J'ai cherché plusieurs heures de nombreux éditeurs qui acceptent les envois par mail en littérature de l'imaginaire pour mon roman quand je suis tombé sur ça :

http://le-vent-des-rives.edveri.com

Au premier regard, je me suis dit que c'était trop cool mais après ça m'a paru utopique puis carrément douteux, notamment sur le pourcentage que prend l'auteur sur ses ventes.

Je les ai contactés pour en savoir plus mais j'aimerai avoir les avis des spécialistes ou de ceux qui aiment fustiger les éditeurs à coups réguliers de mortadelles grillées.

Merci à vous.

Disons que c'est un peu racoleur.

Citation :

Ailleurs, 1 manuscit sur 7000 est publié en France :

Pas vrai... C'est difficile, d'accord, mais pas à ce point.

Citation :

Le Vent des rives décide de créer un vrai droit à la publication où le public sera seul juge de la qualité d'une oeuvre.

À quoi ils servent alors, en tant qu'éditeurs ?

Citation :

Ailleurs, 7 à 8 % des droits sont reversés à l'auteur :

Ce n'est pas gras, mais c'est en général un peu plus quand même.

Citation :

Le Vent des rives bouscule les normes et offre une juste rémunération à l'auteur en lui reversant de 20 à 50 % de droits d'auteur selon le volume des ventes.

Juste insuffisant pour de l'édition électronique. C'est plutôt 50 à 55% en fonction des ventes. Le racket est donc sur le pourcentage. 50% pour l'e-édition c'est le minimum acceptable. Et encore à ce prix, il y a un véritable travail du texte avec l'éditeur, une promotion de l'ouvrage auprès des média...

La mariée était trop belle... :;vivemay;:

J'ai cherché ma mortadelle grillée mais je me suis aperçue que e-bou m'avait devancée !

Citation :

7 à 8 % des droits sont reversés à l'auteur

Ils prennent l'exemple d'un pourcentage que tu toucherais sur un livre papier pour le comparer avec le pourcentage qu'ils donnent pour un livre numérique... C'est deux choses différentes.

Entre nous, 7 à 8% pour un livre papier c'est vraiment pas beaucoup.

D'abord, entendons-nous bien. Il ne faut pas confondre Editeurs avec prestataires de service, édition à compte d'auteur, édition-à-la-demande et autres nousdécouvronsdenouveauxauteurs.com.
Ce sont deux métiers qui n'ont rien à voir. A la limite, appellons-les publieurs, mais pas éditeurs.

Depuis quand une maison d'édition fait sa page d'accueil sur de la pub pour ses contrats?
Elles mettent leurs bouquins en avant, ne réclament jamais de nouveaux auteurs et ne parlent jamais des closes de leurs contrats ni du pourcentage qu'elles donnent à leurs écrivains.

50%! même JK Rowling elle ne les touche pas!

Ca sent plus que la mortadelle, là, ça sent l'abus de confiance à plein nez pour celui qui cherche un vrai éditeur.

Pour e-bou : 50% de droits d'auteur en édition numérique, c'est beaucoup trop.
L'éditeur doit laisser 40 % au distributeur, s'il laisse 50 à l'auteur, il lui reste donc 10%.
Là dessus, il va régler l'Agessa qui va représenter environ 5%. Calcule ce qui lui reste : 5%.

jeBookine a écrit:

Pour e-bou : 50% de droits d'auteur en édition numérique, c'est beaucoup trop.
L'éditeur doit laisser 40 % au distributeur, s'il laisse 50 à l'auteur, il lui reste donc 10%.
Là dessus, il va régler l'Agessa qui va représenter environ 5%. Calcule ce qui lui reste : 5%.

Je plussoie. Même pour du numérique c'est beaucoup trop.

On est d'accord, ça me rassure. Le vent dérive.

Double-post ! Mais voilà autre chose ! Les éditions les Nouveaux Auteurs.
Là aussi, cela m'a l'air très utopique : http://www.lesnouveauxauteurs.com/docs/mission.php

Salut à tous,

je ne connais aucune de ces maisons, donc je ne m’avancerais pas à donner mon avis là-dessus.

Par contre, ce qui est certain, c'est que la période va voir naître de nouvelles manières d'être édité. Et il me semble que ces maisons sont dans l'air du temps et sont les précurseurs d'un mouvement qui va devenir assez vaste dans les trois ans à venir.

De plus, l'aspect marketing est une chose inévitable puisqu'il correspond à une réalité économique qui n'est pas la même que les éditeurs "old version".

Fred

Code:

Pour e-bou : 50% de droits d'auteur en édition numérique, c'est beaucoup trop.

Code:

Je plussoie. Même pour du numérique c'est beaucoup trop.

En fait, le modèle économique est en construction et varie beaucoup d'un éditeur à l'autre.

extrait de mon propre avenant numérique au contrat d'édition :

Code:

Article 3. – Rémunération de l’auteur
3.1.   Pour prix de la cession consentie par le présent avenant, l’Auteur recevra les droits suivants calculés sur les sommes nettes perçues par l’Éditeur sur exemplaires vendus :
50 % pour les 500 (cinq cents) premiers exemplaires vendus ;
52 % pour les 1500 (mille cinq cents) exemplaires suivants ;
55 % au-delà de 2000 (deux mille) exemplaires vendus.

L'idée de mon éditeur, c'est que l'auteur doit gagner la même somme sur le livre papier et sur le livre électronique. Comme le livre électronique est moins cher, le pourcentage est plus élevé. 20% au départ, c'est loin du compte.

E-bou, excusé-moi mais tu as mal compris.
Ton éditeur te parle en pourcentage des recettes NETTES et non pas sur le prix du livre.
Et 50% sur les recettes nettes correspond à environ 20% sur le prix du livre.
Par contre tu ne verras jamais 50% de rétrocession sur le prix du livre.

Que vaut cette maison d'édition ? Certains d'entre vous ont-ils eu un retour de leur part ?