Juste.
La liste est longue des auteurs(es) qui ont connu des déboires au moment de se faire éditer et après. Le plus connu ? Proust bien sûr...
Mais aussi Jack London, Jules Vernes le père de la science-fiction, Alain Fournier, Beckett donc comme dit ci-dessus et j'en passe... On peut citer au passage aussi Rimbaud et Lautréamont. Mais comme tu dis Elyen, le tout est de savoir si on est prêt (e) à assumer ce genre de critiques. Encore que les avis soient partagés, c'est une chose normale, mais hélas dans son cas à elle, c'est autre chose.
Bon souhaitons-lui bon courage: ça sera peut-être mieux pour le suivant.
Pierre Lemaitre, l'actuel prix Goncourt pour "
Au revoir là-haut" se déroulant après la Grande Guerre, a vu son premier roman refusé partout et quand il a fini par trouver un éditeur, ça a plutôt pas très bien marché à la vente. Et après, le second est un prix Goncourt !!
Il n'y a pas de règles dans ce domaine, sinon qu'il faut de l'obstination et croire quelque peu à son "talent".
Des fois ça marche et la reconnaissance vient après.
- Lourinki a écrit:
- C'est ça que je ne comprends pas bien : elle a été refusée par les éditeurs dans un premier temps, mais ensuite elle a été publiée par un grand éditeur diffusé dans toutes les librairies, à partir de cet exemplaire auto-publié ! Donc, il me semble qu'elle a aussi la satisfaction d'avoir été choisie par un éditeur "normal", même si j'imagine bien qu'elle doit être meurtrie par les critiques négatives !
Le facteur commercial ! Et la pub autour d'elle et de cette expérience de l'auto-édition en numérique sur Amazon. Ça marche pas très bien en France le numérique où on préfère le format papier alors qu'aux USA ça marche très bien. Ça peut expliquer pourquoi Michel Lafon lui a proposé un contrat: 3000 ventes sur Amazon en un an + la pub. C'est assez cynique de dire ça mais des critiques négatives sur le Net (des pages entières!) c'est de la pub!
Il y a un battage médiatique autour de cette question: peut-on publier un roman et le diffuser sur le Net alors qu'il a été refusé partout ? Encore que ce soit pas forcément un critère déterminant mais quand on lit que c'est un roman de gare ou plage, plat et ennuyeux avec des dialogues pauvres... ça donne pas envie de le lire. Moi non en tout cas et j'attendrai le format papier car s'il est édité" par Lafon, ça veut dire que les lecteurs/correcteurs vont repasser le livre et qu'à l'arrivée ça risquera d'être meilleur!!! On peut faire un bon bouquin ou sinon potable à partir d'un texte relativement quelconque rien qu'avec le style non ?
Et en Allemagne aussi le numérique marche très bien, ce qui est + étonnant.