Sauf qu'un auteur est un humain, et que chaque humain à un désir différent d'un autre. T'as des auteurs qui voudront écrire des best-seller et devenir le prochain Lévy, d'autres qui voudront juste vendre 100 exemplaires dont la moitié à leurs entourages...

Le choix d'une ME, qui je le rappelle est une entreprise qui emploie des gens se dirige forcément vers le best-seller. Plutôt logique. Dans ce cas, tout ce que j'ai dis au dessus est vrai, sur le point économique.

Après t'as les éditeurs dont leur but est de publier deux coups de cœurs par an à un tirage de 300 exemplaires en virevoltant au RSA, mais dans ce cas je vois pas comment on peut blâmer ne serait-ce que la crise pour leur chute. Comme je l'ai déjà dis et on le répétera jamais assez, on ne s'improvise pas éditeur. De nos jours, y'a beaucoup trop de clampins qui sous prétexte d'aimer la littérature se lancent dans l'édition et font de la merde pour être impoli, mais un lecteur n'est pas un éditeur, déjà. Un nombre conséquent de petites ME sont dirigés par des gens incompétents, non pas qu'ils n'ont pas l'envie ou la passion, mais, ben ils sont incompétents quoi. Les métiers de l'édition, ça va jusqu'au bac +5 hein.


Le roman parfait pour une ME, et j'insiste sur ces adjectifs, sérieuse, ambitieuse, et qui n'écarte pas les cuisses, c'est un roman de bonne qualité littéraire avec un bon potentiel vendeur. C'est un duo vertueux, vente + reconnaissance de la maison pour la qualité de ses écrits = + de ventes à court comme long terme.
C'est un système économique tout simple mais dont beaucoup de ME s'éloigne, alors forcément, ça meurt.

Il y a aussi des "petits" comme Nadeau, qui était un immense éditeur, avec une bien petite maison et qui ne se souciait pas de faire des best-sellers, mais servait la littérature et a édité jusqu'à ses cent ans.
Bon, allez, je te laisse, au moins pour ce soir. T'as raison, dans ta logique ; il en est d'autres.

Tu en es où dans tes recherches d'éditeurs Aaron ?

Monilet -> "immense éditeur" "petite maison". Oui, ça montre bien que cet homme s'est forgé un capital économique pour assurer son choix. Effectivement laisse-moi si tu veux, je ne fais qu'exposer mon avis qui n'engage que moi, libre à toi de discuter ou non.

Coline -> Pour l'instant, AR reçu de Mnémos, Atalante et Denoel. Toujours en attente chez Bragelonne, mais c'est normal vu le temps de réponse. Critic (tiens, une petite maison !) a accepté l'envoi des 50 premières pages et étudient la suite, en attente donc. Je n'ai envoyé qu'à eux, mais je prévois une grosse vague d'envois, d'ici que je trouve un moyen pas cher d'imprimer 15 manuscrits de 350 pages.

Tu devrais ouvrir un journal pour que l'on suive cela.

J'ai pensé à le faire, quand j'aurai du concret, un refus par exemple. C'est un peu con d'ouvrir un journal pour juste mettre "bon ben voilà attendez 3 mois pour les réponses", je préfère avoir déjà un peu de matière

Pour ceux qui auraient encore des doutes sur le sérieux et le professionnalisme des Éditions Hélène Jacob, je ne peux mieux faire que de les inviter à lire cet article de blog d'un auteur ayant l'expérience avec deux éditeurs : http://agnesboucher.com/2014/11/09/jai-deux-editeurs/
C'est du vécu !

Bonsoir ! :-)
Un an et demi sont passés depuis le dernier message, et par curiosité j'aimerais savoir ce que pensent aujourd'hui les auteurs publiés aux éditions HJ ?

La maison a récemment fait un appel de fond sur Ulule pour continuer à fonctionner...

Je ne suis pas certaine que cela m'inspire confiance.

Ulule, ce semble être une mode...
Rien à reprocher, perso : DA (modestes dans mon cas) versés chaque trimestre. Ils ont réduit leurs publications à environ 24 par an (ce qui est déjà beaucoup mais, à décharge, c'est essentiellement numérique et papier à la demande. Je suis globalement satisfait de la maison qui fait plutôt mieux que nombre de mes petits éditeurs.

Merci pour ce retour Monilet.
Tu les conseillerais du coup ?

Oui : il faut savoir cependant que le temps d'attente est assez long , au moins 18 mois après acceptation (au moins 2 mois pour celle-ci).

À présent qu'il a un peu changé sa ligne, les livres qui se vendent chez cet éditeur sont ceux qui comptent au moins 50 000 mots et dont l'auteur sort un livre par an.