Bien sûr que l'on peut citer des marques, une petit coup de pub ne se refuse pas ! Par contre sur une plate-forme artisanale ou je travaille, il est formellement interdit d'appeler une de ses créations, Petit Lu, Dora, Barbie ou autre...

Si ton personnage veut changer l'huile de moteur de son pick-up, n’hésite pas à le lui signaler.C'est à toi que l'éditeur doit verser les droits d'auteur. Si tu fais allusion à la participation d'un auteur pour son œuvre, c'est pas la peine, laisse le succès de ton œuvre faire le reste, ils viendront(Les éditeurs qui méditent...) - On peut passer d'un éditeur à un autre après un temps...je crois huit mois ou un an.^^

Non, juste que j'ai débordé. J'ai bu un peu d'huile... 

Ju'w a écrit:

Bonsoir,
Après avoir écumé les différentes catégories du forum, je n'ai pu trouver de réponse à ma question.
Je viens donc la poser ici : Peut-on citer une marque dans son roman ? Que ce soit des marques de voiture, de vêtement, ou autre.

Oui car c'est presque du domaine publique, puis comme dis plus haut, ça fait de la pub ensuite.
Il faut juste se méfier d'une chose, n'en dis pas du mal sauf si en a des preuves, car sinon tu pourra te faire poursuivre pour diffamation.

Ju'w a écrit:

Et puis tant qu'on y est, j'en ai une seconde. Peut-on citer des auteurs, paroles de chansons... ?

Oui tant que la citation n'est pas la majorité de ton texte, et que la citation fait du sens pour le texte dans laquelle elle est faite, et que tu nomme l'auteur, bien évidemment.

Ju'w a écrit:

Si mon roman se fait publier devrais-je verser des droits d'auteur ?

Non, car il faut savoir que le droit d'auteur dispose d'exceptions qui sont :
- la copie à titre privée
- la citation
- l'usage à titre d'enseignement

Toutes ces reproductions ne sont pas sujettes au droit d'auteur. Dont tu ne sera en rien redevable.

Wahya a écrit:

Par contre sur une plate-forme artisanale ou je travaille, il est formellement interdit d'appeler une de ses créations, Petit Lu, Dora, Barbie ou autre...

C'est normal car se sont des marques déposée. Tu ne peux donc les utiliser comme ça, surtout si ça concerne le même genre de produit, car ça dépasse le cadre de la citation.

Oui, bon... Franchement, moi, pour éviter tous les problèmes, j'éviterais de citer qui que ce soit. Pour une marque, j'en inventerais plutôt, comme font certains qui vende des produits de sous-marques (j'ai vu des pâtes "Truculus" en boîtes de carton bleu-clair et blanc pour évoquer les pâtes "Lustucru". C'est du détournement de marque que l'on voyait beaucoup dans les années 80.
Pour citer quelqu'un, je ferais comme Boris Vian qui parlait d'un certain "Jean-sol Parte" pour "Jean-Paul Sartre"... comme cela, pas de pub directe, pas d'attaques...
Quant à trouver un éditeur, c'est autre chose... Les maisons d'édition n'éditent rien à part les conneries des people ou les bouquins d'outre atlantique... Donc, Mission Impossible... (tiens je viens de citer quelque chose ).

Cette question, qui revient souvent, me laisse rêveuse. Ça vous est quand même arrivé d'ouvrir un bouquin, vous avez donc pu constater que les noms de marques y figurent (voitures, par exemple).
Non, on ne doit rien à une marque qu'on nomme.

Pour les textes, l'hésitation est compréhensible, mais comme le dit NicoC, la citation est autorisée par le code de la propriété intellectuelle.

En définitive, une marque est protégée pour éviter qu'un concurrent ne la contrefasse ou exerce une concurrence déloyale: en dehors de ce contexte concurrentiel (qui ne se retrouve quasiment jamais entre un auteur et le titulaire d'une marque), on peut reprendre une marque comme Mercedes ou Coca-cola etc. C'est la liberté d'expression.
MAIS la citation ne doit pas être injurieuse, la liberté d'expression a des limites! Par exemple "Il démarra au volant de sa vieille Peugeot grincante, qui souvent s'était montré souffreuteuse mais aujourd'hui vrombit au premier tour de clef", Ok. Par contre "Il démarra au volant de sa Peugeot grinçante, lamentable et honteux rejeton métallique de l'approximative industrie francaise", là tu risque d'avoir un problème.

Spoiler:

En effet.
Conscient de cet état de fait, un de mes anciens employeurs avait d'ailleurs ignoré la loi en mettant une photo de Simone Signoret dans sa revue sans demander l'accord des ayants-droit. Petit tirage, destiné à un lectorat restreint de chercheurs, la violation est passée inaperçue.

Aprés je pense qu'on peu totalement dénigrés une marque si on est en "perception interne" comme dans l'exemple donné par Jérôme... au final, les personages on le droit d'avoir un avis oposé à celui de l'auteur même (sinon quid des héro xénophobe ?)...

Je pense qu'après tant qu'on est pas sur de l'édition à gros budget on à pas trop de problème à se posé même si on peu aussi juste prendre le partis pris de ne jamais cité de marque pour pas faire de "pub" (je déteste l'idée de faire de la publicité pour une marque sans être payer pour...)

Citation :

Aprés je pense qu'on peu totalement dénigrés une marque si on est en "perception interne" comme dans l'exemple donné par Jérôme... au final, les personages on le droit d'avoir un avis oposé à celui de l'auteur même (sinon quid des héro xénophobe ?)...

Euh...non, l'auteur ne peut pas completement se défausser sur son personnage! La xénophobie, l'homophobie etc ne sont que tolérées dans les oeuvres de fiction tant qu'elles n'aboutissent pas à la complaisance ou l'appologie.

Citation :

Je pense qu'après tant qu'on est pas sur de l'édition à gros budget on à pas trop de problème à se posé même si on peu aussi juste prendre le partis pris de ne jamais cité de marque pour pas faire de "pub" (je déteste l'idée de faire de la publicité pour une marque sans être payer pour...)

Perso j'en cite très rarement, je trouve que d'une façon ou d'une autre, c'est une prise de position qui n'apporte pas grand-chose: mes voitures sont des "berlines", des "compactes", les parfums sont "légers", "capiteux"...en plus, dans cent ans, les marques n'existeront peut être plus, alors qu'il y aura toujours quelqu'un pour parcourir nos pages jaunies (ce serait bien en tout cas  )

Comment on peu dosé le fait d'avoir un personnage xénophobe et d'en faire l'apologie ou pas ? C'est très délicat mais heureusement, en création artistique, on à le droit de créé des personnages extrémistes... Sinon quid des Bienveillantes de litlle et de son personnage nazi ? pour ne donner qu'un exemple (je n'ai pas été une grande fan de ce livre ceci dis).

On peu vraiment avoir des personnages totalement homophobes dans un livre et ça ne veut pas dire que l'auteur en face l'apologie ou quoique se soit qui puisse l'être même si ça peu parfois être limite... sans doute... mais c'est très délicat comme classement, comment savoir le but de l'auteur (qui peu être double : banalisé le racisme ou au contraire le montrer du doigt) comme trouver la forntière et savoir ?

lulli: si on se pose la question, c'est qu'une personne à apporté l'affaire en justice, et c'est alors le juge qui estimera "en son for intérieur" s'il y a glorification ou présentation sous un jour bénéfique de ce que la loi prohibe...c'est très circonstancié, et dépendra de beaucoup de choses. Le suel exemple qui me vient comme ça, serait "La Mauvaise Vie", de F. Mitterand

@ Quod : Pour éviter les problèmes avec les photos pour illustrer les revues, c'est simple, il faut choisir celles qui sont libres de droits (il y a en bas de la photo DR). Autrefois, on trouvait ces photos en les demandant aux maisons de disques pour les chanteurs, à l'agent ou la société qui s'occupait de l'artiste (pour un acteur).
@ Lulli : c'est vrai qu'on ne sait pas où se trouve la limite. On peut décrire un Nazi pour dénoncer la barbarie, mais si je comprends bien ce qu'évoque Jérôme, si on n'est pas vigilant à peser chacun de ses mots, il suffit qu'un emmerdeur (qui ne sache pas bien lire ce qui est écrit ou déforme les propos parce qu'il n'y comprend rien) vienne râler et après, on se retrouve au tribunal... Mais c'est lourd ! On n'a pas la liberté de s'exprimer sans avoir peur de tout, à la fin ! (rassurez-vous, je discute juste pour le principe : je ne vais pas écrire un livre comme celui Frédéric Mitterrand où il paraît qu'il y a des propos au sujet de la pédophilie... je ne l'ai pas lu et je n'ai pas l'intention de le lire).

Héliotrope a écrit:

Certains auteurs en abusent tellement que l'on a tendance à croire que leur bouquin est sponsorisé par lesdites marques. Pour les voitures, c'est presque inévitable. Pour le  papier à lettres, c'est plus compliqué. On ne risque les ennuis que lorsque l'objet du roman est de dénigrer la marque ; là, il vaut mieux prévenir ton avocat.

Pour ta 2ème question, il faut juste avoir la courtoisie de citer les auteurs, je crois.

Effectivement, le livre de Brett Ellis "American Psycho" est bourré de références et de noms de marques mais c'est l'intention du roman de montrer un personnage "fashion" qui est captivé et passionné par tout ce qui touche la mode , en dehors du fait qu'il soit serial killer aussi!
Là où j'ai trouvé cela plus choquant c'est que c'est aussi le cas dans le dernier roman de Houellebecq qui a eu le prix Goncourt," La carte et le territoire" et là en dehors du fait que le bouquin est parfaitement ennuyeux l'intention est pas franchement claire !
Sinon je fais la même chose dans le roman que j'écris et j'espère que ça passera.

Je ne sais pas si ça peu t'aider mais dans les romans de Eric l'homme, il y a toujours le mot Nutella quelque part.
Plus sérieusement, je pense que si tu ne t'amuse pas à dénigrer complètement la marque, personne ne te poseras de problème.