Nombre de messages : 219 Âge : 37 Date d'inscription : 09/08/2016 | Richard-James / Autostoppeur galactique Mer 12 Sep 2018 - 6:24 | |
| Résumé Qu'y a-t-il au bout d'une fuite en avant ? Los Angeles, 2013. Si Kennedy Marr possède de nombreux talents – pour l'écriture, pour l'ivresse, pour la pornographie –, il y a un domaine dans lequel il frôle le génie : celui d'ignorer tout ce qui le dérange. Son éditeur, par exemple, qui attend depuis des années son nouveau roman ; son redressement fiscal, qui porte sur près de 1 million de dollars ; ou encore sa mère, gravement malade en Europe. À force d'ignorer les réalités pour s'abandonner à ses seuls plaisirs, il est aujourd'hui dans l'impasse. Seul un miracle pourrait le sauver de la faillite financière et spirituelle. Et ce miracle a lieu. Contre toute attente, Kennedy reçoit en effet un prix littéraire richement doté pour l'ensemble de son œuvre. Seule contrepartie : il doit s'engager à enseigner un semestre dans l'université anglaise où son ex-femme est professeur, et où vit sa fille qu'il connaît à peine. Enfant terrible, enfant gâté, consommateur impénitent, Kennedy sera-t-il capable d'assumer les renoncements que la maturité exige ? Ou bien l'enfer restera-t-il jusqu'au bout plus séduisant ? Critique J'en suis qu'à la moitié du bouquin, donc ma critique sera brève. Si vous aimez les écrivains torturés à la Hank Moody de la série télé Californication ou Joe Goffman du Livre de Joe de Jonathan Tropper, le personnage de Kennedy Marr, écrivain célèbre foutrement névrosé qui est incapable de régler ses problèmes personnels et familiaux devrait vous plaire. On n'échappe malheureusement pas au cliché du grand romancier devenu scénariste qui picole et couche à droite et à gauche. Ça a le don d'être sympa, mais par moments seulement. Arrive un temps où le personnage de Kennedy Marr en devient presque gonflant. Gonflant de le voir claquer son argent n'importe comment surtout, et incapable de vouloir changer de train de vie lorsque le fisc lui court après. Un personnage qui s'en fou de tout. J'en suis seulement au moment où notre cher héros n'a pas d'autre choix que de retourner en Angleterre, ce qui va le pousser à renouer des liens avec son ex femme, sa fille, son frère, et sa mère visiblement malade. Au-delà du personnage principal un peu gonflant, le style est fluide, chose que j'aime énormément. Sans trop prise de tête et possédant assez de descriptions à mon goût pour me faire une image de ce qui se déroule dans ma tête. Un bon univers musical (je retiendrai les Breeders pour le moment). À voir par la suite ... |
|