Thomas a écrit:

Le dialogue souvent c'est du relâchement dans l'écriture pour certain

+2

Après QuillQueen tu semble accorder une place toute privilégié au dialogue surement parce d'abord (1) tu le maîtrises bien en tant qu'auteur et que cela t'amène à (2)mieux l'apprécier en tant que lecteur. Perso ce sont les dialogues qui m'embêtent le plus dans ce que j'écrit même si je reprend certes des fois certaines parties de mes textes vraiment nazes ce sont les dialogues que je trouve les plus lourds et les plus futiles et qui me cause des ennuis. Et puis on peut parler de ce que ressentent les autres personnages ou de leurs comportement avec la narration après c'est vrai que cela demande un certain travail certes, mais pas forcément plus différent que celui exigé pour les dialogues. Tout est une question d'aisance. Le "Tout à coup Robert me dit que truc-much a fait ça parce que machin truc" peut-être très bon. Question de goût.

Pour ce qui est des dialogues purs et durs je les préfères ( en tant que lectrice) directs et sans chichis.

Extrait Morgue Pleine de J.P Manchette :
- Ouais.
-C'est lui même ?
- Ouais. Qui est à l'appareil ?
- Faut que j'vous voye.
- Mais qui êtes-vous, monsieur ?
- Gérard Sergent. Je suis le frère à Louise.
- Louise qui ?
- Ma bon Dieu ! a crié le demeuré. Ma sœur Louise qu'elle s'est faite poignarder par le sadique !

Fin d'extrait ( p 75-76) ça, ça claque. hopla