Pas bête l'annuaire.  

Coline a écrit:

Mmm, Revan, je sais que tu tiens à ce que les histoires collent à la réalité, mais en littérature, cela ne m'apparaît pas comme une obligation...

Un ado espion, pourquoi pas ?  

Et concernant les traits typiques liés aux régions propres d'un pays, j'ai par exemple en tête des romans d'Exbrayat qui passaient un peu au-dessus de cela sans que l'histoire en soit desservie.

La légèreté, c'est possible aussi, tout roman ne doit pas être "roman historique". Et les clichés assumés, s'ils sont bien amenés, cela peut être distrayant.

P.S. : Quand je cherche un nom, je me plonge dans l'annuaire...

Je pars du principe que c'est du réalisme, puisqu'il n'y a absolument aucune indication. Et puis, si ce n'est pas le cas, l'auteur peut très bien l'expliquer au lieu de nous envoyer balader ...

Ensuite, il y a réalisme et réalisme. Ce n'est pas parce que j'écris que je peux négliger certaines choses. Les lois de la physique sont par exemple immuables. Que ce soit un roman jeunesse, un roman réaliste ou un vrai thriller, un type qui tombe de sept étages sur le trottoir et se relève avec quelques égratignures, j'appelle ça une incohérence.
Même en fantasy, tu ne peux pas faire n'importe quoi. On oublie un peu trop facilement que Tolkien a pensé son univers pendant des années, de la Première Guerre Mondiale aux années 70. Tout un travail derrière, avec par exemple l'élaboration de langues nouvelles (à partir de son expérience de professeur d'anglais et de finnois à Oxford).

Un agent secret adolescent, j'appelle ça aussi une incohérence. A moins qu'elle fasse dans le registre comique (il y a eu des comédies au ciné traitant de ce sujet). Il doit quand même y avoir une explication, sans quoi ça revient à avoir une faille dans son scénario. D'ailleurs, je suis un grand fan des James Bond, alors que ce n'est pas du tout réaliste. Il faut essayer d'être un minimum crédible, même dans un roman jeunesse. Le niveau de crédibilité et de réalisme n'est bien entendu pas le même pour un roman historique et pour un space opera.

Enfin c'est ma vision des choses.

Comme l'a suggérer Coline, l'annuaire est un bon réservoir à nom de familles. Il y a aussi le calendrier des saints, nombre de prénoms font office de patronyme.

Revan : d'accord avec toi que l'on manque d'infos sur le roman pour se faire une idée. La légèreté avec laquelle la demande a été amenée m'a fait naturellement penser à un récit plutôt humoristique.

Et d'accord aussi que la cohérence est nécessaire, quel que soit le degré de réalisme choisi.

Comme le dit Coline, l'annuaire est une bonne solution.

Une autre méthode aussi pour ceux qui sont vraiment à court d'inspiration.
Découper toutes les lettres de l'alphabet, les mettre dans une boîte, les mélanger. Puis les yeux fermés en prendre une. Ce qui nous donne l'initiale du nom.
On en prend une deuxième : c'est la deuxième lettre, etc.

Je n'ai jamais essayé, mais cela peut donner un patronyme original.

Sinon, tu prends le nom de famille de quelqu'un que tu aimes bien genre une copine ou quelqu'un comme ça. Et t'en fais un anagramme. C'est pas mal comme système, c'est celui d'un ami et je l'utilise fréquemment

Moi, j'ai juste du mal à comprendre comment on peut demander à des gens qui ne connaissent pas le roman de trouver un nom à son personnage... S'il y a bien une chose dont l'auteur doit décider tout seul, c'est bien celle-là. Dans le cas contraire, on n'a pas fini de demander de l'aide et on n'est pas sorti de l'auberge.

Si la seule difficulté que tu rencontres c'est pour la dénomination de ton personnage, c'est que tu t'en sors bien...

car a mon avis il y a des facteurs plus complexes a résoudre, dont celui que Revan mettait en lumière par exemple...

En même temps il est vrai qu'il faudrait avoir un minimum d'infos. Un personnage humoristique ou avec un côté noir n'aura pas forcément le même prénom. Faut adapter.