J'adore la comparaison avec le moteur ^^hihi
Mais oui mais encore une fois mon souci revient parce que je suis du genre désorganisée/organisée.
Je m'explique: Je fais mon plan, et puis mon chapitrage que je précise en détaillant un peu et puis je commence à écrire peut-être le chapitre 1 ou le 3 ou le 7 ou même le dernier.. Du coup j'ai tout le temps l'impression de "recommencer" un début de roman. Oui j'm'auto-flagelle. Dites-moi que je ne dois pas faire comme ça et je ne le ferai plus xD

le dictionnaire analogique est basé sur le sens des mots et le large spectre que cela ouvre. Il fera le tour de la thématique, selon les sens du mot, les contextes possibles dans lesquels on le retrouve.

On le trouve parmi les dicos mais parfois il faut le commander au libraire, tellement c'est peu connu.

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5846267r/f27.image

voici un exemple de dictionnaire analogique d'un vieux Larousse

Ha oui, effectivement c'est mieux développé qu'un dictionnaire des synonymes J'essayerai de m'en trouver un ^^ ça pourrait certainement m'aider, merci beaucoup pour le conseil

Naya012 a écrit:

Julian-M: Qu'entends-tu par compétence ?

Ce que tu aimes et fais le mieux(Lire et écrire sont deux exercices de même nature). Par exemple moi, la passion de mon père est devenu ma passion, celle de lire les romans de Sulitzer. C'est devenu pour moi, une compétence, car je l'ai dans mes souvenirs(Rappeler ses souvenirs, c'est contempler un miroir qui reflète les images de notre jeunesse et des événements passés. Elles remontent à la surface, émergent, deviennent si vivantes et palpables qu'elles submergent parfois d'émotions : Laisse toi guider par tes émotions). J'aime tout ce qui est Psychologique et Politique, donc je lis beaucoup de philosophie. La théorie de la justice de John rawls m’intéresse, car cela touche le social : C'est une cause pour moi : Les mots contre les maux.

Les évidences ne sont pas toujours évidentes, tu as la solution avec toi.Ecrire, c'est traduire les mots qui sont dans l'esprit et on s'inspire beaucoup de ce que l'on voit.

Je me permets de répondre par MP à ton message, si ça ne t'ennuie pas

Pas de soucis !  

Avoir un tas de connaissances sur un auteur n'est pas une compétence, c'est un savoir.

Compétence = savoir faire. Savoir écrire, savoir danser, cuisiner sont des compétences. Tout savoir sur la vie des fennecs et de Pompidou, ce sont des connaissances et des savoirs.

Kal' a écrit:

Avoir un tas de connaissances sur un auteur n'est pas une compétence, c'est un savoir.

Oui, il y a une complémentarité derrière.Ce savoir devient un réflexe mémoriel.Ce sont des lectures de plus de dix ans qui ont crée des souvenirs, la manière de peindre les personnages...Etc. 

Oui mais non, je suis raccord avec Kal (une fan de écriture-livre comme moi ?), compétence employée dans ce cas-là, ça veut rien dire. "ce que tu aimes et fais le mieux", appliqué à l'écriture c'est avoir une préférence pour/une facilité dans un genre précis… Je veux dire, moi j'adore Poe, ça veut pas dire que j'ai une "compétence en Poe" (surtout que l'expression en soit ne veut rien dire…). Maintenant, oui, je comprends ce que tu entends par là, mais le terme me semble fort mal choisi…

Naya "dis-moi que c'est pas comme ça qu'il faut faire et je le ferai plus"… Y'a pas de "c'est comme ça" ou "c'est pas comme ça qu'il faut faire" en écriture, chacun procède comme il veut, le processus de création d'une personne est unique. Et personnellement j'aurai bien du mal à "critiquer" le tien puisque je fais pareil. Un plan, des chapitres titrés (enfin pour moi, titrés uniquement pour la phase d'écriture que je puisse remettre dans l'ordre à la fin, et que je ne garde pas dans le chapitrage réel du roman, puisque je suis adepte des I, II, III, etc) et ensuite j'écris les chapitres dans le désordre, comme ça vient, je commence même souvent par la fin.. Donc bon. Et je n'ai pas l'impression de toujours "recommencer un début de roman" (je comprends pas ce que tu veux dire d'ailleurs) et ça me va très bien comme ça. C'est plutôt quand je tente de me forcer à écrire dans l'ordre (début, milieu, fin) que je bloque...

BloodyS: Ce que j'entends par là c'est qu'à chaque fois que je commence un chapitre, j'ai de nouveau la page blanche.. Vu que je considère que entre chaque chapitre il y a soit une ellipse temporelle, soit un changement de lieu, donc je dois réintroduire le truc.. Et les premier phrases sont toujours pénibles pour moi

Mais j'ai réussi à avancer, grâce à tous vos messages, je suis parvenue à écrire mes premiers lignes.
133 mots à mon compteur
C'est un début!!

Oui bah tout le monde avant de commencer à écrire se trouve devant une page blanche…. sinon, ça donne des ratures, héhé!

Non, sérieusement, je vois ce que tu veux dire mais je vois pas ce qui est anormal là-dedans, oui commencer un chapitre ça peut être chiant (le coté introduire le machin sans que ce soit lourd, trop "fake") mais c'est pour tout le monde pareil.

Accessoirement, je crois que tu te prends trop la tête, que tu te mets trop de barrière parce que d'abord même quand t'as des changements de lieux, ça veut pas dire que t'es à chaque fois obligée de "présenter" le truc, le cadre, surtout dans les premières lignes. Perso, j'écris aussi comme ça, je découpe mes chapitres comme au cinéma, par changement de cadre/ décor/ lieu ou de temps. Cela dit je n'introduis pas forcément ce changement tout de suite, de manière narrative, claire, explicite. Ca fait un peu "plaqué", "figé" tout ça. La compréhension du changement de lieu d'action (si elle est nécessaire parce que s'il ne se passe rien de spécial dans le lieu en question, et que le mouvement, la progression spatiale du perso n'est pas nécessaire au récit, à l'action, pas obligé d'en faire état, hein. Si ça n'amène rien ça sert à rien, et ça donne des textes confus) se fait tout seul, au fil de la lecture (parfois on pige que le perso a "bougé" qu'à la seconde, troisième page, et ce de manière naturelle), et ça évite le coté "précédemment dans les épisodes précédents" à chaque fois que tu lis un chapitre (parce que oui, la reprise systématique et les répétitions c'est le MAL et ça te plombe un texte).
Et je change souvent (là-encore quand donner le décor est essentielle à l'histoire) de manière d'introduire : Narration évidemment, mais ça peut vite être lourd, donc dialogues/monologue interne qui mêle sentiment du perso et l'action qu'il est en train de faire, description de l'endroit nouveau, mouvement du perso - il se rend dans un nouvel endroit, on raconte son avancé du point A au point B - donc on comprend que le lieu change, etc. Et parfois je dis rien, le lecteur comprend bien que l'action a changé en lisant l'histoire, ce qui se passe dans ce nouveau lieu, genre si le chapitre d'avant le mec est chez lui et qu'au suivant les premières lignes sont "le médecin ouvrit le dossier de machin d'un air gêné et demanda au jeune homme : etc" on pige que le perso est plus dans son canap' devant American Idol avec une Budweiser…. Dans le cas d'une histoire avec plusieurs perses tu peux aussi varier les points de vue, la focalisation, et faire un chapitre par perso (donc on s'attend pas à ce qu'il soit tous au même endroit forcément).

Donc voila, je comprends pas trop qu'un changement de lieu te bloque à ce point. Et dans le cas de même lieu mais d'ellipse temporelle c'est encore plus simple, oui tu peux choisir les CC de temps ("plus tard dans la journée", "le jour suivant", "au déjeuner", "dans la soirée", "lorsque" - ex "lorsqu'il entra dans le bar, elle était déjà là à l'attendre" - "la semaine d'après", "un quart d'heure plus tard il était déjà en train de mettre son plan à exécution", etc) mais tu peux aussi très bien faire sans dans 70% des cas.
Le lecteur n'est pas idiot, à moins que ton plan, ton histoire soit particulièrement complexe au niveau de l'histoire, de la chronologie de l'action ou la temporalité (flashbacks, flashforwards, rêves, faits qui ne soient pas vraiment arrivés, perso atteint de troubles de la conscience, etc - et là encore c'est pas si dur si on sait bien, et dès le départ, "où" on va, pour éviter les incohérences) il pigera très bien. Surtout que le présupposé fréquent quand on écrit/lis un truc c'est "nouveau chapitre, nouvelle progression dans l'histoire" ( temporelle, géographique ou de l'action, etc) donc la plupart du temps le lecteur, inconsciemment, s'attend déjà à un chapitre en rupture avec le précédent.

Par ailleurs, quelquefois (par trop) tu peux aussi clore un chapitre sur un élément de suspense (description d'une agression, d'une filature, coup de théâtre en tout genre ) et reprendre le suivant au même moment en racontant la suite directe, comme dans un film entre deux fondus noirs lorsque l'action reprend au moment exact où elle s'est coupée dans la scène d'avant. Ca fait un petit effet sympa, surtout dans le cas d'une scène d'action intense et palpitante.

En tous les cas, bonne chance et félicitation pour tes nouvelles premières lignes!