Jimilie Croquette a écrit:

Sait-on jamais quoi ? J’ai du mal avec les expressions toutes faites, les non dits et les sens cachés.

Même chose, je comprends toujours au premier degré d'abord, et après seulement, je "traduis" l'expression...

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EDIT :

L'APACHE a écrit:

En quoi consiste leur réponse ?
Le directeur de collection serait intéressé, mais juge mon texte trop long. Il me propose donc de le publier en deux fois. Pour l’avoir imprimé – non édité – sur deux plateformes au format poche conventionnel, il dépasse rarement les 330 pages, ce qui ne me semble pas être excessif, bien qu'il soit plutôt compact. J’en déduis donc qu’ils espèrent de moi que je paye deux avances sur publication et qu’il me faudra, en cumulant les deux œuvres, atteindre 1000 ventes pour espérer gagner un centime. Je précise qu’il s’agit d’une hypothèse de ma part, puisque je n’ai pas encore donné de réponse à leur proposition ni reçu de contrat.

Qu’en pensez-vous ?

Simplement, l'Harmattan publie des formats assez courts. C'est pour ça, tout simplement.


Ce qu'il se passe aussi, c'est que la ME me semble de moins en moins sélective.

Ton texte n'est pas très bon, je ne pense vraiment pas qu'il soit intéressant pour toi de te retrouver avec des exemplaires d'un ouvrage que tu vendras péniblement pour rentrer dans tes frais.

Je pense effectivement que ma démarche était assez vaine dès le départ, sinon pour l'expérience  
Concernant le nombre de mots, il tourne autour de 70k, c'était d'ailleurs spécifié (pour eux) dans un document annexe. D'où ma surprise.

Et il semblerait qu'ils soient effectivement de moins en moins sélectifs. Concernant les formats, je n'y avais pas songé, mais à 70k, vraiment ?

L'Apache a écrit:

Je pense effectivement que ma démarche était assez vaine dès le départ, sinon pour l'expérience  
Concernant le nombre de mots, il tourne autour de 70k, c'était d'ailleurs spécifié (pour eux) dans un document annexe. D'où ma surprise.

Et il semblerait qu'ils soient effectivement de moins en moins sélectifs. Concernant les formats, je n'y avais pas songé, mais à 70k, vraiment ?

Oui, oui, ils publient des livres "fins", de peu de volume. Vraiment.

Et du coup, oui, il arrive lorsque c'est long, qu'il y ait plusieurs tomes (là où une ME classique ne l'aurait pas fait, ou alors au maximum 2 tomes).


Ceci dit : l'Harmattan regorge de vrais trésors, surtout en littérature africaine... ce sont les auteurs qui ont des contrats assez pourris, mais ça n'ôte rien à la qualité, parfois exceptionnelle, de certains livres, vraiment.

L'Harmattan a d'ailleurs longtemps été (et l'est toujours) la ME des universitaires...

Spoiler:

Merci pour l'éclaircissement ! J'avais présumé de mauvaises intentions, mais ça paraît plus simple vu sous cet angle.

L'Apache a écrit:

Merci pour l'éclaircissement ! J'avais présumé de mauvaises intentions, mais ça paraît plus simple vu sous cet angle.

Effectivement : cette ME n'a aucune "mauvaise intention", juste des contrats assez pourris (pas les pires, mais quand même... ), aucune promo (enfin, à peu près aucune, sauf si tu es sur Paris, etc...) , et c'est vraiment devenu "une sorte d'industrie" :

depuis le numérique et l'impression à la demande + la possibilité de tout expédier par mails et doc word en pj, etc... : l'Harmattan publie trop de livres par mois. Vraiment.

Donc, tu te retrouves avec ton bouquin, abandonné...

Je commence à accumuler des textes sur un thème précis, qui passera crème chez l'Harmattan, mais beaucoup plus difficilement ailleurs.

Le but étant que le livre existe, soit lu, partagé, etc... : il n'est donc pas exclu que je passe par l'Harmattan à nouveau.

Je ne gagnerai rien dessus, je pense, ce n'est pas le but. Et au moins, le livre existera et ça m'évitera d'aller chercher une ME qui ne fera pas mieux, en fait...

Spoiler:

Alors, il est vrai, je pourrais aussi bien choisir une formule de type "Edilivre", par exemple... sauf que l'Harmattan, je connais, je sais comment ça marche, et ça indique que le truc est "assez intello sur un sujet précis".

Spoiler:

Spoiler:

Je sais que ma publication va choquer, mais ça répond aussi à la question : que faites-vous de vos nouvelles ?
Ce sera ça, ou bien ça dormira sur mon ordi, bien inutilement rangé dans son petit dossier jaune.

Petite mise au point sur ma situation.

J'ai tout de même demandé à voir le contrat de l'Harmattan pour me faire une idée de ce que je pourrais être amené à payer. Comme je m'en doutais, on me propose de signer deux contrats distincts (pour scinder mon manuscrit en deux), mais à 15 exemplaires d'avance sur le premier, ce qui me semble plus abordable que les 50 qu'on a l'habitude de voir, en particulier pour un texte que je ne suis pas certain de réussir à publier un jour. J'envisage de demander un aménagement pour ne signer qu'un contrat pour l'ensemble du texte (même si j'ignore si cela se fait/est seulement possible).

Après avoir jeté un oeil à leur littérature de fiction (étant coutumier de leurs essais et ouvrages universitaires), la différence de standing, en terme de travail d'édition, est en effet considérable. Toutefois, leur librairie est bien organisée et les textes de théâtre (pour ne citer qu'eux) sont bien visibles. Sans doute est-ce lié à leur concours Vivons les Mots.

Si tu sais que tu vas vendre en-dehors de leur promo et que tu as "besoin" de ton livre, alors pourquoi pas, en effet...  

Après, même chose : les quelques exemplaires que tu achètes avec une remise, si tu es sûr de les vendre, ne posent pas de réel souci à mon avis, puisqu'on le fait aussi en général quand on est publié dans des petites structures.

En quelque sorte : je trouve cette ME plus simple que de s'auto-éditer, ou tout faire soi-même en faisant appel à un imprimeur, par exemple. Mais à ne réserver que pour des textes assez spéciaux qui ne trouveraient pas preneur ailleurs.

Bonne chance, l'APACHE !

Entièrement d'accord avec Plumerose sur toutes ses interventions sur le sujet, qu'il s'agisse de la qualité globale du secteur africain (un des rares éditeurs, sinon le seul, à avoir permis à des auteurs de ce continent - ou pas, mais traitant d'une matière africaine qui n'était pas "bankable" - de faire entendre leur voix), de l'appauvrissement en qualité du "tout venant", des contrats (pourris, mais...) ou encore sur l'achat d'exemplaires qui n'a rien d'extraordinaire puisque quelle que soit la maison d'édition, tu auras de toute façon envie d'avoir un certain nombre d'exemplaires pour vendre (ou donner) de ton côté, et qu'on peut en plus très facilement discuter à la baisse le nombre annoncé au contrat.
Et ma conclusion serait entièrement la même que la sienne : " je trouve cette ME plus simple que de s'auto-éditer, ou de tout faire soi-même en faisant appel à un imprimeur, par exemple. Mais à ne réserver que pour des textes assez spéciaux qui ne trouveraient pas preneur ailleurs".
Bon ça ne fait pas avancer les choses, ce message, mais ça te montre que tu n'es pas isolé dans ton approche.