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 Fâcheuse tendance ...

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Monsieur de Courtois  /  Petit chose


Bonjour à tous, j'espère que vous passez une agréable journée.
J'ai remarque que j'avais la fâcheuse tendance de faire de mes personnages des jeunes parents - entre quinze et vingt-et-un ans - et de ne plus leur donner d'enfants une fois cet âge passé. Croyez-vous que cela me portera préjudice, que l'on pensera que je suis un partisan des grosses précoces et que j'incite la nouvelle génération à ceci ?
Merci beaucoup. Smile
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


ça dépend, tu as écrit combien de romans comme ça, six ? :mrgreen:
 
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Monsieur de Courtois  /  Petit chose


Non, sept.
Plus sérieusement,
Je parle des personnages d'une même histoire, pas de plusieurs romans.
 
Flora
   
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Flora  /  Serial Constance killer


Ça dépend aussi du contexte de ton roman Wink Au Moyen-Age par exemple, la plupart des femmes avaient leur premier enfant avant vingt ans.
 
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Monsieur de Courtois  /  Petit chose


Tu marques un bon point Smile Mais pour les hommes nobles par contre ? Voilà mon souci ...
 
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Invité  /  Invité


Si ça se passe au Moyen-Age, en effet, rien de vraiment surprenant. Si le roman est historique, on ne saurait t'imputer d'inciter à revenir à des mœurs passées... Ce qui m'étonne plus, c'est qu'ils n'aient plus d'enfants après 21 ans. Quelle en est la raison ?
 
Pêche Melba
   
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Pêche Melba  /  Pour qui sonne Lestat


Tu écris ce que tu veux, c'est un roman. Est-ce qu'on accuse l'auteur d'un roman noir de pousser au meurtre, à la déprime, au suicide ? Si tes personnages sont de jeunes parents, alors point, c'est une donnée comme une autre de ton texte. Si l'histoire s'appuie là-dessus, c'est encore plus vrai. Si en revanche à chaque page tu fais de la propagande bien lourdingue pour les grossesses précoces, ton texte cessera d'être un texte de fiction pour devenir un outil militant. C'est le genre de chose que pour ma part je fuis comme la peste.
 
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Monsieur de Courtois  /  Petit chose


Merci pour vos messages. Smile
En fait Coline je ne sais pas ... J'aime simplement faire de jeunes parents, de jeunes grands-parents. Je crois que c'est parce que je reproche - à tord je l'avoue - à mes propres parents de m'avoir fait tard - pourtant vingt-neuf et trente-ans c'est relativement jeune. Je pense que c'est un tic chez moi.
 
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Invité  /  Invité


Mm, mais n'oublie pas qu'au Moyen-Age, on n'avait pas exactement la même maîtrise des naissances... Qu'est-ce qui peut alors empêcher un couple d'une vingtaine d'années d'avoir des enfants, hormis l'abstinence ? Pourquoi n'auraient-ils plus d'enfants après 21 ans ?
C'est une question de cohérence, simplement. Wink
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


parce que les mamans mourraient souvent à l'accouchement après 21 ans ?

Oui bon j'exagère Razz
 
Prat
   
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Prat  /  Autostoppeur galactique


Pour savoir si le tout est cohérent, on a besoin d'avoir une fourchette d'années (quel siècle?) où (quel pays?) et la condition exacte des personnages. Des fiançailles pouvaient avoir lieu très jeunes, avant 10 ans. Les mariés à 14 ans étaient rares, surtout vers l'époque moderne. On avait généralement des enfants à la vingtaine, parfois avant, très rarement à quinze ans. Les morts en couches arrivaient mais n'étaient pas la norme. Ne pas avoir d'enfant après 21 ans n'était pas envisageable. La couple en bonne santé et fertile avait des enfants parfois jusqu'aux quarante ans de la femme, rarement au-delà. Il faut compter au moins six enfants par couple, jusqu'à quatorze (rarement au-delà), mais beaucoup mourraient en bas-âge (notamment les premiers jours après la naissance, mais aussi jusque vers 5 ans). Une famille modeste de onze enfants pouvaient espérer en garder cinq ou six jusqu'à l'âge adulte mais les statistiques ne font pas tout, on peut trouver une famille avec un taux de survie de 100% et une autre avec un taux de 0%. Suivant les régions et les milieux sociaux, on mettait plusieurs enfants dans les ordres, cela évitait notamment de constituer des dots pour les filles. Dans les familles bourgeoises à l'époque moderne et surtout contemporaine (globalement XVIII-XIXe), il était fréquent que des enfants ne se marient pas sans pour autant entrer dans des ordres.

Les enfants connaissaient assez peu leurs grand-parents, surtout au Moyen-Âge où l'espérance de vie était faible.
 

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