vont de 190€ à 1300€, en moyenne 800€!! Qui peut débourser une somme pareille je me le demande...
Attention à certains trucs. J'ai eu une discussion ici à ce sujet d'ailleurs.
La "neutralité" en matière de correcteur/trice est un leurre. Exemple: mon roman se déroule à NY dans le courant des années 70, période de charivari où il s'est passé toutes sortes de trucs, politiques pour la plupart avec la guerre du Vietnam. Il est question de politique dans mon roman (pas que ça mais quand même) donc la question et le problème pour moi était de trouver qq qui soit pas d'un bord politique radicalement différent du mien , sinon bonjour les dégâts. Un "bon" correcteur ne te fera pas sentir qu'il est (c'est un exemple) d'un autre bord politique que le tien mais il peut se produire des phénomènes d'empathie, négative ou positive qui au final peuvent jouer sur la teneur de la correction. Nous sommes tous (tes) humains non ??
Par exemple si qq me confiait son roman, j'aurais du mal à corriger/juger un texte raciste ou antisémite, ou si je sentais que la personne est d'un bord flirtant trop avec l'extrême-droite, encore que c'est pas toujours évident à déterminer.
Le mieux, ce que j'ai fini par faire , est de trouver qq par relation, dont tu sais qu'il ou elle ne sera pas trop éloignée de toi sur des plans disons esthético-politiques et SI TU PEUX (c'est quasiment un must), qq qui a travaillé dans l'édition. Pourquoi ? Parce qu'ils connaissent les normes, les façons des éditeurs d'aborder ou de réagir face à un texte. Si c'est trop ceci, pas assez cela, ils vont se décourager, hésiter et au final ne pas lire ton roman entièrement. Et rendre un avis négatif...
Malheureusement, je ne peux te conseiller personne: j'ai trouvé qq par relation, à la retraite maintenant et qui a travaillé dans une (très) grande maison d'édition. Elle va faire cela sans doute bénévolement ou m'aiguiller sur qq d'autre.
Ça, ça paraît être la bonne voie pour faire relire ton texte.
Si tu peux faire cela bien sûr : avec de la chance et surtout des relations...
Sinon tu vas dépenser un fric fou en choisissant qq d'hyper-pro sans doute qualifié ou tomber sur qq qui ne te remettra pas sur des rails convenables pour une éventuelle re-lecture ou réécriture.
Maintenant si tu es sûre de toi au niveau de l'organisation de ton récit et ton style et qu'il n'y a + que la syntaxe et les fautes d'orthographe à corriger voire les répétitions et ce genre de trucs, Antidote + un correcteur pas trop cher ça peut convenir. Même ici, tu peux trouver des gens.
Tout dépend ce que tu cherches aussi.

95 pages A4 = 95 x 1 500 signes* = 142 500 signes ; au pire 300 € en prépa, sauf si vous écrivez en corps 6 interligné 6 et qu'il y a 3 000 signes / page... auquel cas, ce sera 600 € maxi. Tarifs syndicaux.

Qui donc a osé vous demander de 800 à 1 300 € ?

(1500 signes = 1 "feuillet")

Shub, décidément ce roman m'intrigue, il doit sans doute être très très politique et très très provocateur pour que tu ais peur à ce point qu'un correcteur veuille transformer ton Capital en Mein Kampf.

Patricia Douce : Je trouve toujours que tes messages sur le forum sont très pénibles à lire. Il manque des mots, la ponctuation et les majuscules sont hasardeuses... or, si nous utilisons tous la même orthographe/syntaxe/ponctuation, c'est justement pour que les lecteurs n'aient pas à déchiffrer. Un texte bourré de fautes, je ne paierais jamais pour l'acheter, surtout s'il y a des livres lisibles trois centimètres plus loin.

Ce topic est intéressant, même si la somme à débourser est elle vraiment importante :/ Disons que ça met les yeux en face des trous >.>

Gwenouille a écrit:

Ce topic est intéressant, même si la somme à débourser est elle vraiment importante :/ Disons que ça met les yeux en face des trous >.>

Tout dépend de la longueur de votre ouvrage et de la personne, honnête ou malhonnête, qui est en face de vous...

Lire doit rester un plaisir, pas une corvée...

Je viens de tenter de lire sur "Calaméo" les trois premières pages d'un ouvrage qui, a priori, m'intéressait... J'ai refermé. Pas une virgule n'est à sa place, il manque des points, il y a des fautes... Impossible de le lire sans mettre soi-même la ponctuation. Si c'est au lecteur de se casser la tête pour tenter de comprendre, lire n'est plus un plaisir !

On m'a offert il y a quelques années une mauvaise traduction d'un policier qui a prétendument été un best-seller aux États-Unis... Le genre de truc qu'on trouve en pile au supermarché et qu'on vous offre en croyant vous faire plaisir. J'ai dit merci, j'ai fait la bise, mais je me doutais bien que...
Mis à part le fait que le gros "pavé" en question est une "américanade" imbuvable vendue en France à grands coups de médiatisation et que c'est avec ces saletés que les éditeurs font leur beurre, j'ai sursauté à la lecture de certaines concordances des temps. J'ai résisté, j'ai lu deux chapitres et demi. Cela m'a fatigué ; j'ai fermé le bouquin, il gît au fond d'un placard.