J'ai tenté d'écrire une saga et j'ai (pour l'instant) arrêté au milieu du tome 2.
Mais ce que je peux te dire, c'est que si tu as, par exemple, 2 livres qui se suivent directement et qui font chacun 150 000 mots... ben fais-en un seul de 300 000 mots.
C'est ma méthode et mes bouquins ne descendent, pour cela, jamais en dessous de 250 000 mots. Malgré tout, j'ai dut me décider à diviser en 6 parties parce que plus de 400 000 mots, là c'est vraiment trop.
Je pense que l'on doit considérer ces coupures comme des opportunités. Je m'explique :
-On a tendance à vouloir en raconter trop. Des descriptions, des scènes de transition. Une coupure pourrait permettre de retirer certaines scènes, de faire une ellipse afin de supprimer ce trop-plein et faire un démarrage accéler.
-Le second tome commencerait après une conclusion partielle et pourrait aller dans n'importe quelle direction étant donné que l'introduction du 1 serait faite. Cela permet une plus grande liberté dans le récit. Profites-en.
Pour conclure ta fin du tome 1, tu peux mettre un épilogue par exemple. N'oubli pas que le lecteur n'est pas bête. Si ton sentiment est que la fin est bien placée, peut-être c'est qu'elle l'est. Mais tu ne dois pas chercher à le tromper en mode "peut-être qu'il y aura une suite, peut-être pas." Un mon sens, un artiste doit toujours présenter une oeuvre finie. Et le minimum de respect pour un écrivain quand il se lance dans une série est qu'il aille jusqu'à une fin prévue avant la sortie du premier bouquin.