Il faut parfois être dans le vent de la société !
Le poète de nos jours n'a plus sa place sauf à trouver un compositeur pour mettre ses vers en musique et en faire un tube.
Adieu donc les beaux alexandrins qui faisaient des ravages au XIXème siècle (cf Lamartine, Hugo, Vigny) ! La sensibilité a changé de mode ! Du trash, du salace, agrémenté de clichés hyper connus et l'affaire est dans le sac.
Ma foi, si ça marche pour eux tant mieux !! Tant qu'on les élit pas à l'Académie Française ....

Bon, déjà, ça serait chouette de ne pas réécrire l'Histoire à sa convenance, les romans érotiques/sentimentaux ont toujours eu du succès - ce ne sont pas ceux qu'on étudie en cours, forcément.
Et puis il ne suffit pas de mettre deux amoureux transis, un sein qui dépasse et un mariage impossible dans son roman pour toucher le million.

J'avoue que j'ai de la peine avec le ton (volontairement j'espère) acide de certains posts vis à vis de diverses catégories de lecteurs... en quoi serait -il dégradant d'écrire un roman qui plait à 'la ménagère de moins de 50 ans'? De quel droit juge-t-on que les lecteurs n'ont aucun goût sous prétexte qu'ils n'ont pas les même que nous?

Je lis ici et ailleurs beaucoup de dédain pour tous les livres à succès. Mal écrits, persos faibles, histoire à deux balles... mais aussi du dédain pour ceux qui apprécient ces livres. Et je trouve ça vraiment déplacé. Oui, la majorité des lecteurs a envie, en se plongeant dans un bouquin, de s'évader, de rêver, sans forcément se griller les neurones à chaque chapitre ni devoir ouvrir un dictionnaire toutes les deux pages. Personnellement, je trouve ça tout à fait respectable. On a le droit de ne pas adhérer au travail de certains auteurs, de ne pas aimer certains genres. Mais mépriser les lecteurs, ça, c'est juste scier la branche sur laquelle on essaye de s'asseoir.

Essayons juste de donner le meilleur de nous dans nos écrits, apprenons des auteurs publiés, ils ont tous quelque chose à nous amener, même ceux qui nous hérissent le poil. Avec humilité. Et un jour peut-être, nous serons publiés, nous aurons des lecteurs qui nous apprécieront. Et des gens par paquet pour piétiner notre travail ;-)

D'accord à 1000% avec Manduleen et ahava-brumes (héhé, le fichu correcteur automatique du forum déteste ton pseudo..), tout a été dit!

Julian (si tu me permets le raccourci), ne le prends pas mal mais je n'ai RIEN compris à ton dernier message (ni le mess en soit ni le lien avec le sujet)..

Je suis d'accord avec manduleen, 50 machins c'est à en saigner des yeux tellement c'est nul...le fond de la question c'est de savoir qui écrit et pourquoi c'est édité. Pour beaucoup, ce sont des femmes journalistes mondaines ou people qui ont déjà accès aux maisons d'édition. Ces dernières n'attendent que de la littérature ""ELLE" ou "VOGUE". Comme pour Marc Lévy et autre, le souci n'est pas d'écrire mieux une aussi bonne intrigue mais d'être dans "le milieu", si je puis dire. Après il ne faut pas désespérer, il y a tout de même je pense le travail, un peu de talent ou d'envie et une part de chance ou témérité. ce n'est que mon avis. Et puis le plaisir car j'écris d'abord pour m'évader à ma façon...Pete Doherty en a une autre mais je ne la conseille pas...

Manduleen a écrit:

C'est curieux ce "débat". Personnellement j'ai trouvé que 50 machins, c'était surtout une superbe opération marketing... j'en ai lu un extrait pris au hasard des pages... j'ai reposé, mes yeux saignaient... Du marketing c'est tout : on a fait une grosse pub et un gros foin, les gens ont eu envie d'acheter et comme c'était "In" tout le monde est sensé avoir "aimé" comme il y a quelques année Twilight où c'était la saga à avoir absolument lu pour être bien vu en "société".

Après, édition "rose" ou pas, un bon bouquin, c'est celui écrit avec ses tripes et / ou par quelqu'un de talentueux. Ecrire un livre ce n'est pas juste savoir faire des phrases gramaticalement correcte (et encore parfois elle ne le sont même pas), encore faut-il y apporter de la vie à ces phrases : un champs lexical de plus de 10 mots, des émotions, savoir donner du fond à ses personnages. Sinon ça restera un produit de consommation, parfois au goût immonde, parfois pas trop dégueux voir pas mauvais... mais pas plus.

Chaque livre à son lectorat (la preuve), mais je ne crois pas que l'histoire sentimentale soit plus vendeuse qu'une autre. De nos jours, et le système de consommation tend à vouloir ça, est "vendeur" ce qui est bien présenté et qui a bonne publicité... la qualité, ça passe après !

100% d'accord avec toi. Les grands éditeurs recherchent tous le prochain phénomène littéraire de masse. Avouons que l'histoire et la vie de J.K. Rowling sont extraordinaires (et feraient d'ailleurs un excellent ouvrage), je crois que c'est le mythe que les publicitaires essaient tous de nous vendre maintenant, quitte à valoriser tout et n'importe quoi.