Bonsoir tout le monde !
Après une petite recherche sur le forum, je n'ai pas trouvé de questions à ma réponse.
Etant donné que beaucoup ici cherche ou sont publiés, j'aurais besoin d'avoir votre point de vue.
Je m'explique : j'ai décidé de sauter le pas et d'envoyer mon manuscrit à un éditeur. Mais voilà, dois-je le faire relier ou non ? D'après vous que préfère l'éditeur ?
Je vous remercie d'avance pour vos réponses.
Bonne soirée  

Relie.

Idem. Relie-le. Il faut que tu donnes l'envie aux destinataires de le lire, pour peu que des pages non reliées subissent des dégâts lors du transport ou tombent malencontreusement au sol lors de l'ouverture du courrier, ils ne prendront pas la peine de tout remettre en ordre ou en état avant de lire et ils passeront à autre chose.

Oui, soigne bien ton manuscrit: les éditeurs aiment que l'on présente son projet sérieusement, c'est plus agréable à manipuler, et à conserver si tu le récupère.

D'accord, je vais suivre vos conseils et me mettre à la recherche d'un relieuse
J'en profite pour poser une seconde question : est-il nécessaire d'accompagner son manuscrit d'un synopsis ?

Oui! Selon moi, le meilleur envoi, c'est:
-Manuscrit relié, imprimé lisiblement (espaces, marges, en recto jusqu'à 300 pages, recto-verso si davantage)
-Une feuille de présentation de l'oeuvre, avec un synopsis, une explication des thèmes abordés et un point sur la technique (nombre de feuilles, poids en ko de la version word..., typo utilisée) ET de l'auteur (présentation rapide, oeuvres déja éditées, projets...). Ce sera la carte de visite du manuscrit, neutre en ce sens que tu pourra l'envoyer telle quelle à tous les éditeurs.
-Une feuille de "motivation" individualisée selon l'éditeur: "Bonjour M, Mme, j'ai l'honneur de vous présenter blabla).
-Ne pas oublier ton mail et numéro de téléphone sur la 1e page du manuscrit, en bas de page avec ton nom, dans la partie "présentation de l'auteur" et bien sûr sur la feuille de motivation.

En fait, le pack envoyé aux éditeurs doit être le plus complet possible, avec une possibilité facile pour eux de t'identifier et de te contacter.

La reliure, c'est la chose la moins chère du monde. Ca doit valoir 1€50 ou 2€ (enfin ça dépend quand même de la taille de ton manuscrit, c'est vrai qu'avec les marges et les interlignes doubles, ça fait quand même pas mal de pages, mais tu en as pour moins de 5€ généralement).

Il y a des commerces d'impression dans toutes les villes (et surtout les villes étudiantes, ce sont eux les principaux clients), et c'est généralement là que tu peux faire relier ton manuscrit.

Sinon, tu connais peut être des gens qui bossent dans des bureaux. Quasiment tous ont des relieuses. Une spirale, ça vaut quelques centimes, il faut juste un peu d'huile de coude et de la discrétion / la permission de la direction.

Lo.mel a écrit:

Il y a des commerces d'impression dans toutes les villes (et surtout les villes étudiantes, ce sont eux les principaux clients), et c'est généralement là que tu peux faire relier ton manuscrit.

J'habite dans une ville de 60 000 habitants et impossible d'avoir une reliure thermocollée, je suis obligée de passer par internet (impression+reliure+livraison). Au-delà de 400 feuillets, le peigne ne tient pas bien et la spirale souffre. Mais s'il n'y a pas trop de pages, c'est vrai que la meilleure option est de le faire au boulot (ou de demander à quelqu'un qui peut le faire).

Merci à vous tous ! Vos conseils m'ont beaucoup aidé. Je l'ai donc fait relier et l'ai accompagné d'une courte lettre d'accompagnement.
Maintenant, reste plus qu'à croiser les doigts

Bonne chance à toi, tiens-nous au courant de la suite.

À savoir : chaque éditeur peut avoir ses préférences, alors surtout bien lire les consignes sur la page concernant les manuscrits.

C'est bien ça, moi qui me poser la même question xD au moins j'ai la/les réponse(s) ^^

Comme le dis Jo Ann, aller se renseigner sur le site de l'éditeur doit être fait avant toute chose. C'est vrai qu'un manuscrit relié paraît plus propre et que ça évite des catastrophe comme la chute et le gros bazar, mais certains éditeurs préfère ne transmettre que les premiers chapitres au comité de lecture, du moins de prime abord.

Je me permets également de revenir sur ce qui est dit à propos de la lettre d'accompagnement.
Celle-ci doit être personnalisée, certes, mais elle doit être très courte et il n'y a que peu d'éléments essentiels : votre nom, le titre de votre roman, pourquoi vous les contactez (et la seule bonne réponse est "parce que mon roman colle à votre ligne éditoriale") et c'est tout. Éventuellement, vous pouvez citer quelques-uns de leurs ouvrages afin de prouver que vous connaissez bien leur travail et que vous ne leur avez pas envoyé votre texte à la légère, mais c'est tout, et j'insiste.

L'éditeur se fiche de savoir en combien de temps vous avez écrit votre roman, si vous avez fait des recherches pendant dix ans sur la thermodynamique de la betterave sucrière chez les indiens d'Amérique ou si votre maman est gravement malade d'Alzheimer et que ça lui ferait plaisir de vous voir publié avant qu'elle oublie jusqu'à votre existence. Il se fiche que ce soit l'oeuvre de toute votre vie ou que vous ayez besoin d'une assistante sociale, et plus encore il se fiche de la très haute (ou très basse) opinion que vous avez de vous-même et de votre travail. Lui, il a des kilo-tonnes de manuscrits à lire, évaluer, accepter ou rejeter. Votre lettre doit lui fournir une seule info essentielle : êtes-vous un auteur sérieux qui a bien fait ses devoirs, ou bien un cas social de plus qui espère être publié pour régler ses problèmes avec lui-même?

Donc je répète : lisez les consignes de l'éditeurs sur les soumissions, suivez-les à la lettre, et en toutes choses, soyez concis.