Je suis un lecteur introvertie, qui sait exprimer tout ce qu'il ressent et parfois quand je pense à Salinger, je pense aux idées perdues qui nous viennent au mauvais moment. Quand on est Romancier, on ne doit pas trop s’intéresser aux fautes, surtout pour ceux qui n'ont pas fait d'études littéraires comme Tolkien pour proposer ses démarches.C'est juste que le lecteur veut et ne donne pas son avis de manière complète, il s'attarde plutôt à ce qui ne va pas - Si vous n'aimez carrément pas une œuvre, dites ...à refaire sur telle ou tel ou sur tout.

Quand je lis un roman, je donne toujours mon avis et d'ailleurs, je suis interloqué par le sujet, parce qu'il est véridique et sans issues. Je dirais simplement de manière sobre, à chacun sa règle.Il faut apprendre à écouter son interlocuteur, son environnement et son Pays.

Ne me dites pas que le lecteur a une responsabilité, sinon qu'il ne doit pas s'ecarter des normes de politesse.

Il me semble que tout mérite d'entrer en considération, ressentis, plaisirs comme études.
Le tout je trouve, vient de dire en quoi on a aimé, et pourquoi, à savoir parler un peu de soi.
Ça permet à l'auteur de situer.

Trikopp a écrit:

Toute critique est un fragment du reflet de l’œuvre, car elle compose indéniablement la réception du monde.

Philosophe, et poète ! avec cela.
Enfin je trouve ça beau, mais définitivement démesuré.

Je ne pense pas que cela soit démesuré. J'ai longtemps pensé que certaines critiques étaient inutiles, mais finalement, elles contiennent toutes quelque chose d'important, à mon sens.

Tu penses que certaines sont totalement inutiles ?

Je me demande alors comment faire pour différencier la critique utile de la stérile.

Éclaire-moi ?

Eh bien, il faut discerner, voilà tout.
Dis-moi comment penses-tu que je puisses t'éclairer, sur un sujet aussi personnel ?

Il y a bien des critères objectifs et universels qui distinguent la critique constructive de la critique acerbe, non ? Si tout est subjectif et personnel, on peut tout justifier par le relativisme.

On m'a fait des critiques acerbes qui m'ont apporté bien plus que toutes les critiques bisounours hyperdétaillées du monde.
Relativisme ? ... vite dit.
Mais, plus sûrement, perspectivisme (attention, vocabulaire nietzschéen ... mdr²).

Donc l'apport de la critique ne dépend pas de son amabilité. Sur cela, nous sommes d'accords.

Mais alors de quoi dépend-t-elle ?

Personnellement, j'ai besoin de recevoir des avis critiques sur mes fautes, sur les passages incompréhensibles etc... C'est fondamental. Mais j'ai également besoin de ressentis. Je sais très bien que mon livre ne plaira pas à tout le monde, mais le fait de recevoir ce genre de commentaires positifs ou pas, me motivent. Car grâce à ça, je sais que des gens me lisent. Alors oui, il y a le compteur, mais n'importe qui peut passer sans lire mon texte. De cette façon je peux me dire, que même si le lecteur n'a pas apprécié, il a quand même fait l'effort de commenter. Et ça signifie qu'il y a de l'espoir dans mon roman, qu'il est intéressant au niveau du style, et qu'il n'est pas mauvais pour autant. Tout le monde a des goûts différents. De plus, ça peut m'apporter des idées, et m'aider à écrire pour un public plus grand !
Puis, lorsque le texte est très bien écrit et que le lecteur n'a rien à dire. Il vaut mieux recevoir des ressentis que rien du tout !
Mais il est quand même bon de signaler les erreurs.
Voilà pourquoi, tous les avis sont importants selon moi.